Un présumé djihadiste libéré de prison par l’erreur du juge d’instruction

Alerte info

Un présumé djihadiste libéré de prison par l’erreur du juge d’instruction

Justice

Publié par Artistes Press | Le jeudi 23 août 2018

Si la justice Française était déjà fort critiquée pour ses longs processus, sa paperasse inutile, ses dossiers entassés et ses nombreuses failles, cette énième bourde vient rajouter du piment dans la sauce déjà bien piquante.

Chers lecteurs, nous avons eu vent d’un cas pour le moins déroutant. Un homme nommé Oualid B. est suspecté d’être un djihadiste, d’avoir participé à un projet d’attentat en 2014 à Lyon et d’être impliqué dans une filière d’acheminement de combattants en Syrie. Des accusations plutôt lourdes, quand on connaît le contexte actuel, et pour lesquelles Oualid B. a passé 2 ans en détention provisoire en attendant d’être jugé en novembre prochain aux côtés d’un certain Reda Bekhaled et ses frères pour les mêmes chefs d’accusation.
Pourtant, à la surprise générale, le détenu est libéré de prison ce 3 avril dernier et tenez-vous bien, car le juge d‘instruction a oublié de renouveler sa détention provisoire. Une histoire dévoilée par l’hebdomadaire satirique, le Canard Enchaîné et confirmée par le ministère de la justice, ce mercredi 22 août.
L’erreur est humaine dit-on, mais n’est-ce pas une goutte de trop qui viendrait faire déborder le vase corrompu de l’administration judiciaire en France ?

Pour rattraper le coup de cette erreur qualifiée de banale par le Canard Enchaîné, le ministère de la justice a tenu à préciser que Oualid B. fait l’objet d’un « contrôle judiciaire très strict ». Toutefois, en interne, l’erreur ne semble pas si banale que ça puisqu’une inspection mandatée par Nicole Belloubet, ministre de la Justice est en cours pour « comprendre comment un acte ayant potentiellement des conséquences graves, eu égard au profil lourd de l’intéressé, a pu se produire », rapporte le Figaro.
Le juge d’instruction, quant à lui, aurait été convoqué par sa hiérarchie qui lui aurait demandé de démissionner, ce qu’il refusa. Et y verrions-nous une forme de laxisme en apprenant que malgré tout le magistrat n’a pas été sanctionné ?

Si seulement il s’agissait d’un cas isolé. Mais l’affaire ne s’arrête pas là… Le Monde rapporte qu’en mai dernier, Oualid B. aurait été interpellé au volant d’une voiture, sans permis de conduire, hors de sa zone autorisée, et contenant dans son téléphone des images de djihadistes armés et un film de propagande de l’Etat Islamique.

Alors que le parquet requit dix mois de détention provisoire, Oualid B. jugé en comparution immédiate au tribunal de Meaux, est ressorti libre comme l’air. Le parquet ayant fait appel, une seconde audience est prévue le 13 septembre prochain. D’ici-là, le présumé terroriste circule librement.
Un enchainement de faits qui ternissent davantage le fonctionnement de la justice. Qui nous pouvons le préciser ne peut être pleinement juste si elle est pratiquée à la manière des Hommes, eux-mêmes injustes et faillibles.

Sans vouloir à tout prix pointer du doigt un coupable, entre ce magistrat en cause, probablement surbooké ou certainement distrait, et le fonctionnement effrayant de l’administration judiciaire en France, où innocents remplissent les prisons et coupables dévalent les rues librement, il convient tout de même de souligner qu’aucun Homme ne peut appliquer la justice juste, en étant loin de Dieu. Pourquoi ? C’est simple, Il est la Justice, Il est le juste juge.
En effet, le 2ème verset du proverbe 21 [Bible] nous dit que « Toutes les voies de l’homme sont droites à ses yeux, Mais celui qui pèse les cœurs, c’est l’Eternel ».
L’Homme ne voit qu’à l’apparence, se base sur des preuves avérées ou fabriquées, applique ses lois très souvent controversées, paraît juste devant le monde mais est rempli d’iniquité [Matthieu 23 v.28 - Bible]. Et cette bourde judiciaire le prouve encore amplement.
Alors oui, la justice humaine est faillible et beaucoup trop souvent injuste et guère digne de confiance car elle ne puise pas sa source de l’auteur de la justice. Et si certains magistrats prendraient fièrement l’exemple du Roi Salomon dans la Bible, ils devraient noter que le roi jouissait d’une sagesse lui venant de l’Eternel Dieu qu’il honorait.