Yannick Nila victime d’un chantage judiciaire: Abandonnez la cassation et vous sortirez !

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Justice

Nous sommes le 14 août 2023. Voilà 19 mois que notre frère et ami, Yannick Nila alias Adiy’El est enfermé dans une prison Française, sur base de rien !
Presque 2 ans de sa vie envolés derrière des barreaux, sacrifiés par des autorités qui font mine de rendre justice. Car croyez-nous, aucune justice n’a été rendue dans cette affaire qui n’est autre qu’une conspiration et une cabale judiciaire.

Trompé par la police, abusé par la justice, abandonné par l’Eglise, Yannick Nila (Adiy’El), qui n’a jamais détourné son coeur de la foi et consacre sa vie à l’Evangile, survit dans ce tourbillon de haine, de jalousie et de trahison depuis 6 ans. Il s’est vu infliger une peine de prison totalement imméritée, voyant ses preuves bafouées au profit du mensonge.
Nous pouvons l’affirmer car nous étions là, au premier rang, témoins malheureux de cette cabale contre notre frère. Un procès durant lequel il a été insulté, méprisé, moqué et même menacé par des accusateurs choyés aux petits soins.
Mais cela va encore au-delà de ces faux témoins. Car pourquoi après avoir purgé sa peine par anticipation, la justice le maintient-il en captivité ?

Une détention forcée et arbitraire

Revenons en arrière. Le 7 mars 2022, le tribunal de Fontainebleau condamne notre frère, sans la moindre preuve, à 3 ans de prison dont 18 mois fermes. Et alors qu’il a fait appel, le tribunal accède à la demande incompréhensible de la procureure et force sa mise en détention. Lui qui n’a jamais eu le moindre soucis ni antécédent judiciaire et qui a respecté son contrôle judiciaire pendant 5 ans !
Après 3 mois de détention provisoire en 2017, il est à nouveau emprisonné le 25 avril 2022 à la Maison d’Arrêt de Fleury-Mérogis. Jusqu’à son procès en appel en octobre 2022, il a formulé plusieurs demandes de mise en liberté, rejetées les unes après les autres, visant à l’empêcher de comparaître libre à son audience et de la préparer convenablement.

Bénéficiant tout de même du soutien de nombreuses personnes, il affronte courageusement la Présidente de la chambre 9 de la Cour d’Appel de Paris, Isabelle Harel-Dutirou et son alliée, l’avocate générale, Marie-Lucie Divialle lors de deux jours de procès éreintants. Hélas, ces magistrates semblaient jubiler avant l’heure et malgré les preuves de notre frère, la cour d’appel le condamne à 4 ans de prison dont 2 ans fermes. Pointé du doigt sur ses origines, ses racines, son éducation, son parcours, notre frère est piétiné par la rage et l’égo d’une juge et une avocate générale qui ont établit leur règne dans ce tribunal. Beaucoup vous le diront, il n’est que le sas qui mène à la destruction.

Jusqu'aujourd'hui on se demande si nous avons assisté à une incompétence judiciaire ou tout simplement à la manifestation d’une méchante destruction ?
Yannick Nila (Adiy’El) est arrivé en France en 2004, à 17 ans, et a toujours respecté la loi. Il s’est battu pour se faire une place dans cette société qui ne l’a pourtant pas accueillie à bras ouvert. Mais cela n’a pas empêché Marie-Lucie Divialle de requérir son expulsion du territoire Français comme un vulgaire terroriste ! Le traitant d’imposteur comme M. Macron et de tortionnaire comme Staline.

Une détention douloureuse et un appel à la liberté !

Avec une douleur intense, notre frère a accusé le coup, s’en est remis à l’Eternel Dieu, le seul défenseur et l’unique Juste Juge. Pour survivre en prison, il s’implique dans les activités de la détention, manifeste un comportement exemplaire, malgré le traitement inhumain et la violence qui y règnent. Alors qu’Isabelle Harel-Dutirou veut le forcer à reconnaître une culpabilité qui n’est sienne, Yannick Nila maintient son innocence et se tourne vers les recours possible. En novembre 2022, il a formé un pourvoi en cassation. Et depuis lors, il produit tous les documents et les garanties demandées pour sa mise en liberté, après 19 mois de détention. Mais Isabelle Harel-Dutirou persiste et rejette encore et encore ses demandes.

Au tribunal, elle n’a pas caché son chantage. Abandonnez la cassation et vous sortirez ! Car oui, il s'agit d'une manoeuvre courante dans le milieu judiciaire et même pénitentiaire. Les juges, les policiers, les avocats, les chefs de détention et même les surveillants pénitentiaires savent qu'il est plus avantageux pour sortir rapidement de détention de renoncer à toute forme de recours comme l'appel et la Cassation. C'est pourquoi il est de coutume judiciaire d'inciter les détenus à abandonner leurs voies de recours afin de bénéficier de leurs remises de peine et sortir. Mais sortir sous quelles conditions ? A condition d'accepter la condamnation et toutes les obligations autour et ce, pendant des années et des années. Mais Yannick ne peut se résoudre à reconnaître des faits qu’il n’a pas commis et est prêt face à ce système abusif et avec le soutien de tous ses proches à aller même jusqu'à la Cour Européenne des Droits de l'Homme s'il le faut. Alors cette juge invente des raisons infondées pour le retenir captif, le méprise lors de ses extractions pénibles au tribunal, se moque de sa condition.
Tenez ! Lors de sa dernière audience le 22 juin dernier, il s’est présenté malade, victime plus tôt de malaise et a demandé l’intervention des Pompiers. Mais la juge a d’abord demandé l’autorisation à l’avocate générale qui a froidement refusé qu’on lui procure des soins. Non seulement, il s’agit d’une non-assistance à personne en danger, mais l’on est en droit de se demander qui tire réellement les ficelles dans ce tribunal ? Car en vérité, pour tout ce qui concerne notre affaire, l’avocate générale, Marie-Lucie Divialle, semble être omniprésente.

Nous ne pouvons exclure la dimension raciale de cette machination. Fleury-Mérogis est peuplé à 95% de Noirs et Arabes. Un défilé de jeunes qui n’ont aucune chance devant ces magistrats.
Aujourd’hui, la question de l’innocence ou de la culpabilité de Yannick ne se pose même plus, car il a subi 19 mois de détention et ce, pour rien !
Devant ces deux magistrates, et à son père qui lui rend visite chaque semaine, il clame son souhait de vouloir sortir, se réinsérer, tourner la page et se reconstruire, ce que le système feint de promettre, mais croyez-nous ce système détruit et s’acharne à enfermer le plus de monde possible en prison, que l’on ne vous trompe pas !

Mais comme dit Job 5 v.8-15 : « Pour moi, j'aurais recours à Dieu, Et c'est à Dieu que j'exposerais ma cause. Il fait des choses grandes et insondables, Des merveilles sans nombre; Il répand la pluie sur la terre, Et envoie l'eau sur les campagnes; Il relève les humbles, Et délivre les affligés; Il anéantit les projets des hommes rusés, Et leurs mains ne peuvent les accomplir; Il prend les sages dans leur propre ruse, Et les desseins des hommes artificieux sont renversés: Ils rencontrent les ténèbres au milieu du jour, Ils tâtonnent en plein midi comme dans la nuit. Ainsi Dieu protège le faible contre leurs menaces, Et le sauve de la main des puissants; »

Pour nous, nous continuons notre combat et réclamons Justice et Liberté pour Yannick Nila (Adiy’El) !

La Rédaction

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