La France appelée à reprendre l’élan de la prière dans ces temps de crise

Avez-vous entendu cette ribambelle de sons de cloches qui retentit à 19h30 ce mercredi 25 mars 2020 ? Afin de « manifester notre fraternité et notre espoir commun » contre l’épidémie du coronavirus, la Conférence des Évêques de France annonça lors d’un communiqué ce 18 mars 2020, que toutes les cloches de France sonneront toutes en même temps pendant dix minutes. Il ne s’agissait donc pas d’une pratique religieuse, ou d’une invitation pour les fidèles à entrer dans l’église, précise le président des évêques de France.
Les cloches des églises ont en effet maintes fois sonné au cours de l’histoire, pour marquer et signaler des événements importants, précise-t-il. Parmi ces événements, les batailles napoléoniennes, la mort de Victor Hugo, l’armistice en 1918 et la Libération. Les cloches ont aussi sonné plus récemment lors des deux attentats en 2015, Charlie Hebdo en janvier et le Bataclan le 13 novembre. Également, lors de la victoire de l’équipe de France de Football en 2018, rapporte Le Figaro.

En « signe d'espérance qui transcende les convictions particulières : celui de la lumière qui brille dans les ténèbres ! », les évêques ont invité le peuple Français croyant ou non, à placer une bougie sur le bord de leurs fenêtres pour porter une pensée, une prière envers les familles endeuillées, les malades du coronavirus, mais aussi, pour le corps médical en action et toutes les personnes faisant vivre notre pays dans cette crise. Ce jour du 25 mars 2020 célébrait aussi l’Annonciation, une fête catholique en l’honneur du message de l’ange Gabriel venu annoncer à Marie qu’elle a été choisie par Dieu pour être la mère du fils de Dieu, Jésus-Christ. Non dans l’idée de nous conformer aux pratiques religieuses catholiques, sachons que seule la prière faite avec ferveur et avec foi a une grande efficacité. Elle ne consiste pas en la pratique de rites mais de croire en Jésus-Christ et en celui qui l’a envoyé, l’Éternel Dieu. L’évangile enseigne que c’est Jésus-Christ qui détient toutes les solutions aux problèmes des Hommes. Lui seul peut guérir notre humanité malade et mourante, car c’est bien pour cette humanité qu’il mourut et ressuscita à la croix, afin de la racheter de la mort qui la guette continuellement.

Devons-nous attendre un jour pour implorer l’Éternel dans cette crise ?

Le 6 mars 2020 était la journée mondiale de la prière. Sur Twitter, par exemple le président américain Donald Trump invita les États-Unis à prier, d’autant plus, dans cette conjoncture actuelle où l’humanité est malade. Cet appel à la prière mondiale a été relayé par bon nombre d’assemblées chrétiennes à travers le monde. Cependant, faut-il attendre un jour dans l’année pour implorer l’Éternel et lui remettre notre sort ? La parole de Dieu nous invite à prier sans cesse, prier jusqu’à ce que nos prières soient exhaussées. Prier pour nos nations et implorer la miséricorde de notre Dieu, afin qu’il change le cours des choses qui semble actuellement aller de mal en pis. Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, -je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. [2 Chroniques 7 v.14 Bible]

L’heure est donc venue de se remettre à la prière, la prière fervente avec foi. Pour cela, faut-il trouver ou retrouver le rythme de la prière ? En effet, la prière est tel un sport, qui nécessite de l’entrainement. Il faut s’entrainer, s’endurcir dans cette voie, pour enfin obtenir des résultats palpables. Cela peut paraître pénible à nos débuts, car tout comme un sportif, notre corps est lourd. Seul l’entrainement nous permettra de trouver un rythme avantageux, jusqu’à ce que la prière, tout comme le sport, devienne une pratique spirituelle essentielle à notre quotidien. Toutefois, il se pourrait que le corps soit face à une résistance venant de notre esprit voulant se désister, remettre au lendemain, ou qui appréhende l’effort mental et physique que cela nécessite. Mais tout comme un sportif qui reprend l’entrainement, nous devons nous entrainer jusqu’à ce que nous prenions le rythme. Jusqu’à ce que la prière s’apparente à un souffle primordial que nous prenons pour entretenir notre foi, changer les circonstances de nos vies, implorer un miracle de Dieu.

En effet, la vie chrétienne n’est pas une course de vitesse mais d’endurance. Et c’est bien de l’endurance dont nous avons besoin dans ces temps difficiles. Nous devons dès lors être endurants dans notre engagement à la prière, car sans cela, nous peinerons à attirer la faveur de Dieu dans nos vies. Les temps que nous sommes en train de passer sont aussi des temps d’exigence, a déclaré l’auteur évangélique Yohan Adiy’el. Nous devons donc nous hâter à la prière le plus efficacement possible, et avec exigence, force et foi. Pour ce faire, un temps de prière dans l’année ne suffit pas. Plus encore, un jour de commémoration ne viendra pas à bout des forces malfaisantes qui nous dépassent et qui ne partent que par la prière. Pour ce faire, prier régulièrement, à des heures respectives telles que 19h, 20h ou bien minuit par exemple, permet à la flamme de notre foi de demeurer allumée. Imaginez-vous alors si plusieurs croyants dans le monde gardaient un rythme de prière quotidien, cela bouleverserait assurément le cours des choses. Car il est à présent prouvé scientifiquement que la prière même faite à des kilomètres a un impact certain dans la vie des Hommes.

Bien évidemment, cet appel à la prière est salutaire, car il appelle notre nation à reconnaître son erreur. Celle d’avoir marché sans Dieu et celle d’être responsable du chaos de notre monde. Car ayant refusé de vivre selon les principes de Dieu, l’Homme a laissé s’infiltrer des ambitions malsaines dans les coeurs. Des ambitions qui entrainèrent la création de plusieurs maladies et virus modifiés par la main de l’Homme, dans le but d’exterminer le plus d’hommes, de femmes et d’enfants, selon des plans purement diaboliques qui visent à contrôler l’espèce humaine et l’espace de vie sur terre, si l’on en croit les rumeurs.
Face à ce vent destructeur qui s’acharne davantage dans ces temps où la quasi totalité des signes avant-coureurs de la fin des temps s’est manifestée, nous avons besoin de la prière efficace des croyants. Ceux qui croient qu’en Dieu tout est possible, qui prient et qui s’attendent à ce que Dieu agisse au plus vite. Qui sont certains que la main de Dieu n’est pas trop courte pour agir, et qui croient au pouvoir restaurateur de la parole de Dieu. Car les pratiques religieuses ne peuvent suffire à nous sauver ou à contrer les forces malfaisantes et malveillantes complètement déchainées, dans cette période où le retour de Jésus-Christ est imminent.

Eglise du Christ, prions sans cesse

Cette responsabilité incombe à l’Eglise de Jésus-Christ, car elle est en connaissance et en possession du pouvoir que Dieu donna aux Hommes par Jésus-Christ, le sauveur du monde. Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés [Actes 4 v.12 Bible].
Dès lors, si nous devons être efficaces ensemble pour implorer un changement et une délivrance de nos nations, rapprochons-nous de Jésus-Christ, n’hésitons plus. Car, sachez qu’il se laisse trouver par ceux qui le cherchent enseigne la Bible. Sachons également que la salut des Hommes vient de lui seul. Car lui seul a vaincu la puissance des ténèbres et son maître le père du mensonge et de la désolation.
Ainsi, prions sans cesse, prions jusqu’à ce que Dieu nous délivre de cette catastrophe sanitaire. Prions également que Dieu restaure nos nations, les âmes brisées, celles ayant perdue la foi dans ces temps de tribulation. Des temps où par ailleurs, nous ne cessons d’apprendre la mort de plusieurs révérends, et de nombreux fidèles d’assemblées évangéliques. Ces temps sont durs pour toute l’humanité, mais en Jésus-Christ nous pouvons trouver la force, l’assurance et l’espérance que Dieu viendra guérir notre pays.