Pédophilie dans l’Eglise catholique : le Vatican complice de dissimulation ?

Durant des décennies, le corps ecclésiastique catholique a, semble-t-il, pris soin de camoufler ce qui fut perpétré dans l’ombre du clergé et qui finit par retentir comme un véritable scandale il y a quelques mois, plaçant le Vatican en porte-à-faux.
L’iniquité qui manifestement ne parvient à s’extirper des rangs du clergé catholique a certes déjà été livrée à la lumière, mais n’aura jamais autant choqué qu’aujourd’hui. Et pour cause, la pédophilie des prêtres aurait atteint son paroxysme.

L’église catholique de Pennsylvanie entachée

Ce fut la révélation de cet été. En milieu du mois d’août, nous apprenions qu’une enquête menée par un grand jury composé pour l’occasion de 23 jurés populaires, aurait permis de mettre à jour des abus sexuels perpétrés par 301 prêtres sur plus de 1000 enfants. Des atrocités qui auraient été couvertes par l’Eglise catholique. En l’occurrence, ce seraient les prêtres de l’Etat de Pennsylvanie qui auraient dissimulé les abus sexuels qu’ils commettaient sur des enfants. Cette enquête menée durant deux ans se conclut par un rapport final de 884 pages, après examen des archives des diocèses, auditions des victimes et interrogations des prêtres. Les détails des sévices commis sur une période de 70 ans y seraient glaçants.

Le choc est profond parmi les paroissiens et les hommes d’église, la colère est ressentie parmi le public. Certains fidèles catholiques auraient même entrepris de se faire débaptiser.
Pour le procureur général de Pennsylvanie en charge de l’affaire, Josh Shapiro, le Vatican était au courant et aurait contribué à la dissimulation des faits. En effet, comme le rapporte le Figaro, les autorités épiscopales ont documenté des cas d’abus sexuels et ont souvent envoyé les informations à des responsables basés à Rome.
De plus, la publication du rapport final aurait fait sortir de leur silence de plus nombreuses victimes encore ; plus de 733 appels auraient été reçus en seulement deux semaines sur la ligne téléphonique spéciale mise en place. Pour le procureur, les victimes pourraient être encore bien plus nombreuses que cela.

Face à la tempête interne comme médiatique déclenchée, le Vatican a exprimé sa ‘honte’ et sa ‘colère’, disant vouloir « éradiquer cette horreur tragique qui détruit la vie des innocents ». Convaincant ? Pas tant que ça pour le procureur Josh Shapiro. Celui-ci s’est exprimé plus précisément sur la question ; « Il y a des exemples spécifiques pour lesquels, lorsque les abus ont eu lieu, les prêtres mentaient aux paroissiens, mentaient aux forces de l'ordre, au public, mais ils documentaient tous les abus dans des archives secrètes qu'ils partageaient souvent avec le Vatican ». Ce triste coup d’éclat de l’église catholique de Pennsylvanie a conduit les Etats de New York, du Nouveau Mexique et du Missouri à ouvrir des enquêtes respectives sur l’église catholique.

De l'autre côté de l'Atlantique

Si aucune enquête d’une telle envergure n’a été ouverte, la France n’est guère épargnée de tels faits divers.
Un des derniers en date remonterait au mardi 18 septembre dernier. A Rouen, le prêtre Jean-Baptiste Sèbe, âgé de 38 ans, s’est suicidé au sein de son église. Originaire de Strasbourg, le prêtre avait été ordonné en 2005 et officiait à la paroisse Saint-Jean XXIII de Rouen Nord, remplissant également le rôle de directeur du centre de théologie universitaire et du service de formation permanente.
Son suicide bouleversa ses pairs mais fit éclater à la lumière des faits présumés choquants. Car l’on apprenait par la suite, qu’il était au cœur d’une plainte pour agression sexuelle sur une jeune fille. Une plainte formulée et adressée par la mère de la présumée victime, à l’archevêque de Rouen. Or les faits présumés n’auraient jamais été portés à la connaissance de la police, qui n’apprit les accusations qu’après le suicide de l’homme d’église.

Ces informations, le directeur de la communication du diocèse de Rouen a précisé ne pouvoir ni les confirmer ni les infirmer. De son côté, dans un courrier adressé aux prêtres du diocèse, l’archevêque de Rouen, Dominique Lebrun a écrit être dans « l’incompréhension d’un tel geste même si je savais qu’il connaissait un moment difficile ».

Un péché qui a la cote chez les prêtres

Ils clament leur vœu de chasteté, se disent fièrement mariés à Dieu ; mais pourtant abusent sans compter non de femmes mais de nombreux enfants. Brisant ainsi leur innocence, et pour beaucoup anéantissant leur avenir. Des pauvres victimes qui en viennent à culpabiliser, se terrer dans le silence et la souffrance, marquées pour toujours. Parfois, se suicident… Etrange comportement d’évêques, bien aux antipodes des valeurs de leur époux ! Comment expliquer de tels abus pervers, abjectes, une activité sexuelle illicite qui s’est infiltrée dans le corps catholique et perdure depuis des décennies ?
Chers lecteurs, vous seriez frappés par ce que l’apôtre Paul déclare dans sa lettre aux Romains chap. 1. versets 18 à 32. A une telle révélation, il n’y a pour ainsi dire, rien à ajouter. Lisons ensemble quelques passages clés, qui je vous l’assure vous éclaireront sur la situation.

La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive […] Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous ; 1:23 et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. 1:24 C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté, selon les convoitises de leurs cœurs; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !

Poursuivons…

1 :28 Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes […] dépourvus d'intelligence, 1:31 de loyauté, d'affection naturelle, de miséricorde. 1:32 Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.

Ces atrocités commises contre des enfants ne sont pas à prendre à la légère ; d’autant plus que se cacherait dans l’ombre une complicité de la part du Vatican. L’on se demande ce que de plus grave encore cette institution religieuse renfermerait dans ses placards.
Mais notre prière, chers lecteurs, s’adresse à Dieu, notre Père dans les cieux, pour qu’il manifeste sa justice pour toutes ces victimes abusées par les convoitises et l’impureté des Hommes et fasse davantage éclater à la lumière ce qui est perpétré dans les ténèbres.

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