Geev : L’application pour recevoir et donner des objets gratuitement

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Technologie

Adieu le gaspillage grâce à l’application Geev ! Sur son interface nous pouvons trouver toutes sortes de produits ; cafetières, vélos, livres, jeux vidéo, vêtements, etc. jusque-là un concept quasi similaire au site LeBonCoin. Mais donner et recevoir gratuitement ; telle est la devise de ce projet initié il y a deux ans par deux jeunes entrepreneurs de 34 ans, Hakim Baka et Florian Blanc. « L'un de nous a signalé un objet dont il souhaitait se débarrasser sur Facebook à ses amis, qui l'ont signalé à d'autres amis, et petit à petit le phénomène a pris de l'ampleur », raconte Florian Blanc.

Tous deux ont alors crée un groupe sur Facebook nommé Adopte un Objet, où des internautes proposaient de faire don de leurs objets avant de les abandonner ou les jeter à la poubelle. Le groupe s’est petit à petit développé atteignant les centaines de personnes inscrites dans toute la France. Facebook devint très vite restreint pour gérer tout cet élan de générosité. Si bien qu’en mars 2017 l’application mobile GEEV naît grâce à une cagnotte participative lancée sur Facebook et la contribution de la Banque publique d’investissement (BPI). Au bout d’une année, elle atteint déjà le million d’inscrits et à ce jour plus de 300 000 objets adoptés. Traduite en cinq langues, GEEV a conquis plus de 200 villes dans le monde, apportant un moyen de donner « une nouvelle vie à ces biens que l'on abandonne sans réelle raison, un fauteuil avec des griffures de chat pourra ainsi toujours satisfaire un étudiant ».

GEEV, un fonctionnement simple et ludique

Mais GEEV (venant de ‘Give’ : donner en anglais), c’est aussi « l'idée de renforcer ou de créer des liens de voisinage grâce au don », rapporte Le Point. A partir de l’application, en fonction de la géolocalisation, les utilisateurs peuvent avoir accès à des annonces proches de leur lieu de résidence. Les annonces peuvent comporter des objets provenant de la rue ou d’un geever (personne inscrite, Ndlr). Si tout objet peut être accepté, sont tout de même proscrits les médicaments, drogues, nourriture périmée ou encore des objets choquants. Par son interface simplifiée, l’application offre la possibilité de réserver l’objet désiré.

Tout fonctionne par système de points soit de bananes ; pour une première inscription et visite une banane est au compteur et 200 points sont offerts. A chaque action c’est une banane en moins. Adopter, donner, réparer un objet suscite des point en plus, soit une réponse pour un objet donné permet de recevoir 300 points, réparer un objet, 200 points, une étoile donnée par une geever, 10 point et un objet adopté, 100 points. « En cas d'abus, l'utilisateur peut être amené à perdre un certain nombre de points, voire à être radié de l'application », précise Florian Blanc.

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S’il a été constaté que près de 9 milliards de tonnes d’objets réutilisables sont jetés, GEEV se voit être un bon moyen de lutte contre ce gaspillage. L’application prévoit même à la rentrée une version Freenium qui offre de filtrer ses choix et recevoir une alerte si l’objet désiré est disponible sur la plate-forme. Cette version donnera également lieu à un abonnement payant « à un tarif très raisonnable », ont rassuré les fondateurs. Et s’ajoute un service de livraison pour objet volumineux. Pour l’heure, les échanges d’objets se font localement.

La communauté GEEV

Si nous nous rapprochons du concept d’EMMAÜS et de LeBonCoin, GEEV se distingue par le lien créé entre ses membres. Car plus qu’une histoire de don, c’est un mouvement social qui inspire un esprit de partage et d’échange. Offrant à chacun un moyen d’aider, de rencontrer et d’offrir à son prochain.
« Il y a également un aspect émotionnel dans le concept que porte GEEV : certains utilisateurs ont un attachement réel aux objets qu'ils donnent et se réjouissent de voir qu'ils trouvent une nouvelle vie grâce à l'acquéreur », ajoutait M. Blanc.

Certes, rien n’est gratuit dans ce monde, et cette simplicité d’esprit qu’offre ce concept s’aligne dans une pensée intruse de cette société où chacun vit pour soi. Dans cet angle de vue, s’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir, notre bien commun est l’action que nous offrons à l’autre pour son bien. Qu’y a-t-il de mieux ? Comme nous l’instruit notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous avons appris de Dieu à aimer notre prochain et partager avec ceux dans le besoin comme il le fait avec nous. Si nous sommes conscients de cela, tel devrait être notre préoccupation quotidienne, ainsi «  L'homme dont le regard est bienveillant sera béni, Parce qu'il donne de son pain au pauvre. » [Proverbe 22 v. 9 - Bible]

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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