Violente explosion à la rue Trévise ; quatre jours après le drame

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Société

L’émotion est encore forte, quatre jours après le drame, la Rue Trévise dans le 9ème arrondissement de Paris peine à cicatriser ses blessures. Voitures calcinées et détruites, vitres soufflées, fenêtres arrachées, la zone déserte ce mardi soir encore respirait l’odeur sinistre de la violente explosion survenue samedi dernier.

Peu avant 9h du matin, les pompiers ont été appelés à intervenir « pour une odeur de gaz ressentie dans les étages d'un immeuble d'habitation situé au 6, rue de Trévise ». Mais dix minutes après leur arrivée sur place, une forte explosion se produisit s’étendant sur un rayon de 100 mètres. Aux alentours, immeubles, véhicules, commerces sont victimes de cette scène dramatique. Et le bilan est lourd, quatre victimes ; deux pompiers, le caporal-chef Simon Cartannaz, 28 ans et Nathanaël Josselin, 27 ans, une touriste espagnole et une jeune femme dont le corps a été retrouvé sous les décombres ce dimanche, et près d’une cinquantaine de blessés, dont neuf grièvement.

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Les images des témoins, dont celles d’un journaliste Italien brutalement réveillé dans sa chambre d’hôtel située en face de l’immeuble, circulent à grande vitesse sur le net. Dans sa vidéo, le journaliste blessé au visage raconte la scène, en sortant de sa chambre. Ce moment où l’on distingue en bruit de fond les appels au secours d’une jeune femme qui crie ne plus sentir ses jambes fait froid dans le dos. L’on apprendra plus tard qu’il s’agissait d’une jeune employée de l’hôtel Mercure, âgée de 22 ans prénommée Inès, grâce à Dieu, secourue à temps. Les gens sont au sol, d’autres crient à l’aide, nous sommes spectateurs d’une véritable scène de panique.
Pour les nombreux témoins, riverains et touristes logeant dans les deux hôtels situés près de l’immeuble, c’était à la fois un séisme, un attentat, une scène de guerre. Encore aujourd’hui, les vestiges laissent percevoir la frayeur qui s’est emparée de toutes ces personnes.

La boulangerie située à l’angle de la rue Montyon et de la rue Trévise a totalement été ravagée par la violente déflagration. Le théâtre Trévise et le Conservatoire d’art dramatique également endommagés. Si l’hypothèse de la fuite de gaz a été certifiée, il reste à déterminer son origine même si pour le ministre de l’Intérieur, tout laisse penser à un accident. Négligence ? Mauvais entretien ? Dysfonctionnement ?

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Sur place, des experts de différents services ouvrent sans relâche pour éclaircir toutes les zones d’ombre. Ce mardi soir, la rue Trévise, pourtant très fréquentée était encore quadrillée par les forces de l’ordre, inaccessible au public. Des fleurs sont déposées en mémoire aux victimes et quelques riverains aux alentours se remémorent de beaux souvenirs en ces lieux qui vendredi encore rayonnaient du charme parisien, comme lorsqu’ils allaient acheter leur pain dans la boulangerie aujourd’hui disparue.
Voir de ses yeux les décombres et dégâts qui ont coûté la vie à des innocents ne peut laisser de marbre. Car une chose est sûre, si l’explosion aurait eu lieu en milieu de journée en plein samedi, le bilan aurait été extrêmement pire. Et que dire en pleine semaine.

L'homme n'est pas maître de son souffle pour pouvoir le retenir, et il n'a aucune puissance sur le jour de la mort; il n'y a point de délivrance dans ce combat, et la méchanceté ne saurait sauver les méchants. [Ecclésiaste 8 v.8 – La Bible]

Ce drame, chers lecteurs, nous rappelle qu’être vivant aujourd’hui n’est qu’une grâce qui ne dépend pas de nous, mais de l’auteur de la vie. Un accident aussi terrible soit-il peut vite arriver et ce, n’importe quand, n’importe où. Nous parlons d’une fuite de gaz qui pourrait survenir chez nous ou l’un de nos proches, dans notre rue ou chez nos amis, et emporter d’innombrables vies. Nous ne sommes maîtres du temps ni des circonstances et encore moins du souffle. Prenons alors un instant pour reconnaître cette grâce venue du ciel.

Pourrions-nous encore prendre le risque de gâcher une minute de plus de notre vie loin de ce grand Dieu, ce puissant qui nous garde en sécurité et préserve du danger les siens ? Il devient de plus en plus important, vital, pour chacun de se rapprocher de Dieu, de sa voie, sa Parole, car la terre est ébranlée par d’innombrables drames, comme la Bible même le prédit, et il n’y a qu’en Lui que nous y échappons. Ceci est vrai, car l’Eternel est notre assurance qui nous garde de toute embûche, qui nous garde de chanceler, et loin de Dieu, l’Homme est voué à lui-même, à tout danger, à toute mort soudaine. Il est temps, temps de revenir au Père.
Nous adressons nos plus chères condoléances aux familles des victimes.

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Audrey Wolber

Artistes Press

Artiste ~ Chantre 🎼🎤Journaliste & Correctrice chez Artistes Press 📇🗞📰 ~ Entrepreneuse 👩🏽‍💻

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