Nouvelle victime de la justice humaine, un instituteur emprisonné à tort pour le viol d’une fillette

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Justice

Faites-vous partie de ceux qui croient dur comme fer qu’il existe une justice dans ce bas monde ? Croyez-vous réellement au serment d’honneur que prêtent juges, procureurs et forces de l’ordre ? Défendre les opprimés et rendre la justice. Pourquoi croire le contraire vous dites-vous ! Et pourtant, la question mérite bien d’être posée. Que faire lorsque la justice trône avec abus de pouvoir sur le royaume de l’injustice ? Pouvons-nous nous contenter d’une simple « erreur humaine », dès lors que ces erreurs tendent à se multiplier en sacrifiant des vies innocentes ? Et pourquoi ? Quel en est le but ?

Nous n’en disconviendrons pas, les prisons abritent certes de réels coupables de délits et crimes, mais accueillent malheureusement un nombre incalculable d’innocents, victimes de bavures policières, d’erreurs judiciaires, de conflits d’intérêts, d’accusations mensongères, ou encore de racisme, de discrimination et de préjugés. Et ce, de la part des défenseurs présumés de la loi. Alors que l’on ne cesse de dénoncer la surpopulation des centres pénitenciers, sans doute faudrait-il revoir le fond de notre système judiciaire et policier.
Aujourd’hui par exemple, nous apprenions qu’une mère de famille a été condamnée à 12 mois de prison ferme pour avoir giflé à tort la maîtresse de sa fille ; nous répétons, 12 mois de prison ferme, aux côtés de violeurs, meurtriers, dealers, etc. Cela se passe de commentaires.

Ou encore, voici le témoignage révoltant d’Eric Peclet. Cet instituteur a été accusé à tort pendant plus d’un an du viol d’une fillette de 4 ans, en novembre 2016. Sans aucune preuve ni même confrontation, l’instituteur, à peine placé en garde à vue, a été mis en examen puis jeté en prison durant quatre mois.
Il aura fallu 4 mois de détention pour que finalement l’ADN retrouvé sur la petite culotte de l’enfant soit analysé et désigne un proche de la fillette. Mais question : pourquoi le test ADN n’a-t-il pas été fait en amont avant d’envoyer un suspect présumé coupable derrière les barreaux ? Et l’y laisser durant 4 mois, pour rien…
Libre mais pas sans séquelles, Eric Peclet a tenu à s’exprimer, ce mercredi matin, dans Bourdin Direct, dénonçant l’inertie de la justice. Car précisons que le suspect désigné par l’ADN est un proche de la fillette et n’a toujours pas été, à ce jour, appréhendé.

Ce que j’ai traversé, être accusé du plus abominable des crimes, n’aura de sens que si à la fin on connaît la vérité et si ça permet de sauver une enfant, parce qu’on sait qu’aujourd’hui elle est en danger. Le dossier est sur le bureau du juge, et le juge, lui, ne fait rien.

L’instituteur dénonce le conflit d’intérêt flagrant dans cette affaire, car en effet, la mère de la fillette est gendarme et l’enquête fut confiée aux gendarmes. Et alors que la piste familiale est la première à suivre dans ce type d’affaire, celle-ci fut tout de suite écartée ; une première. Abus de pouvoir ?!
« Quand la piste familiale est écartée, il ne reste plus que vous. L’enfant a dit qu’il y avait un monsieur, qui s’est transformé petit à petit en ‘le maître’. Et à partir du moment où le mot maître est lâché, c’est ça qui m’envoie en prison. On n’a même pas cherché à faire une confrontation. Un mot m’a envoyé en prison, même si tout le dossier et les circonstances disent le contraire. »
Luttant malgré tout pour la justice pour cette petite fille, Eric Peclet a saisi sa plume et écrit à la ministre de la Justice, Nicole Belloubet et au défenseur des droits des enfants pour les alerter sur une « situation d’urgence ». Car la petite fille vivrait sous le même toit que son violeur présumé.

Je vais rester pendant 4 mois en prison, c’est l’ADN qui me disculpe et pourtant on m’envoie en contrôle judiciaire à 500km de ma famille. Sans cette trace ADN, je serais toujours mis en examen. Quand la justice a une idée en tête, c’est extrêmement difficile de la faire changer, même avec les éléments. Ça fait un an que cet élément (l’ADN du violeur) est dans le dossier et que rien n’est fait. Qu’attend la justice pour ouvrir le dossier ? 

Bonne question ! Il est clair que quelque chose se trame dans cette affaire, sous couvert de notre chère justice. Serait-elle sous l’influence d’entités malsaines ? Poussée à s’attaquer aux innocents et les clouer sur des piloris. Car malheureusement, ces traitements injustes sont monnaie courante. Et comme toutes les victimes innocentes, Eric Peclet a vécu une expérience traumatisante et aberrante, au point qu’il ne souhaite plus exercer devant des enfants mais plutôt occuper une fonction administrative ou former des adultes. En effet, l’instituteur ne souhaite plus que sa vie dépende des dires d’un enfant ou d’un parent.

Une justice dépourvue de la Justice

Comment un Homme, dont le cœur est tortueux et méchant par nature, pourrait-il juger de manière juste, sans être conduit par l’auteur de la Justice ? Il succombera forcément à ses préjugés et ses émotions personnelles, à toutes pensées humaines justifiant ses actes même répréhensibles.
Il n’est pas étonnant qu’en matière de justice sage, l’on prenne pour exemple le roi Salomon, car ce dernier fut couvert de la sagesse de Dieu, et jouissait de son esprit de justice et d’intelligence. Très loin des Hommes de lois actuels, menant leur marche au plus loin de l’auteur même de la loi.
Dans ce contexte, le malin ne perd une miette pour semer ses graines d’injustice et prendre contrôle du système comme bon lui semble. Rappelons, qu’il est l’ennemi de nos âmes.

Que faire alors lorsque la justice humaine cherche à vous enterrer ? N’ayez foi aux Hommes mais en l’Eternel des armées, juste juge, qui sonde les reins et les cœurs [Jérémie 11 v.20 La Bible]. En lui seul, confions notre cause, car lui seul rétribue à chacun selon ses œuvres et peut incliner les cœurs les plus impénitents.

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Audrey Wolber

Artistes Press

Artiste ~ Chantre 🎼🎤Journaliste & Correctrice chez Artistes Press 📇🗞📰 ~ Entrepreneuse 👩🏽‍💻

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