Emmanuel Macron et sa photo polémique déjouent les plans d’attaque de Marine Le Pen

Macron est-il un fin communicant ou un président Français d’un nouveau genre ? Certes, sa cote de popularité effleure the floor, ses choix politiques et son image de président « arrogant, autoritaire, prétentieux, capricieux », selon certains politiques Français et même étrangers, ternissent son image étudiée. Mais pour contrer ce nuage sombre de critiques et de ressentis à son égard, aller à l’encontre de cette étiquette de garçon gâté, Emmanuel Macron chercherait-il à jouer sur sa capacité à réunir et à communiquer ? Sa carte favorite, la proximité avec la population, certainement pour faire valoir son côté humaniste avant tout. Cependant, ses photos, d’un président proche des gens, capturèrent pas mal de faux-pas ou de maladresse. La dernière en date, le président entre deux jeunes garçons, dont l’un glissa un doigt d’honneur tristement mémorable.

Pour résumer brièvement, le président était en visite à l’île de Saint Martin, une des îles frappées par l’ouragan Irma. Mais il aurait très vite déchanté après avoir constaté la lenteur des travaux de rénovation et les conditions de vie déplorables des habitants du quartier le plus pauvre de l’île appelé Quartier-Orléans, entre autre. « Je suis en colère. Ce que je vois me scandalise ! C’est inacceptable ce qu’on voit là, il y a des bailleurs sociaux, des grands acteurs économiques, qui louent 500 ou 600 euros des appartements où depuis un an les toits n’ont pas été refaits ! Il faut être là, au milieu de celles et ceux qui sont dans la détresse et la colère. Je veux qu’on accélère les travaux. Les écoles n’ont pas toutes réouvertes et suffisamment vite (…) parce qu’on a préféré faire des travaux ailleurs, ce n’est pas acceptable. Nous allons mettre la pression sur la collectivité pour que la planification des travaux se fasse ».

D’autant plus qu’en visite dans ce quartier, le président fut accueilli tel un sauveur. Se voulant très accessible, certains habitants l’on pris par la main lui faisant la désolante visite. Au contact des habitants, Emmanuel Macron échangea également avec la jeunesse, dont un ancien braqueur à qui il donna quelques conseils. La fameuse photo polémique fut donc prise à l’initiative de cet ancien délinquant, qui la publia sur son réseau social. L’on y voit le président tout sourire entre deux jeunes hommes, dont l’un, un étudiant, faisant un doigt d’honneur, pour revendiquer une allure gangster. Les médias s’en emparent, et s’enchaînent des messages de soutien ou des avis négatifs de milliers d’internautes sur les réseaux sociaux. Ce jeune homme ne semblait nullement conscient de l’ampleur médiatique d’un tel geste, surtout à côté d’un homme politique de haut rang.

Et c’est bien par ce côté naïf ou maladroit de son compagnon d’image que Macron souhaita mettre fin au langage de vipère de ses détracteurs. Des détracteurs qui soulevèrent le politiquement incorrecte du président sur la sphère politique principalement. La fureur de l’opposition hypocrite en éveille pour influencer l’opinion publique, extrapolant les conséquences de la fameuse photo, mettant à mal l’image non conventionnelle d’un chef de l’Etat. Bien entendu, celle qui profita de ce bâton tendu fut une certaine Marine Le Pen. Et les commentaires de sa démarche ne manquèrent de faire réagir les internautes.
« Marine Le Pen diffuse la photo et tous les médias aux ordres suivent … pas un mot sur les habitants de l’île, leurs problèmes, les solutions apportées. Non juste du racisme, de l’homophobie, la honte quoi avec la complicité des médias qui sèment la haine. La honte de la France se sont ces médias arrogants, envieux, méprisants, sans aucun respect… à la solde des extrêmes dont ils diffusent les trucs à la con qu’ils leur transmettent . »

En effet, lors d’une conférence de presse, un journaliste de CNews revient sur le tollé médiatique de cette grossière photo. Du fait que le président sut garder son légendaire contrôle, sa tête froide et répondit de la manière la plus humaniste possible aux polémiques lancées par la responsable du parti d’Extrême droite, jugeant sa photo d'« impardonnable ». La réponse du président est elle aussi tout aussi mémorable. Non seulement, il tacla directement Marine Le Pen mais la remit à sa place en douceur, avec la plus grande sagesse et fermeté.
« Marine Le Pen n’est pas avec le peuple […] Et plutôt que d’en faire des espèces de prétextes pour alimenter un discours de haine ou de peur, il faut qu’on arrive à en faire une chance. Ce jeune dont vous parlez, quelques minutes après on était en bas au milieu des immeubles. Et il y a une dame qui est venue me voir et elle m’a dit ‘ma fille est handicapée et voudrait vous embrasser’. Elle était très loin, j’étais déjà très en retard, je ne pouvais pas le faire. J’ai pris les deux jeunes, celui qui sortait de prison et celui qui manifestement a fait ce geste… qui est en CAP, lui fait des études et veut avoir un travail. Je leur ai dit d’aller chercher la petite et ils l’ont apporté pour que je l’embrasse. Il faut arrêter de penser que dans notre jeunesse parce qu’elle est d’une certaine couleur, parce qu’elle a un moment fait des bêtises, il n’y a rien en tirer. C’est l’inverse. »

Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. [1 Timothée 4 v.12 - La Bible]

Ce verset biblique vient conforter les paroles empreintes de sagesse de notre Président. En effet, quelles que soient les erreurs d’un Homme, personne dans ce monde ne devrait être catalogué dans une case méprisante ni un stéréotype. Voir son avenir scellé à jamais par quelques individus sans bonté de coeur. Car Dieu donne à tout Homme, malgré ses fautes, la possibilité de choisir une nouvelle voie. Choisir la Vie et l’instruction selon les valeurs bibliques premièrement, ayant notamment été à la source de toute civilisation. Ou encore, les bons conseils d’âmes bienveillantes et charitables, là encore sources de l’infime présence de Dieu en tout Homme. Dieu donne à tous, le choix d’abandonner ses mauvaises voies et de le suivre pour vivre une nouvelle vie, en Christ Jésus l’incarnation du salut pour l’humanité.

De ce fait, Dieu seul a le dernier mot sur le salut et l’avenir de sa création. Et aucun Homme se doit de réduire l’identité de son prochain en fonction de son statut social, identitaire, de sa condition de vie ou de ses actes passés et présents. Une règle divine reprise dans les fondamentaux des droits de l’Homme tout de même. Plus encore lorsque cet être se doit de faire ses preuves pour construire sa vie sociale et professionnelle. Tel que ce jeune homme et son doigt d’honneur, se voulant fun. Car de la même manière que le Christ redonna la vie à son ami Lazare, la vue aux aveugles, une vie nouvelle aux désireux criant son nom et sa visite jusqu’à ce jour, il est encore possible à toute âme d’être transformée.

Diviser pour mieux régner ne marche pas à tous les coups !

Cette conscience évangélique, humaniste et volontaire, maitrisée par notre président vint complètement changer la donne de cette rocambolesque photographie. Alors que Marine Le Pen se voyait brandir l’image d’un président incompétent, son manque d’humanité légendaire lui revint presque irréfutablement à la figure. Une nouvelle fois, elle se retrouve mise sur le banc de touche, elle qui s’était trouvée un nouveau cheval de guerre pour entrer en conflit médiatique avec un président, gérant d’une main de maître la manipulation médiatique.

Pour conclure d’un point évangélique, Dieu connaît également les qualités qu’un bon leader se doit de posséder. Une attitude qui rassemble et le sentiment de bonté pour son prochain, sans jugement ni autre, en font partie. Des qualités qui font défaut à celui qui les méprisent. Marine Le Pen en fait les frais depuis des décennies ; malgré sa bonne volonté à vouloir redorer son image. La haine de l’autre n’est bon pour personne, du moins lorsque le peuple refuse de se laisser emporter par des sentiments de haine. Diviser le peuple et les opinions pour mieux régner, des actes s’apparentant aux oeuvres du mal et de sa farouche haine pour la créature de Dieu. Qui pour arriver au déséquilibre des pays, fait naître des vices entre les peuples, afin de les garder dans la division.

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