Miracle : Un bébé né prématuré à 268 grammes, sain et sauf

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Santé
Il tient dans sa main l'âme de tout ce qui vit, Le souffle de toute chair d’homme. [Job 12 v.10 – Bible]

Le souffle de vie ne dépend pas de nous, nous n’en sommes point maîtres. Et c’est ce qui doit rendre chacune de nos journées, exceptionnelle. Car nous lever chaque jour est un miracle, un don qui nous vient de celui qui nous a créés, celui qui chaque jour prend soin de nous, de notre santé. A travers le monde, de nombreux miracles s’opèrent mais nous ne prenons pas le temps de louer notre Père créateur, car cet air que nous respirons aussi gratuit soit-il, est un miracle et n’est possible que par le Seigneur qui renouvelle en nous chaque matin ce souffle dans nos narines, qui déploie nos poumons afin de respirer. Car en lui nous avons la vie, le mouvement et l’être [Actes 17 v.28 – Bible].
Les desseins de Dieu sont insondables et ses merveilles nous ébahissent au fil des jours, car il repousse l’entendement et les limites du possible. Tel est le cas de ce merveilleux miracle produit au Japon, il y a 5 mois de cela. Né à 268 grammes soit l’équivalent du poids de 2 pommes, ce petit prématuré a pu sortir de l’hôpital ce 20 février, découvrir sa véritable demeure, retrouver pleinement les siens et ce, sain et sauf.

Ce cas est exceptionnel ! C’est la toute première fois qu’un aussi petit enfant à la naissance quitte une maternité en bonne santé.
En août dernier, les médecins de l’hôpital universitaire Keio à Tokyo, prirent la décision de provoquer l’accouchement, une césarienne de toute urgence car le fœtus présentait un arrêt de croissance. Il naquit à 24 semaines d’aménorrhée soit à moins de 6 mois de grossesse, ainsi considéré comme une très grande prématurité. L’on parle d’une grossesse à terme lorsque la naissance a lieu entre la 37ème et 41ème semaine d’aménorrhée. A ce stade d’une grossesse, les organes du fœtus sont en cours de maturation : le cerveau, les voies respiratoires, digestives, etc. ; ainsi que le système immunitaire pour lesquels ils sont davantage plus sujets aux risques d’infections. La surveillance médicale est étroite et d’autant plus rigoureuse dans les tous premiers mois de vie, apnée respiratoire, ralentissement de la fréquence cardiaque, paralysie cérébrale peuvent survenir à tout moment.
De plus, face à l’immaturité de l’organisme, l’alimentation n’est possible que par sonde, une assistance respiratoire est également nécessaire.

Il fut placé 5 mois durant dans une unité de surveillance intensif pédiatrique, au cours desquels il put continuer sa croissance. 5 mois de surveillance étroite, nécessitant la mise sous couveuse afin de maintenir une température égale à celle dans le ventre de la mère. Un bon nombre de soins sont réalisés, afin de permettre à l’enfant de retrouver le même environnement que lorsqu’il était dans le sein de la mère (faible lumière, peu de bruits, la position en flexion, etc.), le contact peau à peau permet de rassurer le nourrisson, et de favoriser la montée de lait chez la mère. « Les enfants ayant de nombreux contacts en "peau à peau" avec leurs parents ont une évolution plus favorable, avec une amélioration du rythme cardiaque, de la fréquence respiratoire ou encore du sommeil. », rajoute l’Inserm.

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Il existe trois échelles de prématurité. La prématurité dite moyenne entre 32 et 36 semaines d’aménorrhée (SA) soit entre les 7ème et 8ème mois de grossesse. La grande prématurité, entre les 28ème et 32ème SA soit entre les 6ème et 7ème mois de grossesse et la très grande prématurité avant la 28ème SA soit avant le 6ème mois de grossesse. Jusqu’à présent aucun nourrisson n’est survenu en deçà de 23 SA (5 mois de grossesse).
A ce jour, 50% des accouchements prématurés sont spontanés soit par contractions précoces dont les causes ne sont identifiées ou ruptures de membranes. L’autre moitié quant à elle correspond à des accouchements provoqués par césarienne sur décision médicale.
Ces décisions peuvent être prises en cas de « risque de décès du fœtus ou de la mère en cours de la grossesse. Ce risque peut être lié à un retard de croissance grave du fœtus, une hypertension artérielle sévère chez la mère, ou une hémorragie maternelle dont l’origine n’est pas toujours expliquée. Les infections génito-urinaires ou généralisées, des anomalies de l’utérus et du placenta, le diabète maternel ou encore l’hématome rétro-placentaire (décollement prématuré du placenta accompagné d’un hématome). Un tiers des enfants prématurés sont issus de grossesses multiples. », nous explique l’Inserm.

Pour le moment, ces cas de grandes prématurités qui parviennent à sortir de l’hôpital en parfaite santé se comptent encore sur les doigts de la main avec un record de 252g en 2015 et 279g en 2009 en Allemagne, ainsi qu’au Japon et d’autres cas enregistrés aux Etats-Unis ces dernières années dans le registre international tenu par l’université de l’Iowa.
Ce beau témoignage nous fait voir à quel point les compassions de l’Eternel sont grandes et s’étendent dans toutes ses œuvres, car en effet le taux de survie d’un nourrisson de moins de 300g est très faible, comparé à celui d’un nourrisson de moins d’un kilo.
Par ailleurs, de nombreuses séquelles peuvent survenir auprès des prématurés, telles que des séquelles neurologiques en particulier chez les grands prématurés, se manifestant par des troubles moteurs avec un retard à la marche ou des difficultés à marcher, des troubles cognitifs avec des difficultés de langage oral ou écrit, ou encore des troubles de l’attention et des troubles sensoriels, visuels ou auditifs.

‘Je suis heureuse qu'il ait tant pris de poids, car franchement, je n'étais pas sûre qu'il survive’, déclara sa mère.

Loué soit notre Père dans les cieux, car aujourd’hui ce petit miraculé pèse plus de 3,2 kg, il respire seul et peut allaiter, ce qui lui permit de quitter la maternité en continuant un étroit suivi. Son médecin, Takeshi Arimitsu, avait à cœur de «faire savoir que même quand un bébé naît très petit, il existe une possibilité qu’il puisse quitter la maternité en forme».
Pour l’heure glorifions le Seigneur, qui permet à ce petit garçon d’en sortir indemne, et prions pour sa vie afin que rien ne lui arrive, et que son développement se fasse sans difficulté.
Car notre père dans les cieux veille sur chacun de nous, insuffle dans nos narines le souffle de vie qui nous anime. Il prend soin de nous protéger, de nous préserver par sa grâce et sous sa garde.
Oui, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour agir, pour nous toucher, nous guérir et nous sauver. Que l’Eglise, consciente de la grâce du Seigneur d’être bien portant, ne se lasse de prier pour les malades qui remplissent les hôpitaux, nuit et jours, tel est notre appel.

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Rosine Mankangila

Artistes Press

Artiste, Journaliste presentatrice, assistante de tournage, Perchwoman, Entrepreneuse

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