Une « Mama » Nigériane serait la femme la plus recherchée d’Europe

Vous souvenez-vous de cette affaire qui avait fait grand bruit, impliquant la crédibilité d’un pasteur, soupçonné de tenir un trafic sexuel en région parisienne ? Si le pasteur et sa communauté avaient démenti ces injurieuses accusations, affirmant au contraire venir en aide aux membres de sa communauté ; il semblerait qu’une affaire similaire subirait un nouveau rebondissement et non des moindres. Très inquiétant nous rapportent les médias. Il s’agit d’une membre influente d’un de ces fameux réseaux de prostitution, une jeune femme également d’origine Nigériane, étant à l’heure actuelle, la femme la plus recherchée de France.

Nous sommes témoins du détournement d’information de certains médias, aux certaines sources manipulées ou fausses. Pire encore lorsqu’elles proviennent d’une police ne menant pas d’enquête approfondie pour déceler le vrai du faux. Ainsi donc, cette information ne mettant en aucun cas l’Église du Christ en valeur, doit être suivie de très près. Car si elle s’avère réelle, il est à craindre que de nombreuses personnes aux esprits malveillants, utilisent le cadre sacré de l’Église comme outil pour s’enrichir en piétinant l’existence des âmes à sauver par la puissance de l’évangile du Christ. Au lieu d’apporter le message du salut, ils avilissent à leur profit des vies humaines et les enfoncent dans les ténèbres et la désolation. À juste titre, l’on peut confirmer que de telles exactions sont démoniaques et répréhensibles, et ne devraient pas exister au sein des congrégations, censées apporter le message de la vie du Christ qui a donné sa vie pour son Eglise, et non promouvoir la débauche ni la mort au profit d’un pasteur présumé proxénète.

C’est bien le cas de le dire dans cette affaire. Cette femme sous l’autorité d’un pasteur vivant à Montpellier, aurait ravi à de jeunes femmes leurs vies, leur avenir. Selon les médias, ledit pasteur lui confia la tâche de recruter des prostitués pour son compte. Cette femme se nomme Jessica Esohe Esodomwam, née en 1993, selon les informations de l’Express. Elle serait sur la liste des 18 visages des "Most wanted criminelles" d’Europol, donc classée parmi les criminelles les plus recherchées d’Europe. Pour cause, Jessica E.E serait mise en cause dans une affaire de traite d'être humain et de proxénétisme aggravé, pour son rôle de « mama », c’est-à-dire, dont la fonction serait de recruter des prostituées et s’occuper d’elles. Selon l’Express, une première prise en 2017 avait permis l’arrestation de seize membres de ce fameux réseau, à Lyon, au Havre, au Portugal, à Nymes, et en Italie. À présent, les autorités ont arrêté 26 personnes d’un même réseau, dont faisait partie Jessica Esohe, seule fugitive à ce jour. « Après quinze mois d'enquête, les policiers avaient estimé que l'argent récolté par le réseau, entre 100 000 et 150 000 euros par mois, repartait très rapidement vers le Nigeria. La "tête de réseau", le pasteur, possédait également plusieurs biens immobiliers à Lyon et au Nigeria, selon une source policière. »

Les accusations sont lourdes. La jeune femme à peine âgée de 26 ans, aurait eu sous sa coupole une soixantaine de femmes. Des âmes recrutées au Nigéria à qui elle aurait promis un avenir en Europe et de l’espérance pour elles et leurs familles restées au Pays. Une véritable poudre aux yeux, car ces femmes acheminées de manière clandestine via la Libye, risquant donc leur vie au passage, se retrouvent en Europe pour y mener une vie d’esclaves sexuelles. Soumises à devoir travailler pour rembourser à la jeune « mama », la somme exorbitante de 50 000 à 60 000 euros. Une somme affolante censée représentée le coût de leur voyage clandestin du Nigéria à l’Europe.
Dans des camionnettes, ces femmes seraient alors contraintes de se prostituer, à Nîmes, Lyon et Montpellier, selon les informations. « Pour assurer leur emprise, les proxénètes menaçaient les prostituées de représailles sur leurs familles au pays. Elles étaient également soumises à un "rite vaudou", le "juju", qui était "terrible pour elles, bien plus que les menaces. Jessica Edosomwan s'occupait aussi du transfert et du blanchiment d'argent au Nigéria.», précisa le patron de la brigade nationale de recherche des fugitifs, Jacques Croly Labourdette.

Ces réseaux prenant au piège des jeunes femmes de la plus dénigrante des façons, sont hélas très nombreux en Europe et dans le monde. Cette actualité soulève le devoir de l’Eglise d’agir, face à la fourberie de certains prêts à se cacher derrière le statut ecclésiastique pour s’adonner à des œuvres détestables. L’Église ne peut tolérer ce genre de manigances en son sein. Mais plus encore, se doit de combattre ces réseaux de prostitution en apportant le message du salut à ces âmes captives. En créant des structures d’aide pour ces prisonniers et prisonnières de la prostitution et du proxénétisme, afin qu’ils retrouvent une vie riche en bénédiction, restaurée en Jésus-Christ, qui seul peut libérer entièrement de la prostitution. Car d’après plusieurs témoignages, très peu de femmes et d’hommes arrivent à se libérer de ces réseaux seuls, et sans séquelle. Car cette libération serait tout d’abord spirituelle, mentale puis physique.

La prostitution est, en vérité, une entité démoniaque qui scelle les âmes dans l’esclavage et l’autodestruction. Proxénètes et prostituées sont donc tous captifs de cet esprit du mal qui prend en otage des milliers d’autres dans ses filets. Prions pour cette femme recherchée par les autorités Européennes, afin qu’elle soit conduite à la repentance, et trouve la paix si les accusations contre elle sont avérées.