Quand notre président Emmanuel Macron à l’esprit économiste, élucida le problème de l’Afrique, en accusant une forte démographie soit, trop de naissances par ménage; d’autres têtes pensantes soulèvent la question de l’éducation. En effet, l’éducation et l’accès à l’éducation premièrement, sont de véritables problèmes. D’autres parlent encore de l’héritage culturel, qui dans certains points serait un frein à l’émancipation des peuples d’Afrique. Dans cet héritage culturel, citons par exemple la colonisation et ses séquelles. Une d’entre elles, le complexe d’infériorité de l’Homme noir face au blanc. Cependant le point sur lequel tout le monde - les africains du moins - est d’accord serait la jalousie que manifeste un compatriote africain à l’égard de son frère, qui décide d’entreprendre, ou réussit dans ses entreprises, dénonce notamment l’activiste panafricain Kemi Seba, lors d’une conférence, il y a deux ans.
Dieu nous a donnés un don à tous, il faut qu’on enlève ce poison dans notre communauté qui est la jalousie, auprès des gens qui réussissent, qui avancent ![…] Mais le problème c’est que ceux qui créent, ne seront jamais valorisés, parce que quand un noir essaye de faire quelque chose, il y aura toujours un de ses frères qui sera là pour essayer de le ralentir […] Je pars du principe que l’humanité…, tous ceux qui naissent sur cette terre, c’est mon point de vue, sont les messies de leur propre destinée. Par contre ces mêmes personnes qui se font la guerre entre elles, se retrouvent au MacDo, au KFC ou autres; parce que quand il s’agit d’aller consommer chez les autres il n’ y a plus de jalousie, parce qu’on a été conditionné pendant très longtemps à penser que le meilleur c’était les autres, mais pas entre nous en tant que tel.
Bon nombre décident de crever l’abcès, parler enfin librement de ce qu’ils pensent être un réel problème pour l’Afrique tout d’abord, et sa diaspora. En effet, si l’Homme est maître de sa propre destinée, dans un sens bien entendu, car Dieu seul connaît nos voies et nous guide vers notre accomplissement, il faut croire que cette liberté de s’émanciper et s’épanouir mettrait en rogne certains. Tant parce qu’on envie le courage de l’autre, ou parce qu’on n’apprécie pas que l’autre s’élève dans la société. Les raisons peuvent être multiples, mais la résultante demeure la même, l’Homme noir qui entreprendrait manquerait de soutien de la part de ses pairs. Pire encore lorsque la culture ou la tradition se lève, c’est-à-dire lorsque la famille par exemple décide de vous barrer la route, pour des raisons incongrues.
De ce fait, si l’Occident trouve mille et une façons de mépriser la communauté noire, il faut dire que celle-ci donna indirectement le marteau pour se faire frapper.
Malgré son passé de puissance économique et culturelle sur le monde au temps de l’Egypte antique, l’Afrique vit un revers très violent ces derniers siècles. Notamment lorsque son passé colonial l’a davantage liée dans les ténèbres que rendu sa liberté.
Hélas, ce constat est bien connu de tous, voire vécut par tous. Il suffit d’observer la politique de certains présidents de l’Afrique subsaharienne pour constater leur entière collaboration à l’ingérence des puissances occidentales dans les pays Africains soi-disant souverains, en échange d’une part des richesses de leurs sols, sur lesquels elles garderont la mainmise pour leurs propres intérêts, au détriment du peuple vivant toujours dans une grande misère.
« Nos propres jalousies fraternelles, compétitions et luttent intestines, la réticence à se soutenir les uns les autres et la mesquinerie vis-à-vis d’autres noir(e)s sont les Principaux obstacles qui nous empêchent d’avancer collectivement. »
Ceci est la première vérité rédigée par le « journal de bord d’un immigré à la poursuite du bonheur » sur une liste de 15 problématiques africaines. Cette triste vérité ne serait nullement en notre honneur, ou en faveur de la revalorisation de l’Afrique à l’échelle mondiale. Car au lieu de s’unir, les enfants d’Afrique chercheraient chacun de leur coté, un moyen de régner, quitte à détruire la construction de l’autre, pour le garder au même rang d’une égalité misérable. Et comme nous pouvons le constater, cette démarche s’apparente davantage à la graine de la haine dans les coeurs, du manque de confiance, et bien entendu de l’unité. En d’autres termes, des oeuvres, fruits de l’esprit de la destruction, dont de nombreux Hommes de toute origine portent dans leur coeur à l’égard de leur prochain. Au lieu de s’en défaire pour retrouver sa gloire d’antan progressivement, l’Africain décida d’utiliser la haine telle une arme contre son Frère.
Et l'Eternel dit: Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté. Allons! descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres. Et l'Eternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville. [Genèse 11 v.6-8 La Bible]
L’unité est une force qui, dans sa pure forme, a failli permettre aux Hommes de toucher le ciel dans les premières heures de l’humanité. Mais il en va qu’une unité aussi forte dont nos ancêtres firent preuve, témoigne du pouvoir que Dieu donna à l’Homme. Le pouvoir de bâtir, construire ensemble pour faire de notre environnement, notre pays, un endroit meilleur, un lieu prospère et riche. Grâce à la confiance en l’autre premièrement mais également à la détermination de soutenir une idée, un concept, un projet issu d’un Frère.
Nous sommes bien nombreux à prendre en exemple le peuple d’Israël, peuple uni et prospère dans le monde. Et ce, dans tous les secteurs d’activité ; des basses échelles aux plus hautes sphères de notre société. Une nation prête à se mettre le monde à dos, pour renforcer son image d’élite qu’elle nourrit.
Certains diront que l’histoire d’Israël justifie une telle unité, la grâce de Dieu étant également en leur faveur selon la Bible. Je vous répondrais que cette même grâce de prospérité fut accordée à tous les Hommes par Jésus-Christ, d’après les écritures du Nouveau Testament. De plus, l’histoire de l’Afrique est l’histoire de toute l’humanité. Elle est le point de commencement de la vie, de l’étude de la science dans toutes ses formes. Des arts, des sciences politiques, médicinales, l’art de vivre, etc., et les intelligences non élucidées telles que la construction des pyramides. Tout ceci dans un large territoire que les Hommes des années plus tard appelèrent l’Afrique et en dessinèrent les limites. De ce fait, cette première tentative de construire une tour frôlant le ciel serait à l’initiative des premiers peuples d’Afrique. Bien évidemment, cette création presque impensable n’est pas la plus avant-gardiste que l’Homme noir créa, d’après les recherches et découvertes de chercheurs et scientifiques, oeuvrant à rétablir l’histoire de l’Afrique; fortement combattue et réécrite à la guise des colonisateurs.
Le manque d’unité ce frein à leur prospérité, en Afrique et dans le monde
Ces réécritures sembleraient avoir fait perdre l’identité presque royale et divine d’un peuple dont la souveraineté et la puissance étaient incontestables, d’antan. Qui plus est, possédait les sciences et l’intelligence nécessaire à sa prospérité. À ce jour, les entrepreneurs d’Afrique noire peinent à éclore. D’autant plus, face aux commerces et aux réseaux d’entrepreneurs originaires de l’Afrique du nord, ouvrant à tour de bras des sociétés dans plusieurs secteurs d’activité en Europe. Exemple le plus probant, nos boulangeries de tradition Française, et les petits commerces du coin, reprises ou créés par des dirigeants d’origines maghrébines. Que dire des magasins « exotiques » vendant des aliments et produits originaires d’Afrique et destinés à une clientèle principalement africaine et antillaise, majoritairement tenus par des commerçants d’origine indienne ou chinoise. Sans compter, le secteur de l’habillement principalement tenu par des grossistes asiatiques. Je vous l’accorde, la liste est longue. À quand un réseau d’Afrique subsaharienne qui favoriserait l’implantation de plusieurs entreprises en Occident ? Comprenons bien qu’en Afrique, le problème de l’entrepreneuriat est d’une toute autre envergure.
Pour conclure chers lecteurs, ce qui semble être un frein pour le peuple de l’Afrique, c’est avant tout la méchanceté de ses propres enfants. Pourtant, tout comme les peuples de la terre, l’Homme noir a part aux promesses de Dieu. Alors, c’est à lui de décider, en oeuvrant de justice et d’amour pour son prochain, d’emmener l’Afrique et son avenir vers le chemin de l’unité. Des valeurs divines qui donnent le pouvoir à l’Homme de toute origine et confession, de prospérer et de s’attirer la faveur du Créateur. Car nous le savons, lorsque l’entreprise d’un frère est prospère, toute la communauté n’en est que plus fière. Et l’égard des peuples n’est que plus respectable. En étant unis, nous pourrions influencer sur la société occidentale, prenant un malin plaisir à rabaisser l’Homme « Kémite ». Mieux encore, sur la sphère des échanges internationaux, nous aurions le pouvoir, si nous le voulions, d’influer sur la politique de nos gouvernements africains pleinement corrompus et non en faveur du développement du continent.
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