La rentrée politique du nouveau gouvernement annonce-t-elle un meilleur avenir ?

C’était la rentrée politique il y a quelques jours. Et qui dit rentrée, dit nouvelles résolutions pour tenter de répondre au mieux aux attentes d’un peuple Français en colère. Le pouvoir d’achat, l’immigration, l’emploi, la justice, l’insécurité, l’éducation…Que va donc nous proposer ce nouveau gouvernement ?
Gérald Darmanin qui, selon certains, lorgnait la place d’Elisabeth Borne, est finalement resté à son poste de Ministre de l’Intérieur. Tandis que huit nouvelles recrues ont fait leur apparition. Parmi elles, Aurore Bergé, ministre chargée des solidarités et des familles, Prisca Thevenot, Secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et du service national universel, Thomas Cazenave, ministre chargé des comptes publics, ou encore Aurélien Rousseau, ministre chargé de la santé et de la prévention.

Ces nouveaux venus remplacent à présent ceux dont le mandat fût tâché par diverses polémiques et incompréhensions. Citons l’ancienne ministre Marlène Schiappa, qui en a scandalisé plus d’un, et Pap Ndiaye combattu et incompris dès le début de son mandat. Pourrions-nous dire au prochain bilan que « La gloire de cette dernière maison sera plus grande Que celle de la première », [Cf. Agée 2 v.9 Bible]? Nous l’espérons. Toutefois, en tant qu’Eglise, nous endossons un rôle important, celui d’implorer la faveur de Dieu pour nos politiques et toute autorité pour une vraie restauration de notre pays et un bien-être des citoyens, par de nouvelles lois et projets vertueux.

Nous constatons d’ores et déjà que cette rentrée a été retentissante par de nouvelles mesures de certains membres du gouvernement qui ont d’emblée annoncé la couleur de leur mandat.
A Tourcoing, son fief, Gérald Darmanin, surveillé par la Première Ministre, Elisabeth Borne, adressa un discours félicitant Emmanuel Macron et son parti, pour l’hardiesse du travail effectué pour la classe modeste notamment sur le plan éducatif et pour l’emploi. Dans un climat où la colère de la classe modeste qui ne croît plus aux politiques ne fait que grimper.
Il l’a annoncé, le pouvoir d’achat, l’ascension sociale, l’éducation, la sécurité et le partage des valeurs seront les grandes lignes de son mandat. Bien que son ambition pour les Présidentielles de 2027 soient transparente et susciterait l’intérêt général.

Également à la Une, Gabriel Attal, le plus jeune ministre de l’Education succédant à Pap Ndiaye, a tenu quant à lui à se démarquer par une rentrée fracassante. Portant l’étendard de la laïcité, Gabriel Attal a décidé d’interdire le port de l’abaya, à effet immédiat dans toutes les écoles. Pour rappel, l’abaya est une robe traditionnelle orientale portée majoritairement par des femmes musulmanes. Mais pour le gouvernement, elle est considérée comme une tenue religieuse, ce qui aurait suscité les inquiétudes grandissantes du syndicat national des personnels de la direction, qui s’interrogerait sur la popularisation du port des tenues et signes religieux musulmans, tels que le qamis, qui aurait augmenté de 150%. D’emblée, Gabriel Attal veut faire bloc. La polémique est lancée et fait rage, divise les partis. Jean-Luc Mélanchon parle de guerre de religion. D’autres parlent d’une attaque ciblée une énième fois contre l’Islam. La députée Clémentine Autain dénonce une « proposition anticonstitutionnelle, contraire aux principes fondateurs de la laïcité et d’un symptomatique et obsessionnel des musulmans ».
Mais le ministre signe et maintient. Il a également annoncé que l’épreuve du Baccalauréat débutera à présent en Juin et non plus en Mars. De même, il a indiqué « Poursuivre et achever le dédoublement des classes en éducation prioritaire, notamment en grande section d’ici 2024 » car « 100% des classes de CP et grande section seront plafonnées à 24 élèves » pour stopper les classes surchargées.
« Le ministre de l’éducation veut former l’ensemble des 14 000 personnels de direction avant la fin de l’année et plus globalement 300 000 personnels par an jusqu’en 2025 » rapporte le Figaro.

Aux côtés de ses ministres, Emmanuel Macron n’est pas en reste et son cahier des charges est déjà bien rempli. « L'Élysée a souligné auprès de l'AFP que l'initiative présidentielle porterait sur des thèmes tels que l'écologie, les services publics, le travail, l'ordre, le progrès, l'immigration. Le chef de l'État proposera "aux forces politiques de l'arc républicain une série de rencontres pour déterminer des projets sur lesquels cheminer ensemble", a ajouté la présidence. »

Aujourd’hui plus que jamais, la politique agace plus qu’elle ne soulage, divise plus qu’elle ne réunit. Mais notre espoir d’une société bien portante et en paix, est en Dieu. Si du moins, le pays se tourne vers son créateur, le reconnaît et s’humilie devant lui.
Dans sa parole, le Seigneur nous assure qu’il n’est jamais trop tard pour voir sa grâce opérer et son règne s’établir, et ce même au sein des gouvernements. Et la France qui prône l’athéisme, n’échappe pas à cette merveilleuse grâce que Dieu offre. A elle de la saisir.