Il plaque tout pour vivre seul dans la rue et ne regrette rien !

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Société

Qui l’eût cru, le site d’information Actu Lyon nous rapporta une information improbable mais de plus en plus commune. Vivre dans la rue serait pour certains un choix de vie mûrement réfléchi. La conjoncture de crise actuelle toujours plus profonde, pousserait de nombreuses personnes à fuir le mode de vie sédentaire, toujours plus inégalitaire et oppressif.

Comme Alexandre, un Alsacien de 38 ans, qui décida de revenir vivre dans la rue par choix. Un choix de vie qu’il assume pleinement depuis 10 ans maintenant, et ce malgré l’incompréhension de ses proches. Cette société et ses contraintes parfois absurdes ne lui plaisent guère. Sa décision est le reflet d’une branche rebelle de citoyens refusant l’oppression et l’esclavagisme toujours plus emprisonnant du gouvernement.
« Je ne pourrais pas être dans un appartement. Quelqu'un qui gagne un SMIC, une fois qu'il a payé ses factures d'eau, d'électricité, son loyer, sa mutuelle, sa voiture, son essence, il lui reste quoi ? Rien ? Même si de mon côté c'est un peu la bourse et qu'il y a des jours avec et des jours sans, je suis libre de tout ça. Dans ma famille, on me prend pour un cinglé, mais j'assume. »

Tout commence il y a 10 ans

Tout débute en 2013. Forain de profession, Alexandre plaque tout, et s’en va en Italie avec 300 euros seulement en poche, pour y vivre… dans la rue. Une décision qu’il ne regrette en rien. Il y trouva de bons amis et un rythme de vie qui le convenait. En effet, en plus d’avoir monté un spectacle de rue , il confectionnait de petites sculptures en canette, ce qui lui permettait de vivre.
4 ans après il revient au pays, fait le tour de quelques villes de France. Pourtant, au cours de son parcours, une parenthèse s’ouvre et il se sédentarise lors d’une relation amoureuse, mais son amour pour sa liberté aura eu raison de son couple. « Ce n’était vraiment pas pour moi », témoigne-t-il. Sa liberté, il y tient, une envie de non-emprise du système, certainement due à son esprit nomade, son désir de voyage et de découverte. N’avoir aucune attache serait vraisemblablement sa devise.

Actuellement, c’est dans un petit local prêté par des habitants qu’il est installé. Grâce à des personnes conciliantes, il s’organise pour prendre ses douches. Il arrive à recevoir un peu d’électricité grâce à un kit de panneau solaire. Mais comment vit-il ? Mange-t-il ? En faisant la manche, sur la passerelle du palais de justice de Lyon. Toutefois, Alexandre serait très soutenu, notamment par les commerçants du vieux Lyon qui n’hésitent pas à lui apporter de quoi se nourrir.
Dans ce monde d’insécurité et de danger Alexandre connaît ses limites.  « Dans la rue, généralement, les gens se piquent ou fument du crack. Moi, ça ne m’intéresse pas ». Et cela ne l’empêche pas d’envisager de voyager de nouveau dans une autre ville et s’y installer pour y vivre sa propre définition de la liberté.
Des profils tels que celui d’Alexandre sont nombreux ,mais tous n’auraient son goût du risque. « Pourquoi pas vivre en van aménagé a ce compte la? Je comprends très bien l'envie de pouvoir bouger qd on veut mais avec un minimum de confort et surtout de sécurité dans ce cas  », note une internaute.

Il faut dire que nous lisons et entendons ici et là de nombreux témoignages de personnes rebutées par la société et qui décident de s’installer dans de petites caravanes, parfois en pleine forêt. Pour y vivre avec le stricte minimum. Sans rien devoir à ce système qu’elles jugent oppressif et voleur. Mais le cas d’Alexandre divise les internautes sur Facebook notamment :
« Sûrement pas fou, mais besoin peut-être d'une prise en charge psy correcte, car qd on en arrive à ces extrémités, c'est qu'il y a eu un déclencheur... Qui est fait pour vivre dans la rue? La vie vaut bien mieux que ça. Allez, Courage!! »
«… ils ont compris comment profiter ils ont raisons. Les seuls ignorants sont ceux qui donne croyant qu'ils sont supérieur à eux. »
« Vous êtes tous tellement conformistes. Vous ne comprenez pas que des gens ne veuillent pas avoir votre vie métro, boulot, caveau. La liberté c'est aussi le droit de ne pas faire comme le troupeau »
« moi je ne critiquerai pas son choix de vie. Par contre, c est son choix. Nous n avons pas à le financer »

Un parallèle biblique

Cet abandon d’un certain confort, nous l’avons vu avec Jean-Baptiste dans la Bible, et même le Seigneur Jésus-Christ. Tous deux ne suivirent pas le train du monde pour effectuer la mission la plus honorable et salutaire : propager la Bonne Nouvelle du Seigneur Jésus-Christ. Et la mission du Christ pour ses disciples est qu’ils parcourent le monde pour annoncer son évangile, et non qu’ils se retrouvent prisonniers de la société et de ses dogmes qui même en majorité cherchera à les faire taire. C’est pourquoi il nous dit : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » [Romains 12 v.2]

Vivre sur un bateau, dans une caravane, ou dans la rue, démontre le besoin de liberté que recherche l’Homme et que ne lui offre pas le siècle présent. Il n’hésite pas à braver les dangers, les intempérie, la précarité. Que nous soyons d’accord ou pas avec ce choix de vie, rappelons-nous que l’amour ne porte aucun jugement [Cf. 1 Corinthien 1 » v.4-7]. Et nous ne pouvons nier que ce phénomène grandissant prouve également l’état maladif de la société qui broie de plus en plus de vies. Par l’inégalité, la pauvreté, l’injustice.
À celui qui cherche à se défaire des chaînes et des fardeaux, de cette société oppressive, la Bible nous dit de nous en remettre au vrai libérateur, au Sauveur des âmes, Jésus-Christ. Car Lui seul ôte la crainte des lendemains incertains, nous affranchit de toute servitude et pourvoie à tous nos besoins. « […]déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » [1 Pierre 5 v.7 Bible]
Amen !

La Rédaction

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