Le réalisateur américain, John Singleton est décédé à 51 ans

Le monde des arts vient de voir s’éteindre une de ses lumières. La triste nouvelle nous est parvenue ce lundi 29 avril, via un communiqué officiel de la famille.
Il a brillé durant plusieurs décennies, marquant le septième art de son empreinte de génie. Illustre réalisateur, John Singleton n’est plus. Il avait 51 ans.

‘Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux : un temps pour naître, et un temps pour mourir…’, nous dit l’Ecclésiaste 3 v.1-2.

L’heure finale de John Singleton fut donc arrivée, de manière subite, hélas. Mais l’on peut retenir que le brillant cinéaste américain, diplômé de l’Université de Californie du Sud, a su mettre à bon escient son talent cinématographique. Car par ses œuvres, il a porté aux yeux du monde des sujets culturels, comme la réalité des gangs à Los Angeles, la violence des quartiers noirs et la répression aveugle de la police. Tout en mettant en lumière et lançant les carrières de nombreux acteurs afro-américains, tenant les premiers rôles de ses films.

Son premier long-métrage qu’il écrit et réalisa à l’âge de 22 ans, intitulé Boyz n the Hood (1991) a été un tel succès que John Singleton devint le premier réalisateur afro-américain et le plus jeune à être nominé aux Oscars dans les catégories « Meilleur réalisateur » et « Meilleur scénario ». S’il ne remporta aucun Oscar, il reçu toutefois le MTV Movie Award du meilleur réalisateur. Par un coup de maître, il révolutionna le cinéma afro-américain, mettant en lumière un panel d’acteurs afro-américains qu’il nous plaît d’admirer aujourd’hui ; Taraji P. Henson (Boyz n the hood, Empire), Tyrese Gibson (Boyz n the hood, Fast & Furious), Cuba Gooding Jr, Ice Cube, Laurence Fishburne (Matrix), Regina King, encore Angela Bassett.
Parmi ses succès, le monde retiendra Quatre Frères en 2005, Identité secrète en 2011 et son plus gros succès commercial 2 Fast 2 Furious.

Si chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre [1 Corinthien 7 v.7], John Singleton sut perfectionner et exercer son don dans l’univers cinématographique. Et le septième art lui rend hommage.
« Nos cœurs sont lourds aujourd’hui (…), alors que nous pleurons cette énorme perte. Il avait explosé à Hollywood, dans notre culture et notre conscience, avec sa vision si puissante de la vie dans notre ville », a déclaré Thomas Schlamme, président de l’association des réalisateurs américains.
« Repose en paix, John Singleton, tellement triste d’apprendre la nouvelle. John était un artiste courageux et une véritable inspiration. Sa vision a tout changé », posta Jordan Peele, réalisateur de Get Out et Us. Spike Lee, réalisateur de renom et compagnon de route de John Singleton, n’a pas manqué d’exprimer quelques mots sur la toile pour son ami disparu.
Les larmes sont aussi versées parmi les acteurs. Taraji P. Henson et Tyrese Gibson inondent leurs comptes sociaux de souvenirs avec le réalisateur, Regina King (Boyz n the hood), Tyler Perry, Halle Berry et tant d’autres expriment leur choc et profonde douleur.
Mais dans la douleur qui est hélas partie prenante de cette vie, le Seigneur nous rappelle que « c’est moi qui vous réconforte, c’est bien moi » [Esaïe 51 v.12 - Bible].

Né dans la Cité des anges, l’artiste de LA y rendit aussi son dernier souffle, emporté par une défaillance cardiaque, suivie d’un AVC, comme le rapportent les médias. Hospitalisé depuis le 17 avril, il était maintenu en vie par les machines en soins intensifs, mais ne voyant aucune amélioration, les médecins en accord avec la famille décidèrent de le débrancher et mettre un terme aux soins. Prions ensemble pour sa famille et ses proches ; prions ensemble que la consolation de Dieu puisse abonder, pour que les pleurs du soir laissent place au matin à la joie du souvenir de l’œuvre passionnée qu’il aura accompli et de l’héritage qui laisse derrière lui dans la vie de tellement de monde.

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