Mort de Thomas à Crépol : recrudescence d’une violence sans limite

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Société

L’information a fait grand bruit. Dans la nuit du 18 au 19 novembre dernier, Thomas, un jeune adolescent de 16 ans décède suite à une agression à l’arme blanche lors d’une bagarre à la sortie du bal du village. Une tragédie qui, jusqu’à ce jour suscite colère et tristesse. Cette effroyable agression avait plongé les habitants de Crépol dans l’incompréhension et une douleur profonde.

Pour rappel, les faits ont eu lieu dans ce petit village du Nord de la Drôme lors d’une soirée organisée par le comité du village. Tout a commencé lorsqu’une dizaine de jeunes se sont introduits dans la salle des fêtes et s’en seraient pris à près d’une vingtaine de personnes dont le jeune Thomas Martin qui a été mortellement blessé par des coups de couteau. Touché à la gorge et au cœur, il décède lors de son transfert en hélicoptère. 16 autres personnes ont également été victimes des assaillants.

Si le mobile de cette agression est encore flou, neuf personnes ont été interpellées, mises en examen et six d’entre elles incarcérées. Entendus par les enquêteurs, aucun d’entre eux n’a reconnu les faits. « À ce stade, l’élucidation des faits commis à Crépol n’est pas achevée », informait le procureur de la République de Valence, Laurent Caigny. Sur les 104 témoins entendus par les enquêteurs, neufs d'entre eux affirment avoir entendu des « propos hostiles aux blancs », 12 auraient également entendu des expressions comme « ça plante » et cinq autres des menaces de mort. Certains témoins auraient aperçu les suspects plus tôt dans la soirée. Cependant deux voitures à vive allure auraient été vues en fin de soirée. L’altercation mortelle aurait ensuite eu lieu après une remarque anodine.

Cette soirée a viré au cauchemar. Un drame qui a marqué les villageois de Crépol et plus particulièrement les étudiants et enseignants du lycée Dauphiné de Romans-sur-Isère. Une cellule avait été mise en place au sein de l’établissement ; des recueillements et une minute de silence avaient été organisés pour le jeune Thomas, un « garçon très gentil, très discret, un peu rigolo qui n'était pas un chercheur de bagarre », avait décrit un de ses camarades de classe.

Comment imaginer la douleur de ces parents qui après ce qui devait être une belle soirée ne reverront plus leur fils. La violence circule, le mal, la haine, et tout esprit meurtrier. Il est si important de prier et remettre constamment ses enfants, sa famille, entre les mains de Dieu pour une sécurité infaillible dans ce monde de brut. Aujourd’hui un suspect est désigné pour avoir porté le coup fatal mais rien n’est clairement établi. Pour la vérité et la justice, nous prions que l’enquête puisse le déterminer. Pour la paix de cette famille, nous prions le Père des Cieux de leur apporter son amour, sa consolation.

La violence et la haine se sont accrues dans les cœurs refroidissant l’amour d’un grand nombre [Cf. Matthieu 24 v.12 - Bible]. L’écrivain Léon de Tolstoï disait que « ce n'est pas la violence, mais le bien qui supprime le mal.». Une situation qui doit pousser l’Eglise de Jésus-Christ à prier pour que l’amour de Dieu (re)gagne les cœurs. La Bible dit que « L'amour ne fait point de mal au prochain : l'amour est donc l'accomplissement de la loi. » [Romains 13 v.10]
Puisse Dieu répandre son amour au milieu de nous pour que nous parvenions à cohabiter avec amour et bienséance tout en rejetant le mal qui engendre toutes ces violences. Ainsi « à la violence, on ne répond pas par la violence, on répond par la justice. À la violence, on ne répond pas par la division, on répond par la détermination », s’était exprimé le porte-parole du gouvernement.

La Rédaction

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