Depuis le confinement, les centres d’appels observent une hausse des violences domestiques

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Société

Face au Covid-19, la violence semble prendre encore plus d’ampleur. Depuis le début du confinement, une hausse de 32 % des violences domestiques a été observée. Selon Adrien Taquet, secrétaire d’état chargé à la protection de l’enfance, « les appels au 119 considérés comme urgents ont même augmenté de 60%, selon des données issues d’une comparaison entre les trois premières semaines du confinement (du 18 mars au 6 avril) et une période équivalente en février (du 12 février au 2 mars) ».
Alors que cette mise en quarantaine s’avère bien rude, notre quotidien ayant connu un changement soudain, il semblerait malheureusement qu’elle contribuerait aussi aux violences, plus particulièrement aux conflits conjugaux. A l’heure actuelle les chiffres parlent d’eux-mêmes, et affichent un manque cruel de solidarité et d’amour. « Il n’y avait pas de raison que ces chiffres n’évoluent pas car on sait que le confinement est davantage propice aux violences », s’était exprimé Marlène Schiappa.

Si aucun d’entre nous ne peut clairement préciser la fin de cette crise sanitaire, la parole de Dieu nous rappelle que malgré les malheurs que nous pouvons surmonter, il viendra le jour de la consolation, le temps pour rire et pour célébrer. Voici, je lui donnerai la guérison et la santé, je les guérirai, Et je leur ouvrirai une source abondante de paix et de fidélité. [Jérémie 33 v. 6 ]. Les journées peuvent paraître longues voire difficiles et en ajoutant ce facteur où la vie à deux et à plusieurs n’est pas simple, les exigences de cette crise ne semblent être en faveur de la lutte menée contre toutes ces formes de violences qui déchirent les familles. De plus, après la dernière annonce du président Emmanuel Macron concernant le renouvellement du confinement, nous serions loin d’être au bout de cette crise. Ces 4 prochaines semaines d’isolement mettent encore de nombreuses femmes et enfants en danger avec leurs conjoints et pères.
« Plus de 50 000 enfants et adolescents sont chaque jour victimes de violences physiques, sexuelles et psychologiques, enfermés à huis clos avec leurs bourreaux », rapporte-on.

Il est évident que « tant qu'on ne fera rien, les violences continueront ». Pour toutes ces victimes, l’urgence est là et réelle. Face à cela, certaines associations se sont mobilisées pour sensibiliser sur les violences contre les enfants et inciter les victimes à appeler à l’aide. Quant aux femmes victimes de violences, d’autres associations ont dénoncé cette fois un autre problème qui inquiète davantage, « une forme d’inertie dans les tribunaux. Une femme qui voudrait divorcer devra attendre la fin du confinement pour constituer un dossier, rencontrer un avocat et déposer une demande ».
Bien que depuis le début du confinement le gouvernement conscient de la situation avait « démultiplié les canaux de signalement ». Des dispositifs ont été mis en place, des services d’accompagnement sont toujours disponibles, comme le numéro d’urgence « 3919 (appel pour les violences faites aux femmes du lundi au vendredi de 9 h à 22 h, les samedi, dimanche et jours fériés de 9 h à 18 h) et 119 (pour les enfants en danger appel au 119 pour les enfants en danger 7j/7, 24h/24) ainsi que la plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes et son tchat, disponible 24 heures sur 24 ».

Toutes ces structures ont pour but de favoriser le dialogue, de permettre aux victimes de s’exprimer librement car comme le déclare la parole de Dieu, ils l'ont vaincu à cause de la parole de leur témoignage [Cf Apocalypse 12 v. 11]. C’est en effet le meilleur moyen pour elles de se libérer de ce lourd fardeau, et d’avoir un soutien moral et plus encore auprès de ces structures adaptées. Les temps sont difficiles et l’objectif est que nous sortions de cette épreuve plus solide en réduisant le nombre de cas.
Prions afin que Dieu nous épaule en ces temps difficiles car le monde tel que nous l’avons connu a subi de terribles bouleversements depuis le début de cette crise sanitaire. En plus d’avoir complètement affecté notre quotidien, l’après-crise se révèlera certainement aussi difficile puisque ces bouleversements pourraient également impacter notre perception de la vie, du monde, plus encore nos rapports entres individus. Nous sommes convaincus que plus rien ne pourra redevenir comme ce que nous avons connu, cette panique actuelle pourrait semer une forme de crainte et de méfiance que l’on garderait longtemps. Mais peu importe combien de temps cela durera, l’Eternel Dieu fidèle à ses promesses nous apportera au temps convenable la consolation dont on aura besoin.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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