Entretien avec le couple pastoral Nadine & Léonard LOKOSENTUFemme sois Ferme et Déterminée

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Entretien

Dans leur demeure à Saintry-Sur-Seine dans l’Essone, le couple pastoral Nadine et Léonard Lokosentu nous ont accordé un entretien exclusif, à l’approche de la 3ème édition de leur convention “Talitha Koumi” qui se tiendra du jeudi 24 au dimanche 27 octobre prochain à Corbeil Essonne. Unis depuis 24 ans, le couple a accepté de nous partager leur vision pour la femme, en Christ et dans le monde. Lisez !

Vous êtes actuellement en pleine préparation d’un évènement, « Talitha Koumi », qui se tiendra d’ici trois semaines. Pour ceux qui ne connaissent pas, qu’est-ce que « Talitha Koumi » ? Quelle en est la vision principale ?

Nadine L. : C’est une vision que Dieu nous a révélés. Dès le départ, le Seigneur a vu que la correction qu’il voulait apporter à la souffrance humaine venait de la femme. Elle qui était fautive dans le jardin d’Eden, c’est par elle que Dieu est venu aussi réparer les choses, Christ vint au travers d’une femme. Depuis la création, la femme est beaucoup attaquée. Elle est mère et a reçu de Dieu la grâce de bâtir ; « la femme sage bâtit sa maison ». Or la Bible nous dit également que si l’Eternel ne bâtit, celui qui bâtit travaille en vain. Ainsi bâtir a été donné à Dieu et à la femme, quelque chose de très important que le diable haït, et à cause duquel, connaissant le potentiel que Dieu mit en la femme, ne cesse de la combattre, d’Eve jusqu’à présent. La femme souffre. En étant moi-même une femme, j’ai rencontré tellement de souffrances, et Dieu a aussi commencé à m’enseigner au sujet de la femme, de sa grande mission avec la femme.
Très souvent, ce sont ces femmes négligées, méprisées qui sont porteuses de grandes missions avec le Seigneur. Talitha Koumi c’est dire à la femme de se lever car le Seigneur a quelque chose avec elle.

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Donc la vision de « Talitha Koumi » concerne spécifiquement la femme ?

Nadine L. : Je dirai beaucoup plus, oui, car Talitha Koumi signifie à l’origine « jeune fille lève-toi », quoique dans la société il y a des hommes qui ont aussi besoin de tout ce qu’on dit aux jeunes femmes. Donc ce qui concerne la femme concerne aussi les hommes, mais jusqu’à présent, Dieu nous a parlé de la femme.

Cet évènement se focalise donc sur la femme, de quelle tranche d’âge selon vous ?

Nadine L. : Oh vous savez, pour nous les africains, la femme n’a pas un âge précis où elle doit commencer à être instruite, car nous appelons déjà nos bébés filles « maman ». La femme l’est dès son plus jeune âge, elle grandit, voit et est élevée différemment.

Mais à quelle tranche d’âge vous adressez-vous spécifiquement ?

Nadine L. : Je dirais de 15 à 70 ans.

Pasteur, auriez-vous quelque chose à rajouter ?

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Léonard L. : Je bénis le Seigneur pour ce que mon épouse vient de dire. Effectivement, la convention concerne vraiment les femmes. Je partirais même dès l’âge de 14 ans. Parce qu’une femme qui a compris la situation de la vie est mieux adaptée pour former un avenir meilleur. Si une femme dès le bas âge, prend la responsabilité en main, nous voyons le monde changer. Et nous nous battons pour ça, pour réveiller toutes nos mamans, qu’elles prennent cette responsabilité pour pouvoir avancer.

Maman Nadine, qu’attendez-vous à l’issue de cette convention ?

Nadine L. : Cette 3ème édition est pour nous très importante, car elle nous canalise pour la suite. Nous avions commencé la 1ère édition avec une de nos aînées, une femme battante du Congo, ainsi qu’avec Mme Florence Kponsu, une Irlandaise. Des femmes qui viennent de partout. Et cette année est spéciale car Dieu a commencé à nous diriger vers l’Afrique, car il y a un grand travail à y faire avec la femme. Cette année, il a permis qu’une grande dame de l’Afrique se joigne à nous, ce qui nous met déjà dans le bain, avant que nous y descendions à notre tour. Nous sommes africains, certes, mais nous vivons ici, et une dame venant directement de l’Afrique saura mieux parler aux dames Africaines, ce qui est positif pour nous car la 4ème édition se passera en Afrique.

Par rapport à la femme actuelle, vous organisez un évènement et avez des objectifs à atteindre. Qu’attendez-vous que Dieu fasse dans la vie de la femme, Française puis dans le monde ?

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Nadine L. : L’émancipation de la femme dans la société a prouvé qu’elle était capable, qu’elle connaissait, qu’elle pouvait apporter quelque chose. Aujourd’hui, par Talitha Koumi, nous souhaitons par l’aide du Saint-Esprit, réveiller la femme amoindrie par les coups de la vie. Les chiffres montrent aujourd’hui la situation terrible des femmes battues et tuées dans leurs foyers ; et Dieu voit tout ça, c’est le plan de l’ennemi qui cherche à la diminuer. Mais la femme est la dernière créature de Dieu après l’homme, et la fin vaut mieux que le commencement, n’est-ce pas ! Dieu a pris le temps de parfaire la femme et l’ennemi déteste ça, et s’attaque violemment à la femme, non seulement dans le Seigneur, mais aussi dans la société, dans le monde. Que Talitha Koumi puisse dire à la femme que ce n’est pas fini, il y a quelque chose de Dieu en elle. Que la souffrance a un but, de ne pas laisser se révéler le potentiel de Dieu en elle, mais elle doit se réveiller.

Mais nous savons que toutes les femmes ne souffrent pas, en général, pas forcément. Quelle est la vision même de la femme pour « Talitha Koumi » ?

Nadine L. : Nous souhaitons recruter les femmes debout pour venir en aide aux femmes affaiblies, pour leur dire que le Seigneur Jésus-Christ les a dotées de quelque chose, de se lever de là où elles sont pour bâtir, leur foyer, la société, les assemblées. La femme a quelque chose à accomplir mais beaucoup ignorent, se délaissent, se prostituent, s’égarent, parce qu’elles ne se connaissent pas.

Vous parlez là de deux sortes de femmes, celle qui est debout et celle qui est par terre. Quel message adressez-vous à chacune d’entre elles ?

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Nadine L. : Je souhaiterais commencer par la femme qui est debout. C’est justement sur ce point que le Seigneur nous a révélé la convention Talitha Koumi, par le thème initial Naomi, où est Ruth ?  Ce fut la question du Seigneur. Et cela nous a bouleversés. Nous avons donc étudié la vie de Naomi. Une femme riche, épanouie, dont la vie a basculé, et qui pourtant a continué sa mission, allant chercher Ruth pour la ramener dans la position où Dieu voulait qu’elle soit. A Naomi, Dieu lui a donné la force, alors qu’elle avait tout perdu, et sa personne était par terre, mais elle a été jusqu’au bout de sa mission. Voilà Naomi, une femme forte qui reçoit des coups mais qui sait qui elle est, n’ayant honte de personne, mais poursuivant là où Dieu l’appelait et à qui Dieu fait grâce.
La femme qui est par terre, elle est comme Ruth. Elle traversait des souffrances, parmi un peuple maudit, mais elle a vu la grâce qui était en Naomi, et par la foi a reconnu son Dieu. Bien qu’elle ne connût pas tout ça, elle eut confiance au Dieu de Naomi et bénéficia de ses promesses, vit sa vie être transformée, quittant l’alliance des ténèbres de la souffrance pour entrer dans l’alliance parfaite.
Nous souhaitons dire à toutes ces femmes qu’il y a une alliance parfaite en Christ, qui peut tout refaire, tout ramener à jour. Sachons que beaucoup de Ruth parviennent aussi à devenir des Naomie.

Oui Pasteur…

Léonard L. : Votre question est très pertinente, car là repose le cœur de Talitha Koumi. Le rôle de la femme debout qui vient sauver celle qui est par terre. Il faut être debout pour sauver l’autre. Le but est donc que les femmes debout prennent cette responsabilité d’aller par le Saint-Esprit dire à celles par terre que Dieu que vous servez se nomme Jehova Jireh, qu’il a tout payé pour nos problèmes, et la personne se relèvera. A celles qui sont par terre, le message est que l’ennemi combattra toujours dès que vous avez quelque chose de Dieu en vous, mais Dieu est la solution à tout. Le but de Talitha Koumi est qu’une femme sache qu’en Dieu elle peut trouver toute solution.
Il est triste de voir nos jeunes filles aujourd’hui dont les vies sont boycottées et détruites, et pourtant qui sont intelligentes et ont la capacité d’accomplir beaucoup de choses. Des immigrés deviennent des ministres, pourquoi pas nos filles aussi. A ces jeunes filles dès 14 ans, nous disons que Dieu est votre avenir.
Il faut que nous sachions aussi qu’il n’y a pas un Canaan sans désert. Nous tirons la sonnette d’alarme à nos mamans, nos jeunes filles, nos femmes mariées, ne brûlez pas les étapes, mais marchez avec le Seigneur.

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Pasteur Nadine, pourriez-vous nous dire qui est à l’origine de « Talitha Koumi » ?

Nadine L. : Talitha Koumi est la vie que mon mari et moi avons rencontré, une vie qui a déjà existé dans la Parole de Dieu et que d’autres ont vécue. Pendant notre pèlerinage, nous avons eu des moments très sombres, mais Dieu a toujours écouté nos cris pour nous venir en aide.
C’est ainsi qu’il nous dit de partager notre expérience, le témoignage de notre parcours à d’autres dans les mêmes situations pour les aider à traverser ce tunnel de leur vie. Car Dieu nous a toujours démontré sa fidélité et ses bontés.
Facilement, des familles se sont séparées, des couples ont divorcé, des ministères avortés, des enfants abandonnés à cause de ce genre de difficultés. Nous connaissons plusieurs couples qui ont abandonné leurs enfants autistes, les livrant à eux-mêmes. C’est ainsi que le Seigneur nous a rappelé toutes ces étapes, en nous disant que d’autres familles les vivent et nous devons aller à leur rencontre.
Avec le Seigneur il y a un parcours, et il a tout prévu pour qu’on y arrive jusqu’au bout, mais c’est à nous de toujours revenir à lui pour avancer.

Pouvez-vous nous donner le thème de cette année, ainsi que quelques sous-thèmes ?

Nadine L. : Cette année est un peu spéciale, car il n’y a pas de sous-thème, uniquement un thème général : Femme sois Ferme et Déterminée, que chaque oratrice va développer selon l’inspiration du Saint-Esprit.

Vous allez vous-même intervenir ? Pouvez-vous nous donner une petite idée concernant votre intervention ; quelques sous-titres ?

Nadine L. : Oui tout à fait. Cette année, le Saint-Esprit m’a beaucoup parlé de l’histoire de Tamar. Tamar fut la veuve du fils ainé de Juda, qui mourut sans qu’ils n’aient d’enfant ; puis de son second fils qui mourut aussi ainsi que le troisième. Après cela, Juda refusa de donner son dernier fils en mariage à Tamar. Aux yeux de tous, Tamar semblait apporter une malédiction et pourtant il va s’avérer que cela provenait de la famille de Juda et Tamar n’y était pour rien. Mais elle le vivait, seule, au point d’être renvoyée chez elle dans le deuil. Même dans son propre pays, elle subissait les médisances. Tamar a porté ce poids jusqu’au jour où elle s’est levée par révolte, s’est transformée en prostituée et alla au-devant de Juda, car n’ayant pu concevoir des fils de Juda, elle alla chez le père. Une seule fois a suffi pour que Tamar tire sa vengeance, en concevant un fils inscrit dans la généalogie du Christ. Et Dieu a vu cela.
Avec le Seigneur c’est la conscience, même si tout le monde peut dire et même sur preuves que tu es mauvais, que tu es la source de tous les malheurs, Dieu voit la source véritable de toute chose et aime venger les personnes qui souffrent injustement, qui aux yeux des gens sont condamnés, mais en qui Dieu voit la pureté d’une personne innocente. Il vient en aide quand la personne se lève. Dieu a béni cette postérité, Tamar a été justifiée et son poids a été ôté.
C’est ce genre de femmes qui remplissent aujourd’hui la terre, des personnes qu’on a qualifiées de mauvaises, c’est le plan de l’ennemi, mais Dieu a son plan, Dieu attendait une postérité de Juda, et cette postérité ne vint pas de ses fils, Dieu attendait l’enfant de Tamar.

Vous annoncez la venue de trois oratrices qui vous accompagneront, pouvez-vous nous les présenter en quelques mots ?

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Nadine L. : Oui, en premier, nous avons maman Odile Mokalamba, une révérende que mon époux connait depuis plus de 30 ans, qui a toujours servi le Seigneur auprès de son mari. Lorsque nous pension lancer Talitha Koumi en 2015, le Seigneur nous a dit non, c’est 2017, donc on a attendu. Pendant ce temps de prière, Dieu nous a montré un grand hôpital avec des infirmières et des infirmiers habillés en blanc, le docteur était le Seigneur lui-même, et j’étais aussi en blouse blanche et je regardais pour voir un visage que je connaissais, et j’ai aperçu Maman Odile, c’est alors que j’ai compris qu’elle faisait partie de ce programme. Quand Dieu nous montre Talitha Koumi, il montre un hôpital.
Lorsqu’on l’a contacté, elle fut vraiment touchée et bénie le Seigneur et depuis lors marche avec nous.
Il y a maman Florence Kponsu, que nous avons rencontré lors des conférences qu’organise son époux à Noisy le Sec. Une femme simple, formidable, accueillante. En se rapprochant d’eux, le courant est bien passé entre nos deux couples. Ils ont un bon témoignage. C’est une femme qui connaît aussi la souffrance de la vie, et met l’expérience de sa force intérieure dans ce qu’elle fait. Nous sommes les trois oratrices fixes. A chaque édition, nous essayons d’avoir une 4ème oratrice que Dieu nous met à cœur, pour une expérience nouvelle. En 2019, Dieu nous donnera la 4ème oratrice pour 2020. La 4ème femme cette année est la révérende Jeanne Monney, nous bénissons Dieu pour sa grâce sur sa vie. Nous voyons le travail qu’elle fait dans MEROS. Simple, stricte, dynamique, elle coache aussi les dames. Ce que l’on veut, car pour réveiller la femme, il faut être déjà toi-même réveillée.

Qu’attendez-vous de la part de Dieu lors de cette convention ?

Nadine L. : Le chiffre 3 signifie la résurrection. Beaucoup viennent à l’église pour leurs intérêts, leurs désirs propres, mais il faut que la femme vienne à l’église pour chercher le Salut, et quand elle est sauvée, elle va aller proclamer le salut, car une femme sauvée ne reste pas muette.
Quand elle est sauvée, elle va lâcher la cruche, elle va courir pour annoncer Jésus-Christ.
Nous voulons que le Seigneur ressuscite le 1er amour de la femme : « pourquoi je viens à l’église ? ». Femme sois ferme, car avec tout ce que nous rencontrons, la fermeté commence à diminuer, la Bible nous dit que ceux qui connaitrons Dieu agiront avec fermeté, or beaucoup de femmes ne connaissent pas Dieu et donc n’ont pas de fermeté, nous avons besoin que Dieu se fasse connaître et se révèle à toutes ces femmes qui viendront. Car lorsque la femme rencontre le Seigneur, elle est capable de faire des choses extraordinaires. Et c’est ce que nous attendons du Saint-Esprit.

Les précédentes éditions ont-elles répondu à vos attentes ?

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Nadine L. : Je dirais en partie. Ni oui, ni non. Ces éditions ont apporté beaucoup de choses aux femmes, et à nous-mêmes oratrices. Jusque là ce fut un faible commencement, ce n’était pas très connu et aujourd’hui encore beaucoup de personnes sont méfiantes car quand elles ne savent pas, elles n’avancent pas. On a tout de même tenu à le faire connaître à la femme pour qu’elle puisse venir prendre des enseignements, dans le but de rencontrer le Seigneur et de l’amener dans son milieu, dans sa famille, dans son quartier, qu’elle soit une ambassadrice du Royaume des cieux là où elle est.

En termes de communication et d’investissement, Qu’avez-vous mis en place pour cette nouvelle édition qui arrive dans trois semaines, afin qu’elle soit un véritable succès ?

Nadine L. : Pour cette 3ème édition, nous arrivons à mettre les choses en place uniquement par la grâce de Dieu car nous avons été grandement combattus, notamment pour la salle, mais le Seigneur a fait grâce. On a pu faire appel aux médias que vous êtes, et qui apportez un véritable soutien pour nous en ce moment précis. Et nous croyons aussi beaucoup aux prières d’intercession car si Dieu n’a pas la main, malgré tout l’argent du monde, c’est vraiment difficile. Nous restons donc à l’écoute du Seigneur et mettons à disposition le peu de moyens que nous avons, parce que nous devons organiser l’hébergement des oratrices, préparer le lieu où nous allons recevoir les brebis du Seigneur. Nous courrons tous les jours pour que tout cela soit mis en place, le lieu, l’accueil des servantes, la Parole, l’intercession et aussi les médias pour aller toucher davantage de femmes pour qu’elles viennent prendre leurs enseignements, et aussi avoir l’huile de Dieu.

Le concept « Talitha Koumi » est plutôt connu du public, avec plusieurs événements sous ce thème. Quelle est la particularité de votre évènement ?

Nadine L. : Nous avons commencé par l’appel avec la parole de Dieu et Talitha Koumi ne s’arrête pas là. Une ONG se met en place pour aller s’installer en RDC, où nous projetons des constructions d’orphelinats, des instituts médicaux pour enfants handicapés. Nous avons des projets d’acquérir des terrains pour l’agriculture pour les femmes qui n’ont pas de travail, pour pouvoir cultiver la terre et vendre ses produits. Construire aussi des maisons, inspirés par les villages Watoto.

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Donc vous allez vraiment mener des actions concrètes ?

Nadine L. : Oui, à partir de l’année prochaine, le Seigneur au travers de Talitha Koumi vient en aide à la femme pour pouvoir la remettre dans sa valeur.

Et vous-même pasteur, actuellement, comment vivez-vous votre ministère ?

Léonard L. : Dieu nous fait grâce. Vous savez les gens croient souvent que l’œuvre de Dieu c’est facile or la Bible dit que ceux qui veulent vivre pieusement seront persécutés. Mais nous savons que l’œuvre appartient à Dieu. Moi je vis vraiment personnellement, la grâce et la volonté de Dieu dans mon ministère, parce que je vois malgré les circonstances de la vie, que Dieu ne nous a jamais abandonnés. Christ nous a envoyé prêcher la parole de Dieu, guérir les malades, et il nous a dit : « Je suis avec vous ». Ce que je peux rappeler à tous les hommes de Dieu c’est que Christ est avec nous tous les jours ! Nous aurons toujours des combats, car si nous ne rencontrons pas des combats c’est que nous n’avons pas encore commencé le ministère. Ce qui fait la force de mon ministère ce sont les combats, et dans ces combats, Dieu me fait voir qu’il s’appelle El Shaddai, le Dieu tout puissant. Nous vivons la victoire du Christ et je suis heureux pour ça. Je bénis le Seigneur parce que Dieu nous bénit abondamment et sa fidélité nous suit toujours. C’est pour cela que je suis fier d’être serviteur de Dieu et je suis vraiment béni. En plus Dieu m’a béni avec une charmante épouse ; je suis vraiment content et n’ai jamais regretté de servir Dieu.

Gloire à Dieu. Maman Nadine, quel appel souhaitez-vous lancer aux internautes ?

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Nadine L. : De ne pas rester seulement à regarder les prédications à la télévision, ou sur les tablettes, mais Jésus-Christ est vivant et réel ; d’être participant, de venir soi-même et de pouvoir vivre et agir. Beaucoup de personnes se sont fâchées avec les assemblées, restent chez elles et suivent les choses de loin, mettent les mains sur les écrans et buvant de l’eau après avoir touché l’écran, mais ce n’est pas ça, il faut venir dans les assemblées. Si tu es un vrai enfant de Dieu, viens rencontrer Christ, ne sois pas égoïste, c’est l’œuvre des ténèbres qui veulent que chacun cherche son salut pour soi-même, or la Bible ne dit pas ça.
Les gens suivaient Christ même dans le désert. Christ est lui-même allé dans le désert prêcher, il a guéri les malades, et après cela, les gens avaient faim. Il dit à ses disciples : donnez-leur à manger vous-même ! Mais Jésus savait que ses disciples n’avaient rien. Ils sont allés chercher et vinrent lui présenter un petit pain et du poisson, Jésus rendit grâce et leur dit de distribuer. Encore une fois, le serviteur a cherché, le serviteur a trouvé, il a présenté au Seigneur, le Seigneur a multiplié et dit de distribuer. 2ème rôle du serviteur : il est allé distribuer. Les gens ont mangé, et le Seigneur dit encore à ses disciples : « allez ramasser les morceaux », Et chaque disciple s’est retrouvé avec un panier.
Aujourd’hui, beaucoup de serviteurs abandonnent ces étapes et ne sont pas bénis à cause de cela. La bénédiction n’est pas forcément d’avoir une assemblée avec 1000 personnes, pour moi, la bénédiction c’est faire comme Christ a fait avec les disciples. L’église est le corps, et dans le corps il y a les membres visibles et invisibles, et en regardant la nature du corps humain, ce sont plutôt les membres invisibles, intérieurs, qui font vivre. Ce sont les choses cachées qui font vivre ce qui est à l’extérieur. Ce sont souvent les serviteurs qui ne sont pas forcément aux yeux du monde qui font vivre le corps du Christ et nous bénissons Dieu pour cela.
Les serviteurs et servantes que Dieu garde en réserve ne doivent pas se décourager parce qu’au-dedans d’eux y a du vrai.

Léonard L. : Je voudrais juste préciser, par rapport au thème, que nous devons résister au diable avec une foi ferme, sans jamais la trahir quoiqu’il arrive. Que chaque femme ne soit pas envieuse mais sache qui elle est en Christ, car Dieu a des projets pour chacun.

La convention « Talitha Koumi » se déroulera : - Les jeudi 24 & vendredi 25 octobre de 18h00 à 21h00 - Le samedi 26 octobre de 17h00 à 21h00 - Le dimanche 27 octobre de 14h00 à 18h00.

La Rédaction

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