L’Afrique Australe ravagée par le cyclone Idai

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Météo - Cyclone

La situation est horriblement dramatique en Afrique australe. Certainement, cette information est parvenue jusqu’à vous mais elle se doit d’être relayée d’innombrables fois pour inciter les âmes à soutenir par la prière, ou par des dons, cette partie du monde dévastée par un cyclone nommé Idai. Arrivé sur le continent Africain entre la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 mars, avec des vents à plus 190 km/h, il s’agirait du cyclone le plus puissant qu’ait connu l’océan Indien depuis ces dix dernières années.
« Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. » [Romains 12 v.15 Bible]. Il y a en effet de quoi pleurer toutes les larmes de notre corps à la vue des images morbides, de désolation et de dévastions qu’infligea ce cyclone causant des inondations et glissements de terrains au Mozambique et au Zimbabwe, touchant aussi le Malawi.

Ces nations africaines étaient-elles préparées à une telle catastrophe naturelle ? Au cyclone oui, mais pas aux pluies torrentielles qu’elle entraina du Zimbabwe jusqu’au Mozambique, selon les propos de Caroline Haga, la chargée de communication pour la Fédération internationale de la Croix rouge et du Croissant Rouge. En effet, les autorités décomptent plus de 300 morts. Soit, une centaine de morts au Zimbabwe et plus de deux cents au Mozambique selon le président de la République mozambicain Filipe Nyusi. Hélas, l’homme d’État prédit qu’au vu des catastrophes, le nombre épouvantable de 1000 morts sera probablement dépassé au Mozambique.

Désastre majeur, ce cyclone serait le plus meurtrier de l’Afrique australe

« Il y a des corps qui flottent, certains flottent jusqu'au Mozambique », s’exclama July Moyo, ministre du gouvernement du Zimbabwe. Selon le ministre de l’Environnement du Mozambique, Celson Correia, une surface d’un rayon de 100 km serait complètement inondée, et ce, en plein centre du pays. En effet, le niveau de l’eau aurait atteint six mètres par certains endroits. Mais la situation risquera d’empirer selon le bureau des Affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha), car des pluies en abondance sont attendues dans les prochains jours. Pire encore, l’arrivée de ces pluies dites persistantes créera des vagues de 8 mètres de haut qui frapperont à nouveau la deuxième ville du Mozambique, Beira, annonça le président Filipe Nyusi. Détruite à 90 %, cette ville est la plus touchée par le cyclone. La situation de rescapés est donc la plus préoccupante, d’autant plus que les routes menant à la ville seraient toutes coupées. « C’est la pire crise humanitaire dans l’histoire récente du Mozambique », déclara la Fédération internationale de la Croix rouge et du Croissant rouge, rapporte Ouest-France.

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Six jours sont passés depuis le passage de la mort sous forme de cyclone. Les secouristes redoublent d’efforts mais peinent à venir en aide aux 350 000 sinistrés piégés dans les zones inondées, dont certains survivent sur les toits des maisons, des arbres et des tôles. « Dans les arbres, les gens doivent se battre avec des serpents, des insectes, des animaux », rapporte le président de l’ONG Africaine Rescue SA. Malheureusement, les secouristes sont en pleine course contre la montre. Ils ont pour ordre de faire priorité aux femmes, aux enfants et aux blessés, déclara Caroline Haga. « On sauve qui on peut et les autres vont périr. On doit prendre des décisions difficiles », déclara le président de la Rescue SA face au manque d’hélicoptères et de bateaux pneumatiques pour secourir les perdus. Hélas, une catastrophe entraine une autre, à présent ce sont les risques sanitaires qui menacent le pays, risques de choléra et de paludisme sont à envisager, avertissent les ONG.

« On sauve qui on peut et les autres vont périr. On doit prendre des décisions difficiles »

Pour le moment, plus de 400 personnes piégées dans les zones inondées ont pu être sauvées par les secours au Mozambique, selon les récents propos du président Mozambicain. Ce chiffre témoigne la difficulté des sauveteurs et le manque de moyens pour pallier les besoins causés par une catastrophe d’une telle envergure. Le PAM, Programme Alimentaire Mondial, lutterait également pour apporter de l’aide aux centaines de milliers de sinistrés. Face à eux, la désolation des infrastructures, ponts et routes quasi inexistants après le passage du cyclone. Les barrages d’eau arrivant à leur maximum, menacent le pays et les secours.
Quant aux établissements sanitaires pour accueillir les blessés, ils sont tous sévèrement endommagés à Beira par exemple. Amnesty International incita donc la communauté internationale à se lever d’urgence pour venir en aide à l’Afrique Australe. En effet au vu des informations qui nous parviennent des médias, il semblerait qu’aucune grande nation n’aurait envoyé de l’aide sur le terrain, ni des renforts humains, du soutien pour renforcer les forces des ONG à l’œuvre depuis mercredi dernier, comme il est coutume de voir dans des pays frappés par de telles catastrophes dramatiques. Pour l’instant, seule la Chaîne du Bonheur, une aide Suisse, débloqua un fonds d’urgence d’un million de francs Suisse, pour ses ONG partenaires venant en aide aux victimes.

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L’avenir des citoyens du Mozambique et du Zimbabwe rescapés du cyclone est en proie à une grande incertitude. « Entre 600 000 et 1 700 000 personnes sont affectées par ce cyclone », explique la directrice du Pôle Urgence au PAM. Ayant tout perdu, ils se retrouvent sans nourriture ni vêtements. Soutenons nos frères et sœurs, qui survivent dans des conditions désastreuses. Imaginons un instant leur calvaire. Suspendus sur des toits à peine larges pour plusieurs, ou à l’étroit dans des arbres, exposés au froid de la nuit, aux rayons du soleil parfois agressifs du jour, ou pire, encore aux pluies incessantes maintenant leurs corps mouillés. Sans réseau, électricité, nourriture ni eau pour s’hydrater, les plus faibles physiquement ne peuvent tenir dans ces temps d’afflictions extrêmes pour le corps, l’âme et l’esprit. Nous ne pouvons qu’implorer Dieu pour les soutenir, veiller sur eux, et les aider à tenir fermes face à cette adversité des plus insoutenables. Néanmoins Dieu donne la vie et l’espérance des jours meilleurs, et il reprend également. Nous ne pouvons donc pas ignorer la bonté de Dieu qui jugea bon d’épargner de nombreuses vies dans ce chaos par lequel le Mal se délecte davantage pour d’innombrables ravages.

Quelle que soit leur force, c'est en toi que j'espère, Car Dieu est ma haute retraite.[Psaume 59 v.10 Bible]

Si notre monde est affolé par ces catastrophes naturelles qui frappent et renversent nos nations, l’Église du Christ fut avertie que de tels faits signent le retour imminent du Seigneur Jésus-Christ. Dès lors, c’est aux croyants du monde entier de s’unir dans la prière pour le peuple d’Afrique que la sévérité de la nature a frappé avec force. Car ce n’est pas par leur force que les secours viendront en aide aux victimes, mais par la force de l’Éternel Dieu, qui vient au secours des Hommes et les sauve de la détresse. D’autant plus qu’après la catastrophe, il y a le relèvement du peuple et du pays.
À nouveau, c’est par la grâce de l’Éternel Dieu que le pays se remettra sur ses pieds car c’est lui qui relève, restaure, enrichit, guérit et plus encore, lorsque les nations l’implorent. Nous ne pouvons rester insensibles par le fait que de telles catastrophes aient un impact allant au-delà du plan humain. Sur le plan sanitaire, des coups durs comme la propagation de certaines maladies dépassant les frontières par un voyageur porteur d’un virus dangereux, sont tout à fait envisageables. Que dire sur le plan économique, deux pays s’arrêtant de vivre pour survivre et se reconstruire pendant plusieurs mois voire années, un effet domino sur l’économie mondiale, bien que moindre est très probable.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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