Exode migratoire : la commission a su trouver un arrangement pour l’accueil des migrants

Il y a encore trois semaines quand les rires et la musique se faisaient entendre au sein de beaucoup de foyers, du côté de la Méditerranée pour d’autres c’était une tout autre histoire, moins heureuse à cette période de l’année. Cette dernière nouvelle vient illustrer l’absence de bon sens et de clémence qui tend à se manifester de plus en plus dans notre société actuelle. Il y a plus de dix jours, le triste sort des migrants bloqués en mer faisait écho dans toute l’Europe. Lorsque l’Italie et Malte refusaient de les recueillir, la commission européenne fit appel à l’hospitalité des états européens, et après de longues négociations et quelques oppositions de l’Italie, des accords ont finalement pu aboutir.

Si depuis 2017, l’histoire des migrants s’est enfin révélée au grand jour après des années de silence, leur parcours est quant à lui toujours parsemé de douleurs et de lourdes difficultés rencontrées. Quand pour la plupart d’entre nous, la vie s’est montrée bien plus joyeuse, pour d’autres elle tend à être plus rude. On parle en effet de ces hommes et femmes abandonnés dans le désert ou encore en mer. Et il est triste de constater que ces histoires se répètent de part et d’autre dans le monde pire encore lorsqu’elles mettent à mal la liberté de l’Homme.

Une route sombre

C’est un long voyage et souvent périlleux qu’empruntent beaucoup d’Africains, Iraniens ou Syriens qui fuient leurs pays à cause des mauvaises conditions de vie qui règnent dans leurs nations. Innocents du monde extérieur, ils se retrouvent, tout au long de leur traversée, face aux visages sévères de personnes au cœur haineux et sont souvent rejetés, maltraités voire refoulés de terres en terres. Lorsqu’ils parviennent à prendre le large notamment en Libye pour rejoindre les terres européennes, ils sont peu à survivre et beaucoup à succomber dans les flots de la mer. Selon le Haut-Commissariat aux réfugiés, après le lourd bilan de 2017 qui s’éleva à 3 139 décès, l’année 2018 enregistrerait le décès de près de 2 260 personnes. Un nombre catastrophique et alarmant bien que plus faible qu’en 2017.

Quand la plupart d’entre eux dépassaient la plus grosse étape laissant derrière eux leur douloureux passé, la situation en mer était tout aussi effroyable et ces derniers événements le sont davantage. Il y a plus de 19 jours quand l’Espagne accueillait sur ces terres plus de 300 migrants, l’Italie et Malte refusaient de les recueillir, mais suite à l’intervention de la commission européenne, les accords conclus ont permis mercredi 9 janvier dernier à 49 migrants de débarquer sur les côtes de Valette. Et selon l’accord ad hoc établi, parmi les 49 migrants présents sur le navire de l’ONG Allemande Sea-Eye et les 249 autres déjà présents à Malte, 200 personnes seront réparties dans différents pays européens dont la France. Elle accueillera donc 60 migrants, ainsi que l’Allemagne. Quant à l’Irlande, la Roumanie, Malte et le Portugal, 25 autres s’installeront dans leur pays. Et l’Italie en accueillera 15.

Il aura fallu attendre ces longues négociations pour enfin trouver une solution pour ces personnes qui cherchent tant la stabilité, l’intégration et la sécurité que leurs pays ne pouvaient leur offrir. Alors que la technologie se révolutionne, il est triste de constater que la vie de beaucoup d’Hommes demeure toujours aussi précaire. Et malheureusement, c’est un fait qui ne semble pas nouveau à notre époque, mais une problématique qui se propage. Dans cette triste réalité on distingue en effet ce qui engendre ces problématiques et c’est l’indifférence de certains. Quand elle s’installe dans notre société ce sont particulièrement les plus démunis qui en subissent les conséquences. Quant à l’amour qui est devenu plus qu’un mythe dans nos villes, dans ce silence muet dans nos rues, il est cette étincelle au loin qui brille dans les assemblées que Christ s’est bâtit pour que son amour et sa paix soient le partage de tous. Tandis qu’il est venu vers nous pour nous guérir, nous libérer de nos peines et souffrances, il nous a enseigné cette chose essentielle, celle de nous aimer, nous soutenir les uns les autres comme lui il le fait chaque jour pour nous. Et notre grâce c’est son amour qu’il éprouve pour nous.
Mais faut-il encore que l’on saisisse que le fait d’« opprimer le pauvre, c'est outrager celui qui l'a fait; Mais avoir pitié de l'indigent, c'est l’honorer. » [Proverbes 14 v.31]
Dans cette vision des choses, nous élevons nos voix pour tous ces migrants et nous adressons à Dieu notre prière : puisse-t-il leur accorder sa grâce et sa faveur.

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