Karl Lagarfeld a tiré sa révérence au sommet de son art

La vie n’est qu’un souffle qui s’en va, laissant nos corps inanimés pour s’en aller vers l’infini. Hélas, la mort nous rappelle de façon brutale la valeur de la vie que Dieu nous accorde. Pourtant, chaque jour se doit d’être vécu non pas seulement comme le dernier, plutôt, telle une grâce qui nous est faite pour nous rapprocher du créateur durant le reste des jours qu’il accorde, avant qu’il récupère son souffle de vie. « Il tient dans sa main l'âme de tout ce qui vit, Le souffle de toute chair d’homme. » [Job 12 v.10 Bible]. En cela, cette actualité du jour nous rappelle que nul n’échappe à la mort, même le plus grand Homme qui soit, car rien ne peut aller au-delà des limites établies par Dieu dans sa prescience qui créa un début et une fin pour toute chose. Naturellement, à l’annonce du décès de Karl Lagarfeld, le mardi 19 Février 2019, il serait très difficile de rester indifférent. Tant sa mort vient tourner une grande page de l’histoire de l’art et de la mode, qui marqua plusieurs générations, sur plus d’un demi-siècle.

Une personnalité « iconique » qui siégea dans l’art durant plus d’un demi-siècle

D’origine allemande, Karl Lagarfeld est né un septembre 1933 ou 1935 en Allemagne, dans une famille bourgeoise. Il décéda à l’âge supposé de 85 ans d’un prétendu cancer du pancréas d’après des rumeurs, à l’hôpital de Neuilly-Sur-Seine. Qualifié d’« icône Pop et planétaire » par Le monde, son talent s’étendait à la photographie, l’illustration, l’édition et la réalisation de court-métrages. Cependant sa renommée demeure dans l’exploit accompli durant trente-six ans, d’avoir assuré la légende de la maison Chanel, sans dénaturer les codes d’origine de sa créatrice, Gabrielle Chasnel dite « Coco Chanel », qui bascula et révolutionna à son époque le vestiaire féminin, lui créant ainsi une grande renommée.

« Il paraît que je dessinais très très bien et un jour ma mère est allée voir le directeur des Beaux-arts de Hambourg en lui demandant si je ne pouvais pas prendre des cours avant. Mais je n’avais que 10 ou 12 ans à l’époque. Et il a dit : ‘Vous savez votre fils, l’art il n’en a rien à foutre, lui ce qui l’intéresse c’est les costumes…’. Finalement je me suis aperçu que cet homme avait raison, (...) j’imagine que ma façon de m’exprimer c’est le vêtement. »
Le styliste est au contact de la mode par sa mère, passionnée de vêtements haute couture. Cependant, enfant il décidera d’en faire son métier, lorsque sa mère l’amena petit à un défilé Dior en décembre 1949. Installé à Paris avec sa mère en 1952, c’est à la fin du lycée qu’il remporte un concours, ex-aequo avec un certain Yves Saint Laurent. Les portes des maisons pionnières de la haute couture s’ouvrent, il deviendra créateur chez Balmain en 1955 et Jean Patou en 59. Puis, Chloé et Fendi feront appel à son esprit créatif. Cependant, son élévation est assurée lors de sa prise de fonction chez Chanel en 1983. C’est donc sous sa direction artistique que Chanel retrouva une splendeur indétrônable, s’imposa comme la maison représentante de la beauté, du luxe et du chic à la Française ainsi que du prestige, dans le monde entier.

Mais en réalité, dans l'homme, c'est l'esprit, Le souffle du Tout Puissant, qui donne l’intelligence; [Job 32 v.8 Bible].

Que l’on soit croyant ou pas, chrétien ou non, croire que notre intelligence est due au choix de la nature serait presque qu’injuste pour tous ceux en quête de réussite. D’autant plus que dans le cas de ce grand créateur, sa dévotion pour la confection ne lui est pas venue par un simple hasard. Il est vrai que son environnement familial fut favorable pour le conduire vers la réussite, mais les réponses se trouvent néanmoins dans l’évangile qui enseigne qu’en réalité, c’est le souffle de Dieu qui permet de réaliser toutes choses. C’est également par le souffle de son intelligence que l’Homme persévérant et ayant foi en ce qu’il fait, réussit. En effet, Dieu accorde l’intelligence et la grâce à sa créature, il affermit l’œuvre de nos mains pour que notre joie soit parfaite. Plus encore, l’évangile nous enseigne qu’il donne à tous les Hommes une part infime de ce qu’il est, lui qui créa toute chose à partir de sa pensée, sa parole, et de ses mains.

Ainsi donc faits de son souffle, nous avons aussi la capacité de créer, chacun dans notre domaine de compétence. Le fait est que c’est Dieu qui distribue les talents et les dons en chacun de nous, afin que nous puissions nous épanouir, nous sentir exister dans l’environnement où il nous place. C’est une grâce qu’il accorde à tous les Hommes sous son soleil de justice, lui qui donne de l’intelligence à ceux qui cherchent l’intelligence, pour mener correctement et avec succès la barque de leur projet de vie. En cela, nous pouvons dès à présent reconnaître l’œuvre de Dieu dans la vie de ceux qui brillent dans ce monde. Et ce, malgré les révélations de certains artistes qui avouèrent les pratiques démoniaques des personnalités de renom pour obtenir succès et richesse. Des célébrités qui cependant ont tous un point commun, celui d’être obstinées dans le travail. Un trait de caractère que l’on retrouve évidemment chez le styliste, véritable passionné acharné et féru de son art. « Ma vie est vouée à la mode, à la photographie et aux livres. Je suis perplexe quand des gens osent dire qu'ils s'ennuient. Comment s'ennuyer alors qu'il y a tant à faire et tant à lire ? »

Ma vie est vouée à la mode, à la photographie et aux livres

Il faut croire qu’avec ses talents, le styliste de renommée internationale ne chômait pas. Maitrisant l’art de la communication et de la mise en scène, on lui doit entre autres des campagnes publicitaires mémorables et des défilés grandioses de par leurs décors toujours plus insolites qui représentent nos grands sujets et phénomènes de société. Sa propre marque portant son nom, séduit aussi de nombreuses fashionistas branchées. Mais cet acharnement dans le travail le priva du plaisir de la construction d’une famille. Karl Largarfeld dit ne pas avoir de famille, ni de fils. Mais il s’est entouré de proches qu’il considérait comme les siens, « Je n'ai pas de famille du tout, donc c'est bon d'avoir comme des fils, mais sans les problèmes que les véritables fils peuvent engendrer », rapporte l’Internaute.

Karl Lagarfeld, consacra toute sa vie à ses passions, à assurer son succès grâce à ses œuvres, son personnage atypique entretenu, et son image de marque la plus populaire qui n’est autre que sa propre silhouette. Néanmoins, son esprit perfectionniste et visionnaire à la quête du futur, serait sans l’ombre d’un doute le vecteur qui maintient l’intérêt des consommateurs. Ses œuvres lui valent une grande admiration, certes, mais au regard de l’évangile, ce monde plein d’illusions nous miroite qu’une vie heureuse ne l’est que dans la gloire et l’opulence. Mais à quoi bon gagner ce monde si nous devions perdre notre âme [Matthieu 16 v.26 Bible], ou vivre malheureux ? En cela chers lecteurs, si vous entendez l’appel de Dieu, venez à lui, car ce qu’il a prévu pour chacun de nous, va au-delà des mensonges de ce monde. Le vrai bonheur ne demeure pas dans la quête de la gloire de ce monde, mais dans celle que Dieu promet car elle nous conduit dans notre accomplissement, selon les parfaits projets de Dieu pour chacun de nous.

L'Eternel a donné, et l'Eternel a ôté; que le nom de l'Eternel soit béni! [Job 1 v.21 Bible]

Nos pensées se tournent vers les proches du célèbre artiste. Que la consolation de Dieu les fortifie dans cette épreuve, et que la crainte de son nom anime aussi leurs cœurs car c’est dans ces épreuves que nous pouvons rencontrer la bonté miséricordieuse de l’Éternel Dieu. Retenons toutefois, la fin de vie d’un Homme ne signifie guère la fin de son œuvre, bien au contraire. Ainsi donc, la maison Chanel s’apprête à accueillir son nouveau leader, Virginie Viard, « bras droit et bras gauche à la fois » du créateur défunt. Elle qui fut volontairement dans son ombre depuis 30 ans, le remplacera officiellement ce 5 mars 2019.

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