Maman Olangi, leader du Ministère du Combat Spirituel, a rendu l’âme

Une grande perte dans l’Église du Christ. L’évangéliste Elisabeth Wosho Onyumbe surnommée maman Olangi est décédée au cours de la nuit du 4 au 5 juin 2018, à son domicile.
Présidente de la Communauté internationale des femmes messagères du Christ (CIFMC), elle fut également co-fondatrice, avec son époux Joseph Olangi N’Koy, de la fondation Olangi-Wosho. Et leader du ministère du Combat Spirituel. Le couple de serviteurs mena la barque d’un grand ministère polyvalent, établi à l’international. D’où découlent de grands noms de la musique chrétienne africaine telles que les chantres Micheline Shabani ou encore Lola Léonardo.
Alors qu’une histoire de résurrection avait agité toute la République Démocratique du Congo, le communiqué de Jessy Kabasele, chargé de communication du couple dissipa les faux espoirs.

Je confirme au nom de la famille et de la Fondation Olangi Wosho que depuis hier soir à 23h30, la servante de Dieu Elisabeth Olangi, connue sous le nom de Maman Olangi a quitté la terre des hommes. C’est une nouvelle qui nous bouleverse tous. Au courant de la journée, on pourra vous donner un programme officiel ou un communiqué.

Triste circonstance pour la doyenne de la foi de bon nombre de chrétiens originaires de la République Démocratique du Congo. En effet, son décès survint trois jours seulement après l’inhumation de son défunt mari, décédé en Afrique du Sud le 1er octobre 2017. De là, sa santé prit un sérieux coup, se dégradant toujours plus. L’insupportable douleur de la perte de son mari; réveillée neuf mois plus tard lors des ses obsèques, aura eu raison d’elle. L’inévitable se produit; Maman Olangi rend l’âme foudroyée par une crise cardiaque.

Une mort qui aurait pu être évitée ? Certainement, car il est aujourd’hui possible de sauver une personne en pleine crise cardiaque. Grâce aux nombreux messages de sensibilisation circulant sur le web, ou par le bouche-à-oreille. L’ignorance tue chers lecteurs ! En effet, en pleine crise, s’écroulant au sol, les personnes présentes durant le drame se seraient réunies pour prier, la laissant mourrir dans leur ignorance… d’après une source proche.

J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. [2 Timothée 4 v.7 La Bible]

Assurément, ces mots de l’apôtre Paul peuvent être prêtés à la servante de Dieu, reprise par le Père. Bien que n’étant plus des nôtres, les oeuvres du couple Olangi témoigneront aux générations prochaines, de leurs ambitions certaines à servir le Christ et sauver des âmes. Avec la plus grande rigueur et la plus tenace des fermetés. Nous ne pouvons que saluer leur travail, tous deux acharnés à implanter et instaurer l’évangile en RDC, selon leur vision. Et ce, depuis les années 90 jusqu’à notre ère.

Pour conclure chers lecteurs, nous garderons en mémoire le charisme et le ton très affirmé d’une évangéliste visionnaire, possédant une culture du social grâce à sa formation aux sciences sociales, à l’université Catholique de Louvain à Bruxelles et ses études de sociologie industrielle. Sans oublier, ses resplendissantes tenues en concordance avec son époux; qui découleraient de sa formation en confection de vêtements. Des qualités qui permirent d’assoir la pérennité et de solidifier de manière efficace, son grand ministère.

Paix à son âme.

Rédaction par Wissa Kololo