Inde : L’homosexualité n’est plus un crime désormais

news-details
Justice

L’homosexualité, de plus en plus acceptée dans notre société, vient d’être décriminalisée en Inde. Inscrivant le pays parmi les 124 états où l’homosexualité n’est plus vue comme un crime. Ayant dit adieu à l’article 377 du code pénal Indien condamnant tout rapport sexuel entre des personnes de même sexe, un acte jadis passible d’une peine d’emprisonnement à vie, la cour suprême de Dehli considère depuis le 6 septembre dernier cette condamnation comme illégale. Une interdiction qui remontait au XIXème siècle, à l’ère coloniale.
Actuellement caduc, cet acte « était devenu une arme de harcèlement contre la communauté LGBT », estima le président de la cour suprême, Dipak Misra. Une décision des plus légendaires, longuement débattue devant les tribunaux.

En 2009, la haute cour de Delhi avait ordonné la dépénalisation de l’homosexualité, ce qui fut pourtant rejeté en 2013 par la cour suprême pour des motifs dits légalistes. « Deux juges de l'institution estiment à cette occasion qu'il est du ressort du législateur, et non de la justice, de faire évoluer la loi sur ce sujet. », révélait l’Express. Cette même cour qui avait décrété de pénaliser l’homosexualité est finalement revenue sur sa décision après avoir reconnu un « troisième genre pour les transgenres et la sanctuarisation du droit à la vie privée » ; soit garantir un même droit pour tous à la vie privée et au libre choix de l’orientation sexuelle, afin de protéger chacun des regards dédaigneux, qu’ils soient parlementaires ou populaires comme indiquaient les juges de la cour. Si durant ces quatre dernières années, aucun cas d’emprisonnement n’avait été relevé, les associations de défense des droits homosexuels ont identifié plusieurs cas d’abus de la part des forces de l’ordre. Pour l’heure dans le monde, près de 71 pays considèrent encore l’homosexualité comme un crime.

Si être homosexuel aujourd’hui suscite encore de nombreuses critiques ou de mauvais regards, il faut dire que cette nouvelle décision apporte un soulagement auprès de cette communauté très souvent rejetée. À l’annonce de cette décision de la plus haute instance judiciaire du pays, les images diffusées à la télévision montrèrent des militants de la cause homosexuelle pleurer de joie, s’enlaçant les uns les autres. En juillet dernier, certains plaignants, dont des célébrités défendaient que « Cette loi n'aurait jamais dû exister. (Son abrogation) aurait dû avoir lieu il y a longtemps. Nous ne demandons que des droits de l'homme élémentaires, rien de plus », comme le soutenait par ailleurs Rituparna Borah, co-directrice de Nazariya, organisation féministe Queer.
Toutefois, pour ce pays aux idéologies conservatrices, l’homosexualité demeure toujours un sujet incompris et mal vu. « De nombreux Indiens, notamment dans les zones rurales, où réside 70 % de la population, considèrent l’homosexualité comme une maladie mentale. Certains la mettent même sur un pied d’égalité avec la zoophilie », informait Le Monde.

Ils restent souvent mis à l’écart et regardés avec mépris, à cause de leurs attirances qui vont à l’encontre de la manière dont Dieu nous a créés. Aux yeux d’une majorité, ces relations restent contre nature. Et aussi convaincus soient-ils des sentiments qu’ils éprouvent ou d’être des personnes différentes voire uniques, il y a là une conception, une réalité différente de ce qui devrait être. Un homme reste un homme et une femme reste une femme et tous deux s’unissent pour le développement de l’humanité, ils remplissent la terre tel que Dieu l’a conçu.
Et si la constitution identitaire et affective est déjà fragilisée par le manque de reconnaissance, ou encore le milieu et l’éducation qui jouent un rôle important sur la conception de la vie que chaque individu assimile depuis son enfance, cela peut amener un certain trouble psychique et/ou affectif, et il est probable que la personne se conçoive une tout autre réalité et plongée dans un profond désespoir, elle se retrouve piégée, souffrant de ne pas être ce qu’elle aimerait être, obligée de refouler des sentiments qu’elle pense avoir de peur d’être mal vue ou bien être dans cette recherche pour connaître la personne qu’elle est. Dans un sens ceci pourrait constituer un trouble dans lequel certaines personnes vivent, d’après quelques hypothèses émises. S’il y a bien longtemps que certains professionnels de santé ont essayé de comprendre ou d’établir des causes, ce sujet extrêmement sensible reste complexe.

Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge. [2 Thessaloniciens 2 v. 11 - Bible]

Pourrait-on alors parler de l’homosexualité comme une malédiction venant de Dieu ? De l’Homme ? Ou du diable ? Il semblerait que c’est un fait que personne ne soupçonne, que nul ne saisit réellement. Qu’importe notre avis sur le sujet, le fait est que la plupart souffre et dans ce cas, aucun médicament, ni torture ni peine d’emprisonnement, ne serait la solution.
Bien qu’il soit vrai que les relations entre personnes de même sexe soient des actes qui déplaisent à Dieu, il ne fait cependant acception de personne et nous accueille tel que nous sommes malgré certaines part d’ombre en nous. Et s’il y a bien une chose que nous devons prendre en compte, c’est bien cet amour inconditionnel qu’il manifeste pour nous et qui devrait nous pousser à l’être également pour tous nos frères et soeurs.
Ainsi quoique nous fassions, n’ayons point égard à l'apparence des personnes dans nos jugements ; écoutons le petit comme le grand ; ne craignons aucun Homme, car c'est Dieu qui rend la justice. [Cf. Deutéronome 1 v. 17 - Bible]

author

Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

Partagés récemment

Ajouter un commentaire