Un couple Mexicain a avoué le meurtre de 20 femmes

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Société | Mexique

Il nous est devenu de plus en plus pénible de regarder les informations du JT le soir, tant les nouvelles sont plus glauques les unes que les autres. Meurtres, viols, enlèvements, tremblements de terre, tsunamis, etc. ; la violence comme les tragédies naturelles semblent vouloir perdurer le règne du mal sur le monde.
Certes, nous nous sommes quelque peu accoutumés à la violence audiovisuelle, illustrée dans nos séries télé préférées, bien entendu tant qu’elle reste derrière l’écran et dans l’univers purement fictif. Encore une fois, pure illusion, lorsqu’on sait que cette fiction s’inspire pour dire vrai de la réalité. Et même vice-versa.
Un cercle vicieux dont nous sommes de tristes témoins dans nos faits divers.

Il est effectivement très troublant de voir des scénarios fictifs s’opérer dans la réalité ; des scénarios d’une violence inouïe. Vous pensez Esprits criminels ? Nous aussi. Et le scénario à venir peut être classé parmi les plus choquants, au grand dam des victimes.

Le Mexique est sous le choc. Ce lundi, un couple de Mexicains arrêté jeudi dernier dans la banlieue nord-est de Mexico, a avoué le meurtre de vingt femmes. Ils auraient été interpellés dans la ville d’Ecapetec, alors qu’ils transportaient des restes humains dans un landau. Si la ville résonne toujours au son de sa réputation morbide, où 301 femmes ou jeunes filles ont été assassinées en 2017, elle compte à présent une vingtaine de victimes en plus.

Des victimes qui ont croisé la route de Juan Carlos N. et Patricia N. Incarcéré, le mari aurait reconnu avoir violé plusieurs de ses victimes puis vendu certains de leurs organes et effets personnels. Tout comme il aurait vendu le bébé de deux mois de l’une de ses victimes à un autre couple, également arrêté. Le quotidien El Universal aurait révélé le profil si ce n’est déjà effrayant de ce dernier.
Juan Carlos N aurait expliqué aux policiers avoir été forcé par sa mère à s’habiller comme une femme dans sa jeunesse ; un traumatisme qui aurait développé en lui une profonde haine contre les femmes.

Le couple présenterait des troubles psychiques importants

Les examens psychologiques auxquels ont été soumis les deux conjoints se seraient révélés très préoccupants. Le couple présenterait des troubles psychiques importants ; pour Juan Carlos N., « un désordre mental avec psychose et trouble de la personnalité » ; et Patricia N., « une déficience mentale depuis sa naissance, et sujette à des délires ». Si au moment de son arrestation, le mari aurait débord avoué le meurtre de trois femmes, la liste de ses victimes s’est vite rallongée. Qu’à cela ne tienne, les psychologues sont unanimes, le couple parvient parfaitement à distinguer le bien du mal. Ce qui les rend aptes à se faire juger normalement et place aux oubliettes l’option internement en hôpital psychiatrique.
L’horreur est tout de même à son comble. A leur domicile, les enquêteurs auraient découvert d’autres restes humains recouverts de ciment placés dans huit seaux d’une capacité de vingt litres chacun, ainsi que des restes congelés, stockés dans un réfrigérateur et enveloppés dans des sacs en plastique.

Il ne ferait pas si bon vivre pour les femmes au Mexique, qui enregistre 2585 féminicides en 2017, contre 1755 en 2015, soit une hausse de 67% en deux ans. En protestation, vivement touchée par ce nouveau scénario suffocant, la population de la ville Ecatepec a défilé dans les rues bougies allumées et fleurs blanches en main.

Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. [1 Jean 1 v.8-9 – La Bible]

Le commun des mortels ne parviendra sans doute pas à pardonner ces atrocités au couple tortionnaire – des atrocités qui ont causé des souffrances indescriptibles aux victimes et une douleur insupportable pour les familles – mais dans ce cas comme dans un autre, nous relevons un point important ; la confession signe la première étape d’un processus de pardon, pour qui le désire bien entendu. De la part des Hommes ? Sûrement pas, mais de Dieu, oui. Toutefois, à certaines conditions.
Nous nous disons peut-être que de tels crimes ne sont dignes d’être pardonnés, que nos petites fautes à nous, ne pourraient égaler les actes de ce couple, mais ce que nous devons savoir chers lecteurs, c’est que l’infime particule de haine dans le cœur de l’Homme, quel qu’il soit, produit des actes dignes d’un meurtrier, voire pire. « Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui », nous dit la parole de Dieu dans [1 Jean 3 v.15].

C’est pourquoi, Dieu seul nous pardonne nos crimes les plus lourds, si nous confessons d’un cœur sincère et abandonnons les voies du mal, car ce couple comme un de nos voisins haineux, rancuniers, ou autre, sont habités par le mal et conditionnés à des œuvres dont ils sont eux-mêmes victimes.
Voici donc le proverbe biblique 28 v.13 qui dit : « celui qui cache ses fautes ne réussira pas. Mais celui qui les reconnaît et les abandonne est pardonné. » C’est ce qu’a voulu notre Dieu, en envoyant son Fils, Jésus-Christ ; que tout Homme par son biais accède au pardon des fautes, à la repentance du mal et au salut de l’âme, quelque soit le degré de ses crimes.
Peut-être Juan Carlos et sa femme ont avoué parce qu’ils étaient cernés et n’avaient plus aucune échappatoire, mais notons que plusieurs meurtriers n’ont jamais avoué, et ce peu importe la pression policière et même les preuves accablantes. Car la confession des fautes est aussi une puissance.

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Audrey Wolber

Artistes Press

Artiste ~ Chantre 🎼🎤Journaliste & Correctrice chez Artistes Press 📇🗞📰 ~ Entrepreneuse 👩🏽‍💻

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