Le confinement : une double peine pour les plus démunis

Le début de cette année fut bien sombre, nous l’avons constaté, tout peut arriver, les évènements qui se sont enchainés ont bouleversé notre monde. On parle d’une crise sanitaire, un virus qui a touché une grande majorité de nations. Du plus petit au plus grand, du riche au pauvre, il n’a épargné jusque-là personne et a enregistré un nombre considérable de pertes humaines au niveau mondial. Le choc est tel que même les professionnels de santé sont encore surpris et confus pour trouver un remède qui parviendrait à stopper les effets de ce coronavirus. Cette situation a conduit plusieurs pays dans de profondes tribulations, qu’il est même encore difficile de vraiment réaliser l’étendue de cette crise.
La vérité est que face à ce que nous appelons une crise sanitaire, nous voyons combien nous sommes vulnérables et nous avons besoin de l’aide de Dieu, de son soutien, sa faveur, en ces jours mauvais, pour surmonter cette présente difficulté. Car notons que cette situation échappe à notre contrôle et le mieux, comme l’ont précisé les spécialistes et nos dirigeants, est de se préserver et limiter sa propagation.

Une double peine pour les plus démunis

Il est évident que ce dont nous avons besoin, c’est d’être forts et solidaires face à cette guerre sanitaire, mais comme beaucoup d’entre nous s’interrogent : comment réellement y parvenir lorsque les conditions de vie ne suivent pas ? Si pour un bon nombre d’entre nous la situation est relativement calme et monotone, pour d’autres elle est bien plus pénible. Des sans-abri qui ne peuvent pas tous se protéger et même sanctionnés pour avoir soi-disant enfreint les mesures de sécurité, aux personnes qui vivent dans des logements exigus. Une situation pénible qui concerne aussi ceux qui sont répudiés, oppressés voire rejetés en particulier certains soignants en première ligne dans cette guerre sanitaire. Par exemple, le cas d’une infirmière atteinte du virus qui a été sommée de quitter son logement par crainte qu’elle contamine ses voisins et le propriétaire.

Quoique requiert cette crise, s’il nous faut beaucoup de prudence, il nous faut également de l’amour, car ce n’est qu’avec amour que nous pourrons réellement surmonter cette épreuve en faisant cas du plus petit au plus grand. Il est également question de veiller les uns sur les autres et unis dans cette épreuve parce que notre amour serait suffisant pour que l’Eternel Dieu l’aperçoive et nous couvre de sa grâce. L’on s’accorde à penser que ce virus est un moyen pour nous de revenir au fondamental, c’est-à-dire de revenir vers Dieu, et il est évident que nous devons avoir recours à lui car il est le seul à nous protéger et nous guérir de ce virus meurtrier par sa main puissante.

Un mois jour pour jour de confinement s’est écoulé, et nous avons encore un long chemin à parcourir et seul Dieu sait combien cette route s’avérera rude pour certains avec le risque d’une nouvelle prolongation pour mieux se préparer à l’après-guerre. Pour rendre moins pénible cette crise, plusieurs questions se sont posées notamment : comment nous préserver et aider au même moment les plus fragiles ? Pour cela, plusieurs actions ont déjà été employées pour les soutenir, et l’Armée du Salut propose également un moyen pour chaque citoyen d’accorder aux sans-abri un accès à l’électricité en laissant tout simplement dépasser une rallonge électrique pour leur permettre de brancher leurs téléphones ou autre objet qui nécessite un branchement électrique. Un geste banal et simple mais qui signifie certainement beaucoup pour qu’ils tiennent le coup pendant cet isolement.
Aujourd’hui notre prière est que la faveur de Dieu soit avec nous et davantage pour ceux qui peinent en ces jours.