France : la loi anti-fessée définitivement adoptée

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Justice | Education

N’épargne pas la correction à l’enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts. [Proverbes 23-13-14 La Bible]

Au cœur d’une longue polémique, la loi sur l’interdiction de la fessée qui est depuis l’une des préoccupations de notre gouvernement a été définitivement adoptée suscitant chez de nombreux parents une certaine colère notamment car cette loi vient frapper en plein cœur l’éducation de quelques foyers. Remettant en cause ce qui pour beaucoup semble nécessaire au développement et à la structure de chaque enfant, qui s’oppose fortement à la pensée du gouvernement qui considère que cela induit à une certaine violence. Certes, sans oublier les quelques bavures commises par certains parents qui se laissant emporter se sont rendus coupables d’infanticide ou encore de maltraitance, le gouvernement désire réfréner ce qu’il qualifie de « violences éducatives ordinaires ». Pour ce sujet qui à ce jour défraie la chronique, pour une grande majorité de citoyens, les avis semblent du moins unanimes.

Car celui qui aime châtie comme l’évoque la Bible lorsqu’elle nous enseigne en effet que le Seigneur châtie celui qu’il aime et frappe de la verge ceux qu’il reconnaît pour ces fils [Hébreux 12 v.6]. Elle nous rappelle encore que La verge et la correction donnent la sagesse, Mais l'enfant livré à lui-même fait honte à sa mère [Proverbes 29-15 La Bible].
Si selon le secrétaire d’état, Adrien Taquet, «rien n'est plus faux que l'idée selon laquelle les violences éducatives ordinaires forgeraient le caractère», pour la sénatrice républicaine Pascale Gruny défendant cette vieille méthode qui est approuvée par 85 % des Français, «Les Français en ont assez de cette ingérence de l'Etat qui voudrait les rééduquer et qui viendrait leur dire comment éduquer leurs enfants», poursuivant ainsi que « l'éducation relève en premier lieu des parents et du cercle familial».
Parmi nous, plusieurs s’accordent en ce sens pour témoigner les bienfaits de la correction dans leur vie, au-delà des préjugés sur cette pratique, celle-ci forgerait une certaine discipline. Pour un bon nombre de parents actuellement soucieux du progrès, de l’avenir et du chemin de leurs enfants, les intentions de cette mesure semblent démontrer le vrai souci quant au fait de rendre une éducation passive, où le dialogue serait le seul moyen de parvenir à enseigner l’enfant. Bannissant ce qui rend du moins une éducation saine et ce qui permettrait à l’enfant de prendre conscience de ses actes. Le gouvernement veut une éducation bienveillante et une égalité envers les adultes et les enfants.

Le mardi 2 juillet 2019, la France se rangeait au rang du 56ème pays à avoir adopté cette loi, déjà appliquée dans plusieurs pays d’Europe comme la Suède depuis 1979, interdisant toutes formes de châtiment. Ce texte voté en novembre dernier par l’assemblée Nationale s’ajoute au code civil avec une mention qui sera notamment énoncée lors des mariages, à savoir que « l'autorité parentale s'exerce sans violences physiques ou psychologiques ». De plus dans les prochains carnets de santé une autre mention serait également renseignée, soit «les coups, les raclées, les fessées sont autant de stigmates que l'enfant devra porter toute sa vie».
Si en ce sens, cette loi viendrait également mettre à mal la représentation même de l’autorité, on serait sans surprise face à l’anarchie que cela pourrait créer, « car ils n’auront aucune idée de ce que signifie le mot autorité. », selon ce qu’estiment certains internautes. Soit ce qui pourrait avoir pour effet de freiner les parents dans leur mode de vie et les rendre craintifs de devoir faire ce qu’il faut pour donner la meilleure instruction qui servira à leurs enfants dans ce monde si impitoyable. Rien de bon qui ne saurait au contraire aider cette jeunesse qui semble se perdre et s’éloigner des bonnes valeurs qui ont été pour beaucoup un tremplin dans leur réussite.

Des excès malheureusement, on en compte un grand nombre, et parmi les 75% des cas de maltraitance recensés, selon la fondation pour l’Enfance, 50% des parents auraient porté la main sur leurs enfants âgés de moins de deux ans. Cette loi se serait en effet inspirée de ces statistiques qui tendent à ébranler notre société, or la Bible nous recommande de faire toute chose avec modération car spécifiquement tout excès nuit. Et dans ce cas précis pour bon nombre de parents qui n’ont su être modérés, s’acharnant sur leurs propres enfants, il est également bon de rappeler de ne pas irriter les enfants de peur qu’ils ne se découragent [Cf Colossiens 3 v.21], mais par amour corriger ce qu’il y a à rectifier sans forcément exclure la sévérité qui saurait apporter un peu plus de rigueur à l’enfant.
Cependant tout est en effet relatif, car du moins nous reconnaissons que seul l’Eternel par son esprit est celui qui inspire tout parent dans le rôle à jouer auprès de leurs enfants, et puisse-t-il leur accorder toujours plus de sagesse pour parvenir à être des modèles et aussi de bons enseignants.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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