Violences conjugales : 121 féminicides recensés en 2018

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Société

C’est un problème qui perdure tant pour le gouvernement que pour les foyers qui se déchirent par ces faits qui fragilisent leurs structures. Nous parlons nécessairement des féminicides qui tout récemment ont particulièrement attiré l’attention du pouvoir exécutif. Ainsi comme l’avançait la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, « c'est une grande cause et qu'on utilise ce terme de féminicide ». Pas moins de 785 homicides sont répertoriés en France, même si les observations démontrent que les chiffres sont stables, les faits restent toutefois préoccupants ; les dernières constatations font état d’un nombre total de 149 personnes qui ont trouvé la mort au sein d’une relation amoureuse, approximativement 121 femmes ont malheureusement perdu la vie entre les mains de leurs conjoints ou ex-compagnons. Ce qui représente selon la délégation aux victimes du ministère de l’Intérieur, 20% des homicides en France.

Pour la secrétaire d’état Marlène Schiappa, malgré la considération portée à ce sujet, les solutions miracles à ce problème semblent inexistantes. Ce qui est évident, c’est que l’amour, le vrai, celui que l’Eternel Dieu porte à notre égard, saurait mieux répondre à ce problème et à toute autre difficulté que nous ne serions en mesure de réfréner. En effet si au sein des ménages, cet amour serait réellement présent, une certaine cohésion voir harmonie s’y manifesterait, soit l’amour qui ne désire que le bien et se plaît dans la justice en supportant tout [Cf 1 Corinthiens 13 v.4-8], un amour qui amènerait chaque couple à régler ses différends non dans la violence, mais dans la paix et poussant à la réflexion et au dialogue pour trouver un terrain d’entente.

L’étude qui a été publiée le mercredi 10 Juillet dernier, révèle une forte représentation d’une catégorie de personnes enclin à ces formes de violences ; la délégation aux victimes du ministère de l’Intérieur dévoile des chiffres qui mettent particulièrement en lumière 30% des personnes âgées de 60 ans qui se rendent plus particulièrement coupables de ces homicides. « Cette proportion est supérieure à la proportion de cette catégorie d’âge pour les homicides classiques, estime Michel Lavaud, chef du service d'information et de communication de la police nationale». Ces faits interviennent également au sein des couples âgés entre 40 et 49 ans dans 20% des cas et ceux de 30 et 39 ans. De même les violences faites aux hommes restent tout aussi préoccupantes quand bien même les chiffres demeurent faibles par rapports aux femmes. Avec stupéfaction, l’étude dévoile une certaine évolution dans ces faits lorsque « 31 auteurs et 32 victimes étaient âgés de plus de 70 ans au moment des faits. Parmi ces derniers, 14 auteurs et autant de victimes avaient plus de 80 ans. Le cas fréquent est souvent celui du mari âgé qui tue sa femme malade puis se suicide après. »

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Il est bien évident que nous désirons tous que ces faits cessent, et cela pourrait être possible, d’après plusieurs internautes, si le gouvernement poserait des mesures plus strictes. Voire renforcer celles déjà établies, comme cet outil de prévention actuellement disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, qui permet aux victimes d’entrer en contact par tchat avec un officier des forces de l’ordre formé en conséquence. « …Mis en place depuis novembre dernier. 3.600 personnes ont déjà contacté un policier ou un gendarme ainsi. 50% qui se sont rendus dans les services territoriaux. ». Et mieux serait également si l’Eglise du Christ qui connaît le vrai amour prie pour que notre société ait part à ce sentiment qui unit là où la haine s’est immiscée dans certains foyers. Pendant que la secrétaire d’état, Marlène Schiappa, fait face aux remontrances de l’opinion publique qui se plaint de ne voir aucune évolution ni solution face à ce problème. L’étude démontre néanmoins les efforts du pouvoir public pour y remédier.

Mme Schiappa énumère d’ailleurs les difficultés que pourraient rencontrer les victimes, à savoir le mépris lorsque leur histoire n’est pas écoutée. Il est également question de libérer la parole, de permettre aux victimes de s’exprimer et de témoigner les atrocités subies. Car pour pouvoir parvenir à y mettre fin, chères lectrices, chers lecteurs, chaque témoignage compte et pourra en effet aider les professionnels en charge de résoudre ce problème à être au mieux, plus efficaces, allant au cœur du problème pour soutenir cette femme victime d’un mari trop autoritaire ou encore cet homme qui subit en silence le fort caractère de son épouse. Car le témoignage libère, comme le déclare la Parole de Dieu, c’est aussi par la parole de leur témoignage qu’ils ont vaincu [Cf Apocalypse 12 v. 11].

Pour l’heure, le gouvernement souhaite mettre en place une « Grenelle des violences conjugales "à la rentrée pour enrayer ce fléau, en promettant des mesures  concrètes ». Si depuis janvier 2019, 76 féminicides furent recensés, notons que quelque part nous avons également tous une certaine responsabilité, pour venir en aide, soit alerter en tant que témoin ou ami à l’écoute d’un proche. Et ce qui permettrait également de réprimer ce problème serait l’attention que nous porterons particulièrement à ce sujet. Puisse Dieu nous combler de son amour pour que cela refrène les intentions haineuses et nous aide à nous supporter les uns les autres.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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