La France condamnée par la Cour Européenne pour ses conditions de détention inhumaines

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Justice
 

L’inhumanité dans nos prisons Françaises a atteint son paroxysme. Elle se définit par des conditions de vie indécentes, et une surcharge de détenus entassés dans des prisons pleines à craquer. Des conditions de vie qu’a dénoncé un groupe de détenus en portant plainte. Justice rendue, la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) décida de leur donner raison. Elle condamna premièrement la France pour sa surpopulation carcérale et l’empressa « d'envisager l'adoption de mesures générales visant à supprimer le surpeuplement et à améliorer les conditions matérielles de détention », d’après le communiqué de presse de la cour, rapportent les médias.

Cette surpopulation inquiétait déjà certains de nos politiques, mais cela n’a mené à aucune grande action pour dégorger les prisons. D’autant plus que la question des conditions de vie désastreuses des détenus est un sujet souvent revenu sur la table. Les gardes des sceaux de chaque gouvernement passé n’ont en effet pas manqué de faire des rapports concernant les conditions d’insalubrité déplorables de nos centres pénitenciers. Ainsi que des conditions de vie dégradantes de plusieurs détenus se partageant des petites cellules à l'espace restreint.

Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez aussi prisonniers; de ceux qui sont maltraités, comme étant aussi vous-mêmes dans un corps. [Hébreux 13 v.3 Bible]

Ce verset est bien le souci du problème, nos dirigeants peinent à se souvenir des conditions de vie de nos prisonniers ou n’en font pas une priorité. Pourtant la Bible nous recommande d’avoir de l’égard pour ces personnes emprisonnées, et victimes du mal, de sa haine destructrice et de sa ruse. Car si tout Homme a droit à la justice, il a aussi droit à la rédemption et à un traitement digne et humain. Nous en sommes hélas les témoins, nos centres pénitenciers ont radicalisé de nombreuses âmes, ou les ont rendu davantage rebelles et en colère envers la justice et le gouvernement qui les excluent par manque d’attention à leur égard.
Cette victoire est donc savourée par l’Observatoire International des prisons qui depuis plus de dix ans, se bat pour faire plier la justice Française à leur requête, souligne l’avocat de l’organisation Patrice Spinosi. Ce dernier précisa également que cette condamnation a non simplement pour but de faire construire de nouvelles prisons mais d’emmener nos autorités à la « réflexion globale sur le sens de la peine ».

Fort est de constater que de nombreux détenus commettent des délits qui ne nécessitent pas obligatoirement une détention en prison. Et que dire des nombreux innocents gardés pendant des années en attendant que leurs dossiers soient traités en justice. Ces questionnements engendrent un constat plus triste encore; combien d’innocents ou non mettent fin à leurs jours, ne supportant plus leur détention dans des conditions et traitements pénibles au quotidien ? Qui perdent espoir, souffrent de l’indifférence de la justice, et voient leurs démarches administratives qui peinent à être traitées ? À juste titre, la CEDH décida d’inclure dans son verdict une condamnation pour « pour absence de recours effectif et traitements inhumains ou dégradants. »

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Notre justice Française manque-t-elle d’humanité ?

« Selon les derniers chiffres trimestriels rendus publics par l’administration pénitentiaire, il y avait 70 818 personnes incarcérées dans les 188 établissements pénitentiaires français le 1er octobre 2019, pour 61 065 places opérationnelles. La densité carcérale s’établissait à 116 %, en baisse de 2 % en un an. Le nombre de matelas au sol s’élevait à 1 497, contre 1 353 un an auparavant - Dans son arrêt, la CEDH a estimé que les détenus requérants n’avaient pas, dans leur majorité, bénéficié de « conditions de détention décentes » et a souligné la portée limitée du pouvoir d’injonction du juge administratif, condamnant la France à la fois pour absence de recours effectif et traitements inhumains ou dégradants. », cite le Monde.

Ce recours à la justice eut lieu grâce aux plaintes de trente-deux détenus, portées par la CEDH. Des prisonniers des villes de Nîmes, Fresne, et Nice. Également dans les Dom Tom, « Ducos (Martinique) et de Nuutania (Polynésie), – dont 29 ressortissants français, un ressortissant cap-verdien, un polonais et un marocain ». Déposées être 2015 et 2017, les plaintes dénonceraient l’insalubrité telle que la crasse, les bruits incessants, et des cellules surchargées poussant certains à dormir matelas au sol.
Malheureusement si cet arrêt somme la France de considérer les conditions de vie et détention des Hommes qu’elle détient, et de leur accorder leurs droits, il n’est en revanche pas de l’ordre de la justice de dicter la « politique pénale » des prisons. Cette condamnation est en fait une recommandation et ne donne pas de délai d’exécution. Venir à bout de ce « problème structurel » le plus vite, dépendra alors de la bonne foi de nos autorités.

Prions pour notre justice et notre système carcéral

Dès à présent, prions pour notre système carcéral et judiciaire, pour plus d’humanité et d’empathie. Car à en croire les actualités, les prisons sont des systèmes qui broient la vie de milliers de détenus. Ce sont des lieux de souffrance intense qui mérite le regard bienveillant de l’extérieur. Afin de permettre aux victimes d’erreurs judiciaires ou étant entrainées par l’esprit du mal dans des exactions détestables, de se reconstruire. De trouver l’absolution, de retrouver leur humanité et leur sensibilité, notamment grâce à la prière des croyants qui est d’une grande efficacité, dit la Bible. Nos prisons ont besoin de la paix et de l’amour du Christ, et nos autorités devraient s’imprégner des valeurs évangéliques qui prônent le respect de l’Homme et de ses droits, la vie, la charité et la compassion. Car, seules ces valeurs restauratrices de l’évangile qui sauve et guérit, permettront à notre justice d’instaurer des structures, des services et un suivi judiciaire, plus justes et respectueux de la condition humaine de chaque prisonnier.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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