Nicolas Sarkozy à nouveau face à la justice

Nicolas Sarkozy est à nouveau face à la justice. Il était entendu le 5 décembre à la cour d’appel de Paris dans le cadre de l’affaire des écoutes dite « Bismuth ». En première instance, il avait été jugé en mars 2021 et condamné à 3 an d’emprisonnement dont un an ferme. Une première pour un ancien chef d’état Français de la Ve république. Il serait également sous le coup d’une autre condamnation et visé par plusieurs enquêtes.

Dans l’affaire dite des « écoutes », M. Sarkozy est mis en cause pour corruption et trafic d’influence, accusé d’avoir corrompu l’ex magistrat Gilbert Azibert pour détenir des informations sur les enquêtes le visant par l’intermédiaire de son ancien avocat Thierry Herzog. Sans surprise, il nia toute implication et dénonça des « infamies ». Rappelons-nous encore de cette fameuse affaire des financements libyen de sa campagne présidentielle de 2007, dévoilée par Médiapart en 2012.
Mis en examen en 2018 pour corruption passive, recel de détournement de fonds publics et financement de campagne électorale, pour financer sa campagne de 2007, il aurait reçu 50 millions d’euros de la part de Mouammar Kadhafi. En 2020, il est mis en examen pour association de malfaiteurs. Quant à l’affaire Bygmalion en septembre 2021, il avait été également condamné en première instance à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel pour financement illégal. Lors des élections de 2012, son ancien partie l’UMP aurait établi des fausses factures avec l’aide de l’agence Bygmalion pour couvrir ses dépassements de frais de campagne. Les magistrats l’ont jugé responsable d’avoir dépassé le seuil légal des dépenses.

La liste est longue, les faits dont il est accusé sont nombreux. On cite encore l’affaire sur le conseil en Russie, selon l’enquête ouverte en été 2020 pour déterminer s’il « se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles ». Il est soupçonné de trafic d’influence. L’enquête est actuellement en cours, tout comme celle ouverte en 2019 pour des soupçons de corruption avec l’UEFA et le Qatar. Cependant pour l’affaire Woerth - Bettencourt sur le financement qu’il aurait reçu de la milliardaire Liliane Bettencourt pour les élections régionales de mars 2010, la justice a finalement abandonné les poursuites. Et en ce qui concerne les sondages de l’Elysée grâce à son immunité présidentielle, il n’a jamais été mis en cause.

Depuis son retrait de la vie politique en 2016, Nicolas Sarkozy vit sa retraite sous pression judiciaire. La justice semble plus que déterminée à faire la guerre à l’ancien chef d’état. Et le combat est loin d’être gagné. Les affaires sont complexes, et les preuves récoltées semblent pour la plupart l’incriminer. Mais il est évident qu’il y a quelque chose qui se trame, si la possibilité d’un complot mené contre lui est évoquée, on ne peut que remarquer cet acharnement judiciaire dont il semble être victime et cette volonté hargneuse de le condamner.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit-on. Nicolas Sarkozy n’a cessé depuis ce déferlement d’accusations, de clamer son innocence. Même si l’on peut penser que ces révélations en chaîne seraient le prix de ses présumés actes passés.
C’est ainsi que devant Dieu, tout acte est à nu et ne reste caché éternellement. « Car mes yeux sont attentifs à toutes leurs voies, Elles ne sont point cachées devant ma face, Et leur iniquité ne se dérobe point à mes regards. » [Jérémie 16 v 17]
Il est très difficile de déterminer ou non sa culpabilité. Mais nous savons que les complots judiciaires comme l’acharnement judiciaire existent bien ! Qu’à cela ne tienne, qui peut donc juger de manière équitable et droite si ce n’est Dieu seul qui connaît les profondeurs de nos pensées, et devant qui rien ne demeure caché.

La Rédaction

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