Frais d’inscription élevés pour les étudiants étrangers ; l’État fait-il le tri des nationalités ?

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La France, terre d’accueil, perdrait de sa légendaire humanité, semblerait-il. Pour cause, le septième pays le plus endetté de l’Union Européenne, tenterait tant bien que mal de renflouer ses caisses, pour se dégorger de son gros déficit. Fort est de constater les manigances gouvernementales appliquées par nos politiques, qui jonglent entre augmentations de taxes et hausses à tout va, sans pour autant augmenter significativement le pouvoir d’achat de la population, toujours plus exaspérée. Cette fois, c’est le domaine de l’enseignement qui est frappé de plein fouet. Le gouvernement annonça la hausse des droits d’étudiants étrangers pour cette rentrée 2019, relaye Le Monde Afrique. Une décision qui met à mal bon nombre d’étudiants étrangers ayant choisi la France comme pays d’enseignement et d’ouverture sur le monde.
« Je viens du Maroc, où le salaire minimum ne dépasse pas 250 euros par mois. Vous imaginez le sacrifice que cela représente pour nos parents ? Les miens se sont endettés pour m’envoyer en France. Mais là, ils ne pourront plus rien faire pour moi : je ne pourrai pas faire de master. Tout ça pour quoi ? Si j’avais pu travailler plus pour payer mes études, je l’aurais fait, mais la loi ne le permet pas »

« Les choses sont claires maintenant : ils ne veulent plus de nous »

Comme Oumar 21 ans, étudiant dans le XIVème arrondissement à la Cité internationale universitaire de Paris, beaucoup d’étudiants sont convaincus que « Les choses sont claires maintenant : ils ne veulent plus de nous. C’est la panique. Les plus défavorisés se demandent s’ils vont devoir faire leur valise ». Bon nombre craignent pour leur avenir et il y a de quoi, à la simple lecture des chiffres suivants. L’on passe de 170 euros de frais universitaires à 2770 euros pour s’inscrire en première année de licence à la rentrée prochaine. Pire encore pour les premières années de master, contraintes de débourser la somme exorbitante de 3770€ au lieu de 243 et 380 euros habituels. Cependant cela ne s’applique en effet que pour les étudiants entrant en première année de leur formation. Les élèves en cours de cursus ne craignent pas pour leur finance, du moins pour le moment toujours selon Le Monde Afrique. Toutefois le mal est fait. Les étudiants pris de cours par cette décision outrancière voient donc leur avenir boycotté. Le mot semble faible, comme l’explique Faycal âge de 24 ans, sœur d’un étudiant ambitieux à qui l’on vient d’ôter les ailes en plein vol.

« Mon frère, élève de terminale en Algérie, avait déjà tous ses plans en tête. Il va annuler toutes ses démarches. C’est un rêve qui se brise pour lui. En Algérie, quand on reste étudier au pays, on a peu de chances de réussir. »
« J’avais hésité à aller au Royaume-Uni ou au Canada. Franchement, à ce prix-là, je ne vois plus l’intérêt de venir en France. », s’indigne un étudiant en droit Égyptien de 23 ans de l’Université Paris 1 Sorbonne.

Le vice de cette décision du Premier ministre Édouard Philippe, relèverait à priori de la volonté de mettre des bâtons dans les roues aux étudiants venant du continent Africain. Représentant numériquement parlant près de la moitié des étudiants étrangers sur le sol Français, soit 45% tout de même. Pourtant, Édouard Philippe l’assure, le nombre de bourses d’état augmentera également, passant de 7000 à 15000, et privilégieront les étudiants Africains. Plus encore, pour pallier aux difficultés de formation, le gouvernement envisagerait de soutenir les étudiants africains en leur donnant la possibilité de suivre des formations d’établissements Français, dans leur pays.
En effet, les grandes écoles et Campus sont bâtis à cet effet dans plusieurs pays d’Afrique tels qu’au Sénégal, en Tunisie et au Maroc. Afin d’éviter leurs déplacements vers la France notamment. Mais les associations universitaires s’offusquent, dénoncent une hypocrisie bien organisée de l’État. En effet, le pays campant la quatrième position en matière d’accueil, avec ces 324 000 étudiants étrangers, semblerait vouloir diversifier les nationalités étrangères sur le territoire en créant ce qu’il nomme une « Stratégie d’attractivité des étudiants internationaux ».

« On crée des bourses supplémentaires pour détourner le regard, Sauf que les étudiants de la classe moyenne, qui ne sont pas assez pauvres pour y prétendre mais pas assez riches pour payer eux-mêmes, restent fortement discriminés. », dénonce la présidente de la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), Orlane François.
« Les étudiants africains ne sont même pas mentionnés, alors qu’ils sont les plus concernés. Ces jeunes Africains, issus de pays francophones, sont aussi là parce que la France a été présente un jour dans leur pays », proteste la vice-présidente de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), Mélanie Luce.

Dans cette conjoncture inquiétante, il semble évident que la technique assez regrettable du gouvernement, fait le choix de s’attaquer aux minorités, aux foyers pauvres et moyens, pour favoriser les classes sociales les plus aisées. Que se passe-t-il en France ? Après la hausse du prix du carburant mettant le pays à feu et à sang, s’approche l’augmentation de l’électricité qui s’annonce tout aussi retentissante et sujette à des contestations vives. Il est vrai que depuis la crise financière, chaque quinquennat tente de ne pas faire chavirer la barque. Mais plus les années passent, plus la situation se complique. Ne laissant présager que peu d’avenir pour ceux qui désirent s’épanouir dans ce pays. Avons-nous donc franchi la ligne de non-retour où la France s’enregistre dorénavant parmi les pays où il fait bon vivre, que lorsque les revenus sont plus ou moins conséquents ? Alors que la moitié de sa population vit à la limite du seuil de pauvreté.

‘Gardez-vous avec soin de toute avarice; car la vie d'un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance.’ [Luc 12 v.15 Bible]

Cette actualité qui n’est certes, pas très tonitruante dans nos médias, demeure toutefois très alarmante. Au sujet de la virée de la politique appliquée qui enfonce les pauvres dans la pauvreté et les riches dans la richesse. Sur un plan évangélique, rien de ceci n’est l’œuvre de la charité ou la bienfaisance, que l’Eternel Dieu instaura pour les Hommes. En effet, difficile de nier que lorsque l’Homme applique des lois et valeurs contraires à celles instaurées par l’Éternel, le monde se plonge toujours plus dans un déséquilibre malsain. Dans le règne du mal où les peuples, du moins une partie, sont condamnés à vivre dans une précarité destructrice, car elle ne laisse que peu d’espoir d’avenir, d’épanouissement et de réussite. Tout le contraire des desseins de Dieu si l’en en croit la Bible ; « Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. » [Jérémie 29 v.11 Bible]. Ainsi donc, le gouvernement œuvre-t-il pour le compte du mal en imposant des résolutions qui manifestement ôtent toute espérance ? Ou alors, sont-ce là des circonstances frappant nos jeunes étudiants, qui au contraire, s’avèrent être une porte d’accès vers la quête de Dieu et de ses projets ?

Croyant ou non, cette actualité prouve bien que notre bonheur ne dépend pas de l’Homme et ses lois mais de Dieu. L’Homme ne peut se suffire à lui-même si l’esprit de Dieu ne le complète pour le rendre juste et excellent dans tout ce qu’il entreprend. De ce fait, Dieu seul inspire les Hommes pour des choix politiques bénéfiques pour les peuples. Ainsi chers lecteurs, osons invoquer le règne de Dieu pour nos gouvernants. De telle sorte à éviter que leurs décisions ne mènent la nation dans un chaos, où la foi de chacun peinera à se relever, tant la situation de notre pays sera si critique et irrécupérable, pour les Hommes bien-sûr.
Nous espérons grandement que ces jeunes gens obtiendront un réel soutien de nos politiques. Car si certains retourneront probablement dans leur pays, ou, forcés d’étudier ailleurs qu’en France ; d’autres vivront une vie d’étudiant encore plus difficile qu’elle ne l’est déjà. En sachant qu’il sera impossible pour eux de ne financer ces frais exorbitants qu’avec le salaire de leurs petits boulots. Pour cause, le titre de séjour statut étudiant n’autorise que 21 heures de travail dans la semaine. Autant dire que cette mesure est faite pour les dissuader de rester en France.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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