Paris : un échafaudage s’écroule laissant un mort et trois ouvriers grièvement blessés

Chaque jour a son lot de malheur. Il suffit souvent d’un moindre détail pour que tout bascule au drame voire à la catastrophe, d’un rien où tout peut en effet chavirer en une journée sinistre comme ce fut le cas pour l’un des ouvriers présents lors de l’incident survenu à Paris dans le quartier de la place d’Italie, sur un chantier de réhabilitation. Après qu’un échafaudage normalement bien fixé à au moins 20 mètres de hauteur se décrocha, le malheureux ouvrier succomba à ses blessures. Au sol en arrêt cardiorespiratoire, subissant plusieurs massages cardiaques, il rendit finalement l’âme et ses trois autres collègues également présents et grièvement blessés ont légèrement eu plus de chance, hospitalisés, « ils souffrent de nombreuses fractures ».
Nous ne sommes en effet à l’abri de rien, sachant encore que la vie de tout homme ne tient qu’à un fil. Particulièrement vulnérables, la parole de Dieu nous exhorte à toujours recommander notre vie au Seigneur, car nous ne savons ce que le jour ou la nuit nous réserve, et en lui nous sommes assurés qu’il veille sur nous et nous protège de tout ce qui pourrait porter atteinte à notre vie, [cf Proverbe 18 v. 10]

Tandis qu’une enquête a été ouverte « pour homicide et blessures involontaires » pour connaître les circonstances de l’accident, un autre échafaudage fragilement fixé a été déplacé par les pompiers sur le toit en guise de sureté. « Le chantier, entamé il y a plusieurs mois, n’était pas mal tenu », expliquait la maire de Paris. Si la construction était bientôt achevée, et le bâtiment prêt à l’aménagement, rien n’explique encore comment l’échafaudage fixé au sixième étage ait pu se décrocher. La société LBC, qui gérait la passerelle, bouleversée par le drame, coopère de façon transparente avec les autorités pour également comprendre la situation. Et «quand se posera la question des responsabilités nous serons là pour faire face à nos obligations ».
Espérant au prompt rétablissement des ouvriers blessés, nous adressons nos sincères condoléances à la famille éprouvée et élevons nos voix vers le père céleste pour qu’il fasse venir son esprit de consolation.

En ces temps présents, l’insécurité se fait grandement ressentir, lorsque tout malheur est pour l’ennemi de nos âmes un sujet de satisfaction dans lequel il se plaît à voir l’Homme anéanti. Et comme le dit précisément la parole de Dieu, malheur à la terre, car c’est là qu’il a été précipité et qu’il y réside ; cette parole est pour nous un rappel pour que nous saisissions l’importance qui s’attache au fait que nous ne pourrons subsister dans ce monde sans celui qui nous a engendrés. Du moins nous ne pouvons pas espérer nous protéger seuls tandis que la mort cherche à chaque aurore qui elle emportera. Et ne connaissant pas le jour où elle viendra, ni où notre âme ira nous avons plus que besoin de celui qui nous assure la vie même après la mort, notre Seigneur qui nous apporte l’espérance d’une vie meilleure.

Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, le nombre de décès reste malheureusement important. En juin dernier, deux ouvriers perdirent la vie après que la nacelle qui les maintenait se détacha, ils chutèrent d’une dizaine de mètres. Selon le recensement de la Caisse nationale d’assurance maladie, « en 2017, on comptait 120 décès dans le BTP sur un total de 530 morts à la suite d’accidents du travail dans le secteur privé, un chiffre en hausse de 7,3 % par rapport à 2016. ». Le secteur du BTP se classait à la deuxième place après les transports, la santé, le nettoyage et la métallurgie, cependant la hausse des chiffres en 2017 l’ont hissé au premier rang, soit sur 930 décès, 185 recensés, une augmentation de 12% cette année pour « le nombre de morts par accident du travail, maladie professionnelle et accident de trajet.».
Pourvu que cette année, le bilan soit à la baisse pour ces professionnels du BTP qui bravent les difficultés quotidiennes dans le cadre de leur travail, où les conditions ne sont pas forcément bonnes et pour bien d’autres secteurs où les risques sont également présents, puisse Dieu veiller sur nous.