Le gouvernement lance sa campagne contre les faux sites administratifs

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Société

Gare aux sites frauduleux ! Le gouvernement lance sa campagne contre les faux sites administratifs. Si selon le ministère de l’Economie et des Finances, chaque année un grand nombre de personnes est victime de ces sites illégaux, « en 2016, plus de 2.300 réclamations concernant des demandes d'extrait de casier judiciaire non reçus ont été signalées par le Casier judiciaire national dont 300 réclamations sont issues d'usagers ayant payé leur extrait de casier judiciaire sur des sites non officiels », rapportait la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF); soit 150 millions d’euros de préjudices, aurait évalué le ministère de l’Economie et des Finances.

Des services payants mais sans aucun retour sur la demande effectuée, piègent près d’un million de personnes. Pourtant, triste à dire, en général les démarches administratives en ligne sont gratuites, comme l’a précisé le gouvernement dans sa campagne. Sauf pour certains cas où quelques sites « proposent d’effectuer ces démarches pour le compte de l’usager. Dans ce cas, la prestation sera payante ». Par exemple, un professionnel ne dépendant pas d’une administration publique a la possibilité de vendre ses services sous certaines conditions et en respectant des règles bien précises. Dans ce sens, la personne doit être informée sur les tarifs, les factures, confirmations de commande et en cas de rétraction des frais qui s’imposent si la commande a été passée.
« Dès lors qu’il a également expressément renoncé à son droit de rétractation, sauf si la prestation n’a pas été pleinement exécutée, auquel cas il versera un montant correspondant au service fourni jusqu'à la communication de sa décision de se rétracter ». Autre point : « si le consommateur souhaite que l'exécution de la prestation de services proposée commence avant la fin du délai de rétractation de 14 jours, le professionnel doit recueillir sa demande expresse en ce sens »

Ces cybercriminels semblent procéder de manière stratégique, ils conçoivent des sites qui donnent l’air d’être conformes et utilisent des images « associées à la République Française », comme La Marianne ou encore des couleurs se rapportant à celles du drapeau national pour mieux tromper les usagers. Pire encore, d’autres achètent des mots clefs « pour être bien référencés parmi les résultats de recherche », comme l’indiquait le Figaro. Donc ce n’est pas parce qu’un site est en tête de liste dans les résultats de recherche ou son lien se termine par .fr qu’il est forcément authentique.
De ce fait la DGCCRF et le ministère en lutte contre ces arnaques font appel à notre attention et préconisent d’être plus prudents et vigilants en ce qui concerne ces faux sites qui n’hésitent pas à se procurer nos informations personnelles. A cause du travail précis que chaque cybercriminel réalise, il est vrai que dans l’apparence il est difficile de différencier le faux du vrai ; c’est pourquoi pour plus de précaution et de sécurité, les autorités recommandent à tous de se diriger en premier lieu sur le site officiel de l’administration Française www.service-public.fr  qui orientera chacun vers des sites plus sécurisés en fonction des requêtes ; « des sites dont l'adresse finit toujours par «gouv.fr» ou «.fr», mais qui n'apparaissent pas nécessairement en tête lors d'une recherche en ligne. »

Sur ces quelques conseils face à ces pratiques, notre attention doit redoubler. Car dans cette réalité sournoise, il existe encore d’autres pièges, comme «l’ abonnement caché» également appelé « la souscription ». Une pratique des plus répandues où le consommateur, souscrit à son insu à un abonnement et à la fin de chaque semaine ou de mois, se voit prélevé d’une dizaine d’euros ou plus jusqu’à ce qu’il constate la fraude. En somme, le nombre de victimes est conséquent.

Nous avons en effet déjà pris connaissance des enjeux sur Internet et de ces pièges qui nous ont été plus ou moins communiqués. S’il n’y a rien qui puisse arrêter ces pirates du web qui prennent plaisir dans leurs agissements, nous insistons une fois de plus sur le fait d’être deux fois plus prudent quant à nos démarches qu’elles soient en ligne ou non. Car étant donné la ténacité et la rigueur que le diable possède pour nuire à l’Homme, puisse Dieu nous accorder son Esprit pour au mieux discerner et entreprendre car l'Homme bien avisé prévoit le mal, et se tient caché [Cf. proverbes 22 v. 3 - La Bible]

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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