Une fusillade meurtrière au Canada fait 23 morts

Les nouvelles depuis le début de l’année sont de plus en plus mauvaises et le Canada a connu ce week-end dernier la pire tuerie jamais perpétrée sur son sol, qui a tué 23 personnes dans la région canadienne de la Nouvelle Ecosse. Parmi les victimes, se trouvaient l’assaillant et une policière, mère de famille. Selon la police, le bilan pourrait certainement encore s’alourdir. Réputé pour son faible taux de criminalité, le Canada n’a connu que deux faits aussi violents en 1989 et 2018.
« C'est avec tristesse que j'ai appris l'acte de violence insensé qui a été perpétré en Nouvelle-Écosse et a coûté la vie de nombreuses personnes, y compris celle d'une membre de la Gendarmerie royale du Canada », s’est exprimé le premier ministre Canadien, Justin Trudeau.

Les faits se sont déroulées samedi 18 avril en fin de soirée dans la petite commune rurale de Portapique, à environ 130 kilomètres de Halifax. Des victimes ont été découvertes dans une maison par la police, qui a été dépêchée sur place après un signalement. En plein confinement, ce massacre a affecté toute cette province, la moins peuplée du pays, où les habitants ont été priés « de s'enfermer chez eux, voire de se réfugier dans leur sous-sol, alors que l'homme en fuite était armé et dangereux ».

Rien jusque-là ne semble expliquer l’acte ni les motivations de l’assaillant. Pour Justin Trudeau, « la tragédie n'aurait jamais dû se produire. La violence n'a jamais sa place dans notre pays ». Et le Premier ministre de Nouvelle-Écosse, Stephen McNeil s’est également exprimé qualifiant cet acte des plus violents et insensés dans cette province. Si la piste d’un acte terroriste n’a pas été écartée, elle n’est cependant pour l’heure privilégiée et il est aussi difficile pour les services de police de déterminer si cette tuerie a également un rapport avec la crise actuelle.

Tim Krochak La Presse canadienne

Si nous pensions que cette crise actuelle pouvait souder les Hommes entre eux, le fait est que la violence et l’animosité demeurent toujours. Or pour surmonter cette crise qui menace la survie de l’humanité, il nous faut de la prudence et de la bienveillance les uns envers les autres. Car il semblerait que quelque chose de mauvais se soit introduit dans notre monde pour le ravager, tout comme l’avait annoncé l’apôtre Jean dans l’Apocalypse : malheur à vous, habitants de la terre et de la mer, car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il lui reste peu de temps. [Apocalypse 12 v. 12].
Il se cacherait d’une certaine façon derrière ce virus pour faire périr le plus d’Hommes possible. Toutefois derrière ces temps éprouvants, cette haine et ces violences, il y a un message d’espoir qui nous est transmis, à savoir que Dieu n’est pas sourd, ni insensible face à notre douleur et tout comme il couvre les siens de son amour et de sa grâce, il veille sur sa création pour la protéger des griffes du méchant.

L’assaillant se nommait Gabriel Wortman, âgé de 51 ans, exerçant la profession de prothésiste dentaire. Il était propriétaire d’un cabinet d'orthodontie à Dartsmoutth. Si les informations relayées n’ont pu clairement identifier les origines de l’assaillant ni les causes de sa folie meurtrière, il aurait semé sur son passage un vrai carnage, se serait servi d’un véhicule semblable à ceux des forces de l’ordre et aurait porté l’uniforme des agents de police. D’après les informations rapportées par les médias, il aurait été finalement appréhendé et abattu dimanche en fin de matinée près de l'aéroport de Halifax, après 12 heures de chasse à l’homme. Une enquête a été ouverte par l'équipe d'intervention en cas d'incidents graves de la Nouvelle-Écosse, « une agence indépendante chargée d'enquêter sur les incidents graves impliquant la police », car il y aurait quelques points à éclaircir notamment les motivations de M. Wortman.

A tout instant, tout peut arriver. C’est cette vérité constante qui nous pousse continuellement à remettre nos vies entre les mains de Dieu, car ne sachant ce que nous réserve le lendemain, nous avons besoin de demeurer sous son abri et nous reposer à son ombre [Cf. Psaume 91 v.1].