Grand débat national : après 2 mois de dialogue le pouvoir exécutif se donne un mois pour choisir les propositions

Après 2 mois de dialogue, c’est ce vendredi 15 mars que le grand débat s’est achevé avec de nombreuses propositions émises par les participants, de quoi donner une large sélection de mesures à mettre en vigueur prochainement. Tandis que ce plan fut initié, pendant la grande mobilisation des gilets jaunes, il fut un moyen pour le pouvoir exécutif de faire participer le peuple pour une meilleure entente. S’il se donne un mois pour trancher, cette initiative lancée par le Président en réponse aux gilets jaunes marque un épisode inédit dans l’histoire de la démocratie Française. Il faut dire que l’année 2018 s’est en effet terminée sur une crise, pendant qu’une partie de la population s’était mobilisée contre certaines mesures prises par le pouvoir exécutif, une résolution de ces quelques personnes qui a donné lieu au mouvement des gilets jaunes qui est à l’heure actuelle à son XVIIIème acte. Si le grand débat était un moyen pour notre président de calmer cette mobilisation qui a dégénéré par des violences extrêmes à plusieurs reprises lors des rassemblements, certains demeurent encore sceptiques estimant que cela n’était qu’un moyen pour le chef d’état de remonter sa côte de popularité. Au cœur de cet ébranlement qui a suscité une forte chute de sa notoriété, ce grand débat fut toutefois une réussite pour le gouvernement qui eut part à plus de 10 300 réunions locales en plus d’une contribution de 1,4 million sur la plateforme en ligne dédiée.

Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d'achoppement ou une occasion de chute. [Romains 14 v.13]

D’une part s’il est vrai que nous faisons face à une politique qui tend à favoriser les plus aisés au détriment des personnes appartenant à la classe moyenne, ce débat a permis à plus de 400 000 personnes de participer, de contribuer et de s’investir dans ce qui conduira à instaurer ces mesures qui sauraient répondre pour la plupart à nos plus grandes attentes. Dans une vue d’ensemble, la démarche du président fut bonne même si elle laisse paraître une facette moins agréable. Les critiques ne cesseront et la méfiance semble encore régner parmi plusieurs d’entre nous, quand bien même le gouvernement donne l’air de faire ce qu’il faut, ce qui ne semble guère être reconnu en majorité.

On ne peut en effet négliger cette responsabilité qui incombe à notre cher président de gérer et veiller au bon fonctionnement du pays et à l’initiative de ce grand débat national. En un sens, on constate que nous avons également une certaine responsabilité dans son bon fonctionnement et plus nous y contribuons et nous investissons en soutien au président, mieux nous nous porterons. Qu’il est facile de parler ou encore de juger lorsque cette charge n’est donnée qu’aux autres et se plaindre alors que nous ne faisons rien pour que les choses changent. Si, comme il est souvent répété, le pouvoir appartient au peuple, quelles actions en tant qu’habitants de cette nation avons-nous posées pour que certaines choses changent ? Et quant à l’église peut-elle se dire satisfaite de ces interventions ?

Il n’est question de mettre la faute sur qui que ce soit, car il y a plusieurs années déjà, des erreurs ont été commises, mais il est plutôt question ensemble de voir objectivement ce qu’il y a à changer ou à revoir. Et si malheureusement notre président n’est qu’un personnage de plus qui tentera plus ou moins de changer les fautes commises par ces prédécesseurs, rappelons-nous encore que c’est l’Eternel qui a établi toute autorité pour ramener un certain ordre au milieu de nous, et s’il a donné à chacun la capacité de diriger et de gérer, alors que nous sommes en quête de sa sagesse pour lui être chaque jour agréable, ne cessons de prier de même pour les autorités, les souverains établis dans notre monde afin que la sagesse de Dieu les conduisent à mieux gérer et diriger chaque pays. [Cf 1 Timothée 2 v. 1-2 - Bible]

Lors de ces réunions principalement organisées par des maires, des associations ou encore des particuliers, des moments de libre-échange se sont portés sur les sujets de la santé, l’éducation, le pouvoir d’achat, la culture ainsi que la fiscalité, la transition écologique, la CSG et la retraite que les échange se sont particulièrement portés. Les requêtes déposées en mairies, en cours d’exploitation, représentent près d’un demi-million de pages. Plusieurs craignent que ces propositions ne soient considérées, soit 63% et malgré une grande médiatisation du débat, des enquêtes révèlent que seulement 47 millions inscrits aux listes électorales ont participé. Concrètement ce n’est qu’une première phase de ce grand débat qui s’est achevée, laissant au programme M. Macron poursuivre sa tournée de régions pour clôturer à partir de la mi-avril la session avec « les grands axes de réponse et le sens de la direction à suivre » Si l’attente se fait longue pour certains, « certaines annonces pourraient ouvrir des chantiers de plusieurs mois et prendre différentes formes : référendum, projets de loi, Grenelle social , remaniement. »

Dans une telle démocratie et surtout à une époque telle que la nôtre où il y a eu une certaine évolution qui permet à tout citoyen de prendre part à la politique du pays, on ne peut en effet espérer mieux dans ce monde où certain pays demeurent encore sous un régime politique de dictature où la voix du peuple n’est pas considéré ou encore quelques-uns sont abattus pour avoir cherché à ramener ce qui ferait avancer leur nation. Estimons-nous alors heureux d’avoir le droit à la parole ou à l’opinion quand d’autres souffrent en silence sans savoir quand leur peine prendra fin. Il y a bel et bien beaucoup de choses à changer dans notre pays et au lieu de nous épuiser à nous plaindre, nous pouvons déjà commencer par manifester chacun l’effort qu’il faut pour que l’on parvienne au changement. Il est plus qu’évident que nous avons besoin de Dieu, de son intelligence de sa perspicacité pour qu’il nous guide et nous aide à adapter notre vie selon son modèle. Car chez lui règnent ordre, paix et joie, notre prière est que son règne s’établisse dans nos vies et notre nation afin que ce qui détruit les nations de ce monde ne puisse nous atteindre.

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