Italie : deux hommes accusés de viol disculpés parce que leur victime ressemble à un Viking

Notre société ne cesse de s’engouffrer et ses choix de vie continuent à s’éloigner des fondements de Dieu. Parce qu’elle s’égare de plus en plus loin de sa présence, elle est désorientée et perdue par ses actes qui l’entraînent vers ce qui est périssable. Tandis que l’amour du père céleste censé nous couvrir, nous instruire afin de nous garder près de ses préceptes et ses voies, manque éperdument dans notre civilisation, faisant défaut dans notre manière de vivre et d’aborder certaines choses. Nous constatons en effet que nous avons perdu toute bonne notion laissant le malin infiltrer nos vies et dicter notre démarche, de sorte à prendre part à ce qui est mal, opprimant le juste et les pauvres. Or, « les armes du fourbe sont pernicieuses; Il forme de coupables desseins, Pour perdre les malheureux par des paroles mensongères, Même quand la cause du pauvre est juste. » [Esaïe 32 v.7 - Bible].

Pour exemple, l’affaire qui fait scandale actuellement en Italie nous livre les travers de notre société et plus encore ceux de notre système judiciaire. Une fois de plus c’est le cri d’une innocente qui s’élève et qui implore que justice soit faite. L’affaire remonte en 2015 lorsqu’une péruvienne âgée de 22 ans au moment des faits fut victime de viol. Après que ses bourreaux furent reconnus coupables en 2016, l’année qui a suivi, l’affaire prit une tout autre tournure lorsque la cour d’appel d’Ancône, a décidé de ne pas retenir les accusations portées contre les présumés coupables considérant que la victime n’était pas crédible. Ce n’est que vendredi dernier que l’affaire fut rendue publique et le verdict rendu choqua plus d’un dont notamment les défenseurs des droits des femmes qui protestèrent contre le jugement donné et s’indignaient contre le système judiciaire l’accusant « de misogynie et de chasse aux sorcières ». Près de 200 personnes s’étaient mobilisées dans la ville d’Ancône.

Selon les faits rapportés par les médias, lors d’une soirée, un des deux hommes aurait violé la victime après avoir mis de la drogue dans sa boisson tandis que l’autre faisait le guet. Si en ce sens les médecins ont confirmé cette version des faits par la présence de blessures et de traces de drogue dans le sang de la victime, les magistrates n’étaient pas plus convaincues. En effet, sur la base du témoignage des agresseurs, le doute s’installa par « la possibilité que la victime présumée ait organisé la soirée exhubérante », et sa crédibilité remise en cause conduit les juges à acquitter les deux accusés concluant qu’ils « n'appréciaient pas la jeune femme et avaient même gardé son numéro de téléphone sous le surnom de Viking, une allusion non pas à une figure féminine mais à une figure masculine ».
« C'était écoeurant à lire, les juges ont exprimé plusieurs raisons pour décider de les acquitter mais l'une d'entre elles était parce que les accusés ont dit qu'ils ne l'aimaient même pas, parce qu'elle était moche. Les juges ont aussi écrit qu'une photo de la femme qui confirmait cela », protesta l’avocate de la victime, Cinzia Molinaro qui s’en est référée à la cour suprême pour que l’affaire soit rejugée.

Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge. [2 Thessaloniciens 2 v. 11]

Qu’il est difficile de mettre les mots sur cette affaire aussi triste qu’elle soit, car il nous est impossible de savoir quelles furent les raisons, les motivations ou encore les détails qui poussèrent les magistrates à rendre un verdict à l’apparence dérisoire et illogique. Pire encore lorsqu’elles considèrent dans cette affaire davantage le témoignage des accusés jugeant l’apparence de la jeune femme au détriment des éléments qui justifient le viol. Il est vrai sans aucune doute que plusieurs prétendues victimes criant au viol profitent du système pour faire malheureusement payer ceux qui auraient eu le malheur de croiser leur chemin, toutefois cela n’empêche en rien selon les cas d’avoir un doute raisonnable ou encore de chercher à démêler le vrai du faux car comme nous le constatons là où notre justice peine à être équitable pour que les coupables payent pour leurs actes, il est regrettable de voir ces hommes et femmes victimes du système judiciaire payer pour les fautes ou les erreurs de jugement des autres.

Quand bien même cette affaire serait rejugée, nous espérons et prions à l’Eternel Dieu d’avoir la main sur ce dossier pour qu’il soit le seul juge et se prononce pour le prochain verdict. Et sa justice sans faille, aimante et ne faisant acception de personne est bien plus apte à nous juger. Car elle se révèle à nous pour que seule la vérité soit révélée et que tout ce qui provient des ténèbres soit condamné, ainsi chers lecteurs, du peu que nous avons eu part aux promesses de Dieu, gardons en mémoire « que l'Eternel fait droit au misérable, Justice aux indigents » [Psaumes 140 v. 13]

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