Le jeûne : une nouvelle thérapie face à la maladie ?

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Société

Quand la maladie est au rendez-vous et détruit tout sur son passage, elle n’a aucune pitié et fait de nombreuses victimes. Chaque jour, un nombre incontestable de personnes perdent la bataille. Mais face à ces pertes, la médecine, elle, n’abandonne pas le combat. Entre remèdes et vaccins, de nombreuses recherches ont été faites, pour au mieux traiter nombre de pathologies. Dans sa progression et forte de l’avancée scientifique, la médecine a pu répondre à plusieurs énigmes, notamment la quête d’antidotes pour certaines maladies dites à une époque incurables. Du 19ème siècle à ce jour, certaines maladies infectieuses telles que la peste, la grippe espagnole, etc., furent éradiquées grâce au progrès de la médecine, mais aussi via les plans d’hygiène mis en place dans notre mode de vie. Car celui-ci subit un bouleversement par la modernité de notre civilisation. Les médecins nomment ainsi les « maladies de civilisation », toute maladie qui touche une grande partie de la population.

Obésité, diabète, cancer, allergies et bien d’autres. Sans doute des conséquences néfastes de la pollution, du tabagisme, et autres alimentation malsaine. Mais entre également en ligne de compte la consommation de certains médicaments à effets secondaires, donc nocifs provoquant fatigue, lourdeur, nausées, vertiges, palpitations, que des sensations gênantes qui viennent s’ajouter à la souffrance du patient. C’est pourquoi, certaines personnes accordent plus d’estime aux remèdes naturels, plébiscités pour leur simplicité et pureté. Il est d’ailleurs bien connu que l’air des champs est bien meilleur que l’air pollué des villes, où circulent toutes formes d’infections, maladies, stress, etc.

Toujours côté maladie, parlons cancer. Cette maladie foudroyante qui survient d’un dysfonctionnement au niveau de certaines cellules de l’organisme, qui se mettent à se multiplier de manière anarchique et à se reproduire, d'abord localement, puis dans le tissu avoisinant, et enfin à distance où elles forment des métastases (qui correspondent à des cellules qui se sont échappées du cancer initial pour atteindre un organe plus éloigné, se développant ainsi à distance du cancer primitif, Ndlr). Sur le plan médical, le mot « cancer » désigne un groupe de maladies très différentes les unes des autres. Très répandu à travers le monde et selon les modes de vie le cancer varie. En Asie, les cancers de l’estomac, de l’œsophage et du foie sont plus fréquents, à cause d’une alimentation trop salée, fumée et marinée. Cependant en Afrique subsaharienne, les cancers du col de l’utérus et du foi sont bien plus répandus à cause des virus de l’hépatite et du papillome humain. Du côté de l’Amérique du nord ainsi que l’Europe, le tabagisme et une mauvaise alimentation accroissent considérablement le taux de de cancers du poumon, du sein, de la prostate et du côlon, qui font rage.
Jusqu’à présent les médecins ne peuvent prédire avec certitude l’évolution du cancer ni les chances de survie pour une personne, mais selon une enquête menée en France, plus d’1 patient sur 2 reste en vie cinq ans après avoir reçu le diagnostic. Il a été également constaté qu’un nombre important de personnes guérit totalement du cancer. Même si le taux de guérison dépend du type de cancer, son étendue au moment du diagnostic, de la malignité des cellules, le progrès de la médecine a fait naître plusieurs traitements. Chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie et des nouveaux traitements ciblés, ceux-ci sont à l’origine de 70% du succès de la chirurgie, 20 % pour la radiothérapie et 10 % pour la chimiothérapie.

Saviez-vous que le cancer raffole du sucre ? Étonnant ! Nous étions loin d’imaginer une telle information. C’est pourtant bien ce que le Dr. Otto Wartburg et d’autres experts de la santé révélaient en 1920. Non seulement le sucre nourrirait les cellules cancéreuses, mais il causerait aussi la croissance de la maladie. Ce qui a amené des chercheurs à proposer des régimes aux patients. Un régime pauvre en glucides mais riche en graisses et en protéines, appelé régime de cétogène.
Pas de sucres, de céréales, gâteaux, pâtes, riz, ni de pommes de terre, mais très peu de fruits, uniquement de la viande grasse, des poissons gras, des œufs entiers, des noix, de l’huile d’olive, de l’huile de lin et quelques légumes. Selon des tests réalisés sur cinq patients, les effets du régime eurent un résultat positif, les patients sont restés en vie, leur condition physique s’est stabilisée voire améliorée, la maladie s’est stabilisée car la tumeur a arrêté de grossir. Maintenant que nous avons pris connaissance de cette étude nous pourrons déjà commencer à prêter plus attention à notre alimentation.

Ceci dit une autre découverte aussi efficace et peu coûteuse a été dévoilée il y a 50 ans.

Cette nouvelle thérapie louée par les religions, peu répandue chez la science, que l’on nomme le jeûne. Souvent défini par une privation totale ou partielle de nourriture, le jeûne est une pratique que beaucoup de chrétiens et musulmans utilisent non pour se soigner, mais dans le but de se rapprocher plus de Dieu. Se privant de toutes formes de penchants ou de nourriture, dans un moment de prière, ils se livrent à de bonnes œuvres et attitudes pour au mieux plaire à Dieu. Ce jeûne reste plus ou moins similaire à celui utilisé par les médecins mais ce qui le diffère est la prière. En Russie, Allemagne et aux Etats-Unis, des chercheurs ont exploré la piste du jeûne. Selon leurs découvertes, cette méthode serait efficace pour soigner et guérir certaines maladies, notamment les maladies de civilisations, diabète, rhumatismes, asthme, allergies, hypertension, etc. Les résultats de cette expérience sont convaincants, en Sibérie dans le centre de Goriachinsk la pratique est d’ailleurs courante.
Les patients encadrés, prennent part à cette nouvelle manière de se soigner, en ne s’abreuvant que d’eau ; durant une cure qui peut durer douze jours en moyenne. Pour les médecins, le jeûne stimule les capacités curatives de l’organisme et serait d’une aide pour neutraliser les effets secondaires des traitements, en particulier ceux du cancer. Le constat est épatant, 2/3 des patients affirment voir disparaître les symptômes de leur maladie, après une ou plusieurs cures. Malgré la difficulté pour le corps de s’adapter à cette restriction, une fois l’étape de l’adaptation passée, certains patients déclarent se sentir mieux et moins fatigués. Cette découverte est une innovation et une évolution de la médecine. Et pour beaucoup de patients, une heureuse nouvelle.

Bien au-delà de ce que nous pensions, le jeûne a des bienfaits sur la santé, il améliore les conditions physiques, réduit la masse grasse, les risques de diabète et génère bien d’autres points bénéfiques pour notre organisme. Toutefois l’application du jeûne à des fins thérapeutiques reste un sujet controversé. Car pour d’autres professionnels, la pratique du jeûne comporte également des risques pour le corps, et ils estiment qu’il doit être appliqué sous la supervision d’un médecin.

Voici le jeûne auquel je prends plaisir: Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés, Et que l'on rompe toute espèce de joug; Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable. [Esaïe 58 v.6-7 – La Bible].

Dans d’autres cas de figure, en particulier pour les croyants, le jeûne, suivi de la prière apporte bien plus. À l’instar d’un bien-être physique et psychique, c’est un bien être spirituel que procure cette pratique, que l’on peut qualifier d’un sacrifice de soi pour diriger ses pensées vers Dieu, en se nourrissant de sa Parole. Et si celui-ci est exécuté selon les desseins de Dieu, à savoir être à la quête de la sainteté, faire ce qui est juste et bon aux yeux de Dieu et chercher sa présence, des bénédictions en découleront, soit une force supplémentaire, la délivrance, la restauration, la victoire dans nos combats ainsi qu’une intimité profonde avec l’Eternel Dieu. Il est bon de préciser que le jeûne dit « religieux » sans la prière ni la méditation de la parole de Dieu n’est d’aucune utilité spirituelle, et est considéré comme une simple grève de la faim ou une privation thérapeutique. En effet, se basant sur la recommandation de « prier sans cesse », il faut savoir que la prière constante lors du jeûne est indispensable.

Hé bien ! La science, malgré tous ses progrès, a toujours un train de retard face aux merveilles et mystères de Dieu. Car pour toute maladie, la guérison, miracle, se trouve dans la bonté du créateur. En plus de cela, le jeûne selon les valeurs bibliques n’opprime pas le corps, car Dieu ne nous laissera aller au-delà de nos limites. Comme tout bon parent.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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