Rebondissement : le Pasteur Paul Mukendi une nouvelle fois remis en liberté

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Rebondissement dans l’affaire Paul Mukendi. Nous venons d’apprendre selon les informations canadiennes, que le révérend Paul Mukendi a une nouvelle fois été remis en liberté. Une liberté acquise après que son avocate ait fait appel du verdict rendu le 27 février 2020, qui condamne son client à 8 ans de prison. Pour rappel, ce même jeudi 27 février à 9h10, les juges avaient ordonné que le révérend soit immédiatement incarcéré.

Libéré suite à l’appel de son avocate

Et rebelote, le révérend est à nouveau en liberté ce mardi 3 mars 2020, durant la procédure de son appel. Une liberté accordée toutefois sous certaines conditions, par le juge Josefyn F Rancourt de la cour d’appel. Le magistrat a reconnu que malgré les crimes à caractère « odieux » du révérend, ce dernier n’a aucun antécédent judiciaire. « La preuve dont je dispose révèle toutefois que l'appelant ne présente aucun risque de fuite ». De ce fait, il ne doit pas quitter le territoire, ni se trouver à moins de 200 mètres de l’adresse de la plaignante et des témoins, ni encore exercer dans sa propre église, le Centre Évangélique Parole de vie, qu’il fonda en 2004.
« Le révérend Mukendi devra s’engager pour une somme de 50 000 $ et déposer un montant de 5000 $. Il devra aussi respecter toutes ses conditions de remise en liberté, notamment ne pas présenter de demande de passeport, ne pas se trouver à l’adresse de la victime ou à son lieu de culte, ne pas posséder d’arme. La Cour d’appel refuse de modifier la condition de remise en liberté qui empêche le révérend d’occuper un emploi le plaçant en relation de confiance avec des mineurs. Paul Mukendi demandait le retrait de cette condition qui l’empêche de prêcher en présence de mineurs. On ne peut empêcher un pasteur de prêcher, plaidait son avocate. », rapporte le journal Canadien leSoleil.

Dans son appel, l’avocate du révérend contesta le verdict justifiant que le juge qui présida ce procès aurait commis des erreurs sur la forme. Précisément, il aurait accepté des preuves qu’il ne devait pas, ce qui peut conduire à un nouveau procès, cette fois probablement en faveur du révérend. « La défense pointe ce qu’elle qualifie d’erreurs de droit du juge de la Cour supérieure qui a présidé le procès, notamment dans le dépôt de preuves décrivant le caractère de l’accusé et sa propension à la violence. Cette preuve est en principe interdite et pourrait, potentiellement, mener à une ordonnance de nouveau procès, signale le juge Rancourt qui évite de se prononcer sur le fond du débat. », précise le journal Canadien leSoleil.

Encore debout malgré l’adversité

Il faut croire que la position radicale des juges à l’égard du révérend n’est pas simplement due à ses exactions criminelles. Ce qui lui serait reproché est l’usage à mauvais escient de son statut de pasteur pour s’adonner à l’immoralité et la violence envers une jeune femme, l’accusant d’agressions sexuelles, de violences et menaces de mort durant 14 ans. Mais notons que malgré nos pires déboires, l’évangile exhorte à ne point abandonner la foi. Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » [Apocalypse 2 v.10 Bible]. Car l’esprit du mal enverra plusieurs croyants en prison, « Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés [Apocalypse 2 v.10 Bible].

Pour exemple, malgré les nombreux crimes que commit le Roi David, jamais cet oint de Dieu ne s’écarta de son créateur. Il lui resta fidèle, même lors des grands troubles et humiliations de sa vie, toutes inscrites dans le livre des Rois. Ainsi donc, le mal s’évertue depuis des siècles à conduire les âmes, même pieuses dans ses pièges. Mais il demeurera vaincu si les Hommes reviennent et s’accrochent à Dieu, implorent sa miséricorde, et fuient à nouveau le péché. En effet, malgré l’adversité que l’Homme peut traverser, ce n’est qu’en Dieu que l’on retrouve restauration et libération du poids de nos fautes. Car la fin d’une chose vaut mieux que son commencement. La fin étant la vie éternelle et la couronne de vie, préparée pour tous les fidèles et persévérants.

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Un révérend sur le ring pour sa vie

Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s'ingérant dans les affaires d'autrui. Mais si quelqu'un souffre comme chrétien, qu'il n'en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom. Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Evangile de Dieu? [1 Pierre 4 v.15-17 Bible]
Pour les croyants en Christ, il serait difficile d’ignorer le combat que le révérend Mukendi mène pour sa propre vie. Souffrant comme un chrétien, reconnaissant ses torts, victime d’une histoire sortie d’un contexte pour l’accabler aux yeux de tous ou non, le révérend Mukendi serait certainement bien conscient de l’étendue de son combat. Pour cause, arrêté puis relâché et de nouveau arrêté pour être relâché, l’on comprend qu’il se trouve sur le ring judiciaire dans les faits. Cependant, il mènerait un combat beaucoup plus rude dans le spirituel, pour sa destinée, son avenir, et payant très probablement le retour de ses exactions présumées.

Ainsi donc, l’on peut se demander si l’Éternel, maître de toutes choses, lui accorde une nouvelle libération pour lui donner l’opportunité de s’exprimer, de se repentir ? En tant que pasteur averti, serait-il grand temps pour lui de discerner le message que Dieu veut lui transmettre ? Ou l’aurait-il discerné mais a-t-il fait le choix de garder silence ? Serait-il grand temps qu’il s’exprime librement devant le peuple de Dieu ? Car s’il ne reconnaît pas certains faits, il devrait s’expliquer auprès du peuple de Dieu concernant les accusations de relations sexuelles avec une jeune fille âgée de 14 ans à l’époque, car cela s’apparente hélas à de la pédophilie.
Pour ces faits, le Révérend Mukendi risque le maintien d’une peine non négligeable de 8 ans de prison. Pourtant, Dieu a été clair sur ce point, il a prévu des projets de bonheur et non de malheur pour ses enfants. L’Éternel ne désire donc pas laisser souffrir ou voir périr ses enfants en prison. Il faut alors admettre qu’au-delà du jugement divin, Dieu accorderait un certain répit à celui qui se dit être son serviteur et « apôtre du Québec ».

Pourquoi la plaignante, sa famille et les témoins restent dans l’ombre ?

Fort est de constater que pour des raisons tout à fait justifiées, un grand nombre de personnes, plaignants, témoins et membres de l’entourage, en veulent au révérend. D’autant plus que la famille de la plaignante serait chrétienne, donc en connaissance de la doctrine et la justice parfaite du Christ qui n’empêche pas les sanctions mais enseigne que l’on pardonne à ceux qui nous offensent. Pourtant, la défense demanda une peine de prison entre 8 à 10 ans à l’encontre du révérend. Ce qui manifeste bien le degré de leur colère. Toutefois, selon un regard évangélique, cette condamnation serait-elle à la hauteur du préjudice ? Pourrait-elle leur rendre justice ? Ou satisferait-elle leur besoin de voir le révérend souffrir et être humilié ? Est-ce là une démarche de justice animée par une colère saine ou pleine de rage ?

Le Seigneur Jésus-Christ enseigne que nous devons avoir l’esprit du pardon, car le pardon est une puissance qui libère. D’ailleurs, nous avons été témoins des informations des médias qui ont relaté la démarche de pardon que plusieurs parents éprouvés entreprennent pour se libérer de la douleur de la perte de leurs enfants assassinés. Mieux encore, pour permettre aux meurtriers de trouver également la rédemption. Si ces faits se déroulent très souvent aux Etats-Unis, un témoignage similaire eut lieu en 2018, à Montréal au Canada, où une mère pardonna à un accusé ayant participé à la mort de son fils.

Quelle est donc la position de la famille de la plaignante, des témoins, tous étant très certainement en connaissance de la parole de Dieu et de sa doctrine ? Pourquoi donc ces familles chrétiennes qui plus est, ne choisissent-elles pas le chemin du pardon bien que cette voie ne soit facile ? Ou alors, ne s’expriment-elles pas sur leur volonté de voir le pasteur purger une peine d’une dizaine d’année ? Et si le pasteur décédait en prison, serait-ce une juste rétribution des choses ? À savoir que les écritures révèlent que l’esprit du mal en veut à la vie de ceux qui servent Dieu. Mais aussi, que la plaignante et l’accusé sont tous deux ses victimes. Dès lors, opter pour un regard compatissant ou de pitié à l’égard de ceux qui nous oppriment serait une première démarche évangélique, car Dieu le juste juge, rendra à la victime et l’accusé, selon leurs actes.
À présent, prions pour cette affaire afin que seule la volonté de Dieu s’accomplisse pour le bien, la reconstruction et le rétablissement des deux parties.

La Rédaction

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