Suicide de Delphine Pader : L’ex-surveillante pénitentiaire face à la dure réalité de la justice

Il y a un mauvais vent en France, et nous le constatons de plus en plus. Voyez l’enchainement de tous les nombreux problèmes soulevés au sein de la justice, du gouvernement et de la police et même du service pénitentiaire.
Et aujourd’hui, nous apprenons le suicide d’une ancienne surveillante pénitentiaire dans la ville de Douai. Elle s’appelait Delphine Pader.
«’Elle était à bout face à une justice qui n'avançait pas’, déplore son mari Jérôme Pader. », rapporte BFMTV.

L’ancienne surveillante pénitentiaire âgée de 50 ans s’est donnée la mort en fin juillet dernier, ne supportant plus la procédure d’instruction trop longue et la fausse accusation dont elle dénonçait avoir été victime. Pour cause, en 2018 elle a été accusée d’avoir introduit des explosifs dans la prison de Douai en vue d’aider un prisonnier à s’évader, une accusation appuyée par une prétendue vidéo d’un détenu. Bien que l’expertise n’ait prouvé l’existence de cette vidéo, Delphine Pader était toujours considérée comme « présumée » coupable aux yeux de la justice. Pourtant, libre mais sous contrôle judiciaire, entourée de sa famille et ses proches, l’ancienne surveillante entama une grève de la faim, pour faire avancer son dossier, un geste sous forme de cris de désespoir pour enfin faire entendre sa situation. Mais en vain, la lenteur de la justice aura eu raison d’elle.

Pourtant, le cas malheureux de Delphine Pader n’était pas le plus à plaindre. Quand nous voyons comment les prisons Françaises regorgent de détenus dont la présomption d’innocence a été bafouée. Des personnes mises en examen et en détention provisoire, incarcérées pendant plusieurs années, loin de leurs familles, et qui ne cessent de clamer leur innocence.
Delphine Pader a fait face en partie à la dure réalité de nombreux détenus qu’elle surveillait. Un revers difficile à accepter pour elle, pour ses proches, sa famille, son époux qui souhaite aujourd’hui laver l’honneur de sa femme. « Avec son fils, et sur les conseils de leur avocat Me Damien Legrand, il va prochaine déposer une requête contre l’Etat pour faute lourde. Nous voyons deux dysfonctionnements dans cette procédure: la violation du principe de présomption d’innocence et le délai irraisonnable », rapporte BFMTV. Le suicide de Delphine Pader permettra-t-il de secouer cette justice et ses procédures lentes ? Où ne serait-ce qu’un coup de pied dans un bac de ciment ?

« […]la violation du principe de présomption d'innocence et le délai irraisonnable »

Ces deux principes non respectés sont-ils les leitmotiv de la justice Française pour broyer les vies de ceux qu’elle accable ? Ils sont tellement nombreux à affronter l’horreur de ce système judiciaire Français. N’offrant pour beaucoup que railleries, moqueries, méchanceté, haine et injures.

Beaucoup pourront en témoigner, cette machine policière-judiciaire-pénitentiaire volent des années de vie par des procédures interminables, écrase par une partialité parfois transparente, jette l’opprobre sur beaucoup d’innocents au point de les tuer.
Ce système peut tout vous prendre, peut vous détruire. Il faut beaucoup de force, de courage et de foi pour en sortir vivant.
Car c’est Dieu qui rend la véritable justice lorsqu’on attend patiemment son secours.
« Vous n'aurez point égard à l'apparence des personnes dans vos jugements; vous écouterez le petit comme le grand; vous ne craindrez aucun homme, car c'est Dieu qui rend la justice. Et lorsque vous trouverez une cause trop difficile, vous la porterez devant moi, pour que je l’entende. » [Deutéronome 1 v. 17 Bible]

Quand un innocent est dans le viseur de la justice des Hommes, il convient de s’appuyer sur la justice de Dieu qui donne la force de ne pas être ébranlé et de se relever.
Nombreux sont les prisonniers qui se tournent vers la foi pour maintenir le cap, pour nourrir leur volonté de se battre, car sans Dieu, l’Homme n’a plus pied et sombre dans les tourments les plus profonds.
« Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, Il délivre les captifs et les rend heureux; » [Psaume 68 v.6]
Car l’acharnement judiciaire est bien réel, mais beaucoup l’ignorent. L’injustice de cette justice l’est tout autant, mais nombreux encore aveuglés par un idéal de la justice ne reconnaissent ses failles destructrices.
En vérité, tout Homme devrait avoir le droit à une justice équitable, qui considère réellement la présomption d’innocence et qui agit sans partialité. Hélas…

Dans une lettre d’adieu à son fils, Delphine Pader explique qu’elle ne supportait plus d’être traitée de criminelle. Une triste réalité partagée par beaucoup d’innocents ici en France qui peuplent les prisons. Cette réalité est insupportable pour des milliers de personnes et leurs familles, victimes du mépris et du désintérêt de la justice qui par simples soupçons enchaîne des vies durant des années.
Nous sommes beaucoup touchés par ce qui est arrivé à Delphine Pader et souhaitons beaucoup de courage à sa famille !
Que reste-il à faire si ce n’est prier et agir pour un changement !

La Rédaction