La loi 1905 séparant l’Église et l’État s’étendra probablement aux cultes musulmans

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Politique

En vue d’un contrôle et d’une maitrise du culte musulman et de sa montée radicale, le président Emmanuel Macron compte faire évoluer la loi de 1905. En effet, la loi séparant l’Église et l’État s’appliquera prochainement pour régir l’Islam de France. L’objectif du gouvernement serait de responsabiliser les gérants de culte, prévenir les dérives, et réduire l’influence étrangère, selon un conseiller s’exprimant sur l’Opinion. L’intérêt serait de créer une qualité cultuelle des associations religieuses, afin de leur accorder de nouveaux droits mais plus encore, de nouveaux devoirs.

« Il est possible que [la loi de 1905] soit de nouveau amendée. La réflexion est en cours et nous ne faisons pas de commentaire à ce stade », déclara Nicole Belloubet, ministre de la Justice, sur France Inter.
Le quotidien l’Opinion est à l’origine de cette information faisant couler beaucoup d’encre. Il rendit public l’avant-projet de l’amendement de la fameuse loi 1905, relatant les esquisses des ambitions du président à l’égard de la deuxième religion la plus pratiquée sur le territoire Français. Une première ébauche résultant de plus d’un an et demi de réflexion sur ce sujet qui s’annonce être « explosif ». S’avérant également être la première étape du gouvernement pour la réorganisation de la pratique islamique en France, précise le Monde.

Pour amorcer ce sujet, il est important de savoir qu’il existe 4000 associations dites cultuelles protégées par loi 1901. La fameuse loi légiférant la liberté d’association, soit, former librement une association, sans autorisation ou déclaration.
Un décret qui de ce fait, assurait à certaines associations religieuses du culte musulman voulant profiter du statut de la loi 1901, la liberté d’exercer et de pratiquer sans craindre d’un quelconque contrôle sur leur activité. À présent, le gouvernement compte manoeuvrer pour conduire ces associations religieuses à adopter le statut d’« association cultuelles ». Dans l’intérêt qu’elles bénéficient, au même titre que les autres associations confessionnelles, des réglementations permettant plus de transparence concernant leurs activités. Pour ce faire, le gouvernement offre par la loi 1905, des droits pour assurer leur indépendance. Mais en contrepartie, ces associations seront soumises à des devoirs. Soit, des obligations et bien entendu une plus grande surveillance du gouvernement.

En quelques lignes, l’avant-projet révéla que les associations cultuelles pourraient par exemple recevoir des subventions publiques de l’État, pour rénover ou réparer leurs lieux de culte, dites subventions « pour réparation et rénovation énergétique ». Cette subvention par ailleurs, était réservée aux édifices classés monuments historiques et bâtis avant l’an 1905. Une démarche généreuse car jusqu’alors, ces associations ne bénéficiaient d’aucune subvention.
Sur le point de leur indépendance et autonomie, ces associations cultuelles auront la possibilité de posséder ou d’administrer des biens immobiliers afin d’en acquérir des revenus locatifs. Tout ceci pour s’assurer de leur indépendance, certes. Mais dans l’intérêt premier qu’elles ne recourent aux « influences étrangères ». Afin de « réduire les capacités d’influence et de mainmise d’acteurs étrangers étatiques, paraétatiques et privés », vraisemblablement craints par notre gouvernement.

L’état se veut avenant et coopérant mais à quel prix ? Car ce qui suit serait beaucoup moins agréable pour les associations refusant la transparence. En effet, l’avant-projet préconiserait aux associations de déclarer les dons manuels, c’est-à-dire des dons d’objets, ou d’argent transmis de la main à la main, et dépassant la somme de 10 000 euros, si ces apports en nature ou contributions volontaires proviendraient d’une personne non résidant en France, d’un état étranger, ou encore d’une personne morale étrangère. Ces dons dorénavant taxables par l’administration fiscale, pourront être refusés « dans certains cas prévus par la loi  au nom du "respect de l'ordre public et de la sécurité publique" », relate l’Express. De plus, ces associations cultuelles devront être transparentes en ce qui concerne leur comptabilité.
Sur un plan juridique, il est annoncé dans l’avant-projet, un dispositif pour apporter une protection juridique aux associations contre les « prises d’intérêt inamicales ». Ainsi que le renforcement de la police des cultes, annoncée plus sévère à l’égard des prédicateurs et de leur prêches.

Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes. [1 Pierre 2 v.13 Bible]

Chers lecteurs, cette information importante témoigne de la volonté du gouvernement de protéger le pays, les citoyens et les pratiquants de quelconques dérives confessionnelles. Elle révèle également sa position, celle d’avoir une forme de mainmise sur les cultes, en justifiant la prévention contre toute forme d’intégrisme religieux, et de jouissance financière illégale. S’il s’agit là de la protection, de l’indépendance et la surveillance des associations de cultes musulmans, notons que nos assemblées chrétiennes sont régies par cette même loi 1905.
« Mon peuple meurt faute de connaissance » [Osée 4 v.6 Bible], dit l’Eternel Dieu. À ce jour, nous avons l’opportunité d’être informés, de connaître voire d’anticiper ce que nos gouvernements mettent en place, en notre faveur ou non. Et bien entendu, d’influencer leur choix par la prière des croyants pour le salut et le bien-être de notre nation. Nul besoin d’appuyer que notre monde vie des turbulences sans précédent, que le peuple de Dieu, corps du Christ selon l’évangile, est toujours plus affaibli par des tribulations qui ne se limitent pas qu’à la torture du corps.
Ainsi donc, si un Homme averti en vaut deux, un peuple averti acquiert de l’assurance.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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