IN/OX : Le coronavirus se transmet-il dans l’air ?

A l’allure à laquelle nous voyons le virus se propager dans chaque continent, chaque pays, les questions sur le mode de transmission se posent et inquiètent, et de façon évidente.
Par dizaines, par centaines, le nombre de nouveaux cas afflue quotidiennement et voici une question interessante mais surtout importante qui revient régulièrement.

Le coronavirus se propage-t-il dans l’air ?

Dans une étude publiée le 17 mars dernier par la revue médicale américaine The New England Journal of Medecine (NEJM), les auteurs ne pourraient pour l’heure confirmer ni réfuter cette hypothèse. « Nos résultats indiquent que la transmission du SARS-CoV-2 par aérosol (...) est plausible », mais il serait tout de même difficile de confirmer si le virus resterait suspendu dans l’air lorsqu’un malade tousse. Pour autant, des mesures de protection et de sécurité sont à maintenir, car les experts et scientifiques qui étudient le virus, attestent avec certitude une transmission dite par « goutte » ou par voie respiratoire via une toux, un éternuement, la projection de postillons, ainsi que la transmission dite par « contact » physique. C’est une raison pour laquelle il est demandé de garder au moins une distance d’un mètre avec une personne contaminée par le Covid19 et la nécessité également que cette dernière porte un masque qui a pour objectif de protéger les autres.

Les dernières recherches révèlent que le virus pourrait survivre trois heures en aérosol, c’est-à-dire, être en suspens sous la forme de particules dans l’air, par nébulisation, ce qui ne correspond pas aux postillons qui sont des gouttes plus grosses, plus lourdes, qui à l’expulsion tombent directement sur le sol contrairement à un aérosol, explique le professeur Paul Hunter de l’université britannique d’East Anglia ; « les aérosols ne constituent pas un modèle particulièrement valide de transmission », estime-t-il, soulignant par ailleurs que les risques demeureraient quant à eux inchangés et qu’il convient toujours d’éviter le contact rapproché avec une personne contaminée, ou en touchant des surfaces où seraient tombés les gouttelettes.

Quels sont les risques ?

Comme rappelés ci-dessus, il existe avec certitude pour l’heure deux moyens de transmission avérés, la projection de gouttelettes par les postillons provenant d’une toux ou d’un éternuement, et le contact rapproché.
Il est important de savoir que le coronavirus a la capacité de survivre sur les surfaces, détectable jusqu’à deux ou trois jours sur les surfaces en plastique ou en acier inoxydable, et 24h sur du carton. Bien évidemment, cette contamination dépend de la quantité du virus présent, à savoir que ces tests ont été dans un premier temps réalisés pour prévenir les milieux hospitaliers ainsi que les chercheurs qui manipulent le virus en laboratoire dont le principal objectif est de minimiser le plus possible la contamination et les infections nosocomiales.

Par conséquent, ces tests sont faits avec des bombes à aérosol sur plusieurs surfaces avec une charge virale très élevée, qui ne reflète en rien ce à quoi nous pouvons être exposés en réalité, de ce fait le temps de survie serait moins important. Quoiqu’il en soit, la prudence reste de mise, il faut éviter à la suite d’un contact ou après avoir touché une surface susceptible d’être infectée, de porter ses mains à son visage, car c’est par les muqueuses que le virus pénètre dans notre organisme. Il est important d’avoir recours le plus possible aux gestes barrières en se lavant les mains régulièrement à l’eau et au savon.

Les études réalisées pour le moment ne peuvent conclure à une transmission du coronavirus par l’air, ni pour autant la rejeter. Mais face à ce risque, des catégories de personnes y sont exposées et doivent se protéger. Nous parlons là des dentistes et des soignants, pour qui le risque est bien plus présent que la population. En ce qui concerne les dentistes, le syndicat « Union dentaire » recommande de limiter l’usage de la fraise qui engendre un aérosol pulvérisant d’au moins 1,5 mètre sur les surfaces avoisinantes du dentiste. Une pulvérisation qui entrainerait par aérosol la projection du virus. Pour les soignants cette exposition est également présente, via la proximité par prise en charge et les traitements administrés aux patients ; « cela confirme la nécessité d'être bien protégé », affirme le virologue Étienne Simon-Lorière de l’Institut Pasteur au Figaro. Le port du masque est requis.

Toutefois, précisons que le virus ne peut survivre dans l’air que si et seulement s’il s’agit d’une pulvérisation constituant un aérosol pouvant tenir 3 heures dans l’air. Mais bon nombre de scientifiques et virologues expliquent que ce cas de figure ne se retrouve pas dans les actes quotidiens de la vie courante. Ce résultat a pu être réalisé en laboratoire, dans certaines conditions, à une certaine température. De plus, si la plausible hypothèse d’une transmission du coronavirus par l’air serait confirmée par de nouveaux travaux, la prévention, la prise en charge ainsi que les recommandations changeraient radicalement, et de ce fait le port du masque ne se limiterait plus à la personne contaminée.

Chers lecteurs, les temps que nous passons actuellement sont plus que jamais difficiles, pour chacun mais encore plus pour ceux qui vivent dans la souffrance de cette maladie. Le véritable remède, dont la certitude est garantie à vie, n’est autre que le Seigneur Jésus-Christ à travers son sang, sa parole et la prière. [Cf. 1 Timothée 4 v.5].
La lutte que nous menons est déloyale car notre adversaire est invisible à l’oeil nu et dévastateur, alors nous avons le devoir de prier et nous remettre au Seigneur pour nous protéger, car il combat pour nous dans le visible et l’invisible.
Sa parole est une promesse dans laquelle nous portons toute notre espérance, en effet, le Seigneur nous a tout révélé, nous a averti des maux que nous subirons mais à cela il nous a donné la victoire, afin que nous soyons dans la paix en lui, car dans toutes ces tribulations que nous traversons et traverseront, il a vaincu le monde et nous dit de prendre courage [Cf. Jean 16 v.33]; il nous rassure. Ce courage nous l’avons et le maintenons par la foi ; cette foi ferme de résister à notre ennemi commun et de veiller et ainsi nous serons préservés.
Alors notre devoir est d’agir avec sagesse, de nous protéger et protéger nos prochains en prenant les mesures physiques nécessaires, en respectant ces gestes barrières, une règle d’hygiène plus que nécessaire et le port du masque en cas de symptômes mais également les mesures spirituelles en nous revêtant des armes célestes de Dieu. Fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable [Éphésiens 6 v.10-12].