Un puissant séisme en Indonésie fait 91 morts et des centaines de blessés

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Société

Cette nuit, la terre trembla sur l’île de Lambok en Indonésie, frappée par un séisme de magnitude 6,9. Tout juste une semaine suivant un précédent tremblement de terre meurtrier survenu à l’est de Bali.
D’une faible profondeur de 10 kilomètres, le séisme de cette nuit a tout de même détruit des milliers de bâtiments et les secousses ont été ressenties sur l’île voisine de Bali. Ce matin encore le sol de Lambok a subi plusieurs répliques, dont l’une d’une magnitude de 5,3.
De quoi affoler davantage les locaux comme les touristes. Ces derniers nombreux à quitter l’archipel en avion ou rejoindre les îles voisines par bateaux.

Le bilan encore provisoire est malheureusement lourd. 91 morts et au moins 209 personnes blessées. Plusieurs soignées à l’extérieur de l’hôpital de Mataram, principale ville de Lombok, très endommagée. « Nous nous attendons à ce que le nombre de victimes augmente », a déclaré le porte-parole de l’Agence Nationale de gestion des catastrophes, Sutopo Purwo Nugroho.
Alors que les évacuations des touristes comme des milliers d’habitants de l’île sont toujours en cours et ce, non sans grandes difficultés, les secours parcourent toujours les ruines et les décombres à la recherche de survivants.
« Nous ne pouvons tous les évacuer pour le moment car nous manquons de capacités en nombre de bateaux. C’est compréhensible qu’ils veuillent partir, ils sont paniqués », a reconnu le directeur de l’agence de tourisme de la province des Petites îles de la Sonde occidentale, Muhammadi Faoza, rapporte le Figaro.

D’autres élus s’inquiètent également, à l’instar de Najmul Akhyar, chef du district de Lombok Nord – territoire endommagé à 80% car abriterait l’épicentre du séisme – qui s’est exprimé à la télévision ; « Nous avons besoin d’équipements lourds car des mosquées se sont effondrées et nous redoutons que certaines personnes sont prisonnières à l’intérieur ».
A cela, le Figaro rapporte que l’armée aurait promis des moyens de soutien logistique ainsi qu’une aide humanitaire et matérielle.

« J’étais sur le toit de mon hôtel et le bâtiment a commencé à vaciller très fort. J’avais l’impression qu’il bougeait de deux mètres d’un côté, puis de l’autre. Je ne pouvais plus tenir debout », témoigne Gino Poggiali, un touriste Français de 43 ans, qui a décidé avec son épouse et leurs deux enfants, de quitter l’Indonésie sur le champ.
Des vacances qui ont pris un goût amer pour de nombreux voyageurs et qui malheureusement notent le quotidien de la population locale, car l’Indonésie située sur la ceinture de feu du Pacifique, est fréquemment frappée par des séismes.
Présent sur les lieux, Lionel Vella, journaliste au service sport du Figaro, témoigne au journal ce qu’il a vécu.

Nous étions arrivés la veille sur l'île de Gili Meno. Au moment où le tremblement de terre s'est produit, nous étions sur la terrasse en train de prendre l'apéritif. J'ai eu la peur de ma vie. Tout s'est mis à bouger. La secousse a duré une quinzaine de secondes. Cela m'a semblé interminable. Le soleil se couche assez tôt en ce moment, il faisait déjà nuit. Comme le courant a sauté, toute l'île s'est subitement retrouvée plongée dans le noir le plus complet. Autour de nous, on entendait des murs tomber, certaines maisons s'effondrer et des noix de coco tomber des arbres.

« Rapidement, la rumeur d'un tsunami a semé un vent de panique. Tout le monde courait un peu dans tous les sens. Finalement, touristes et locaux ont cherché à se réfugier au plus loin du rivage, dans le centre de l'île. Nous nous sommes ainsi retrouvés près d'une mosquée au milieu d'une clairière. Nous avons passé la nuit à cet endroit, à la belle étoile. Il y avait près de 200 personnes. Pendant la nuit, nous avons encore ressenti plusieurs répliques. J'en ai compté quatre. On pensait que cela n'allait jamais s'arrêter. Les gens priaient dans toutes les langues. Au petit matin, tout le monde a pris la direction de l'embarcadère pour quitter l'île », poursuit-il.

Si pour le journaliste et sa famille, les vacances continuent du côté de Bali, malheureusement pour de nombreux Indonésiens, la vie a brusquement pris fin. A leurs familles, Emmanuel Macron a tenu à s’exprimer via son compte Twitter : « Toute mes condoléances aux familles des victimes du séisme qui a frappé l’Indonésie. »
Nous aussi, à l’unisson dans la joie comme dans la douleur, adressons nos sincères condoléances aux familles, prions le « Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions » [2 Corinthiens 1 v.3-4 – La Bible], d’apporter le réconfort dans son amour à tous ces affligés et sinistrés, ainsi que la force aux équipes de secours.

Tant que le malheur continuera ses frappes impromptues, il est chaque jour vital de confier sa vie entre les mains de celui qui détient nos destinées ; Dieu, notre Père [Psaume 31 v.16 - Bible].

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Audrey Wolber

Artistes Press

Artiste ~ Chantre 🎼🎤Journaliste & Correctrice chez Artistes Press 📇🗞📰 ~ Entrepreneuse 👩🏽‍💻

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