Enseignant à l’université de Rouen, Mamoudou Barry, meurt sous les coups d’un raciste déséquilibré

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Société

Si nous voulons vivre la puissante main d’amour de l’Eternel Dieu dans notre misérable vie, nous devons témoigner l’amour à notre prochain, ce sont ses principes et ses valeurs. Il dit : Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Eternel. [Lévitique 19 v. 18].
A mille lieues de l’Afrique de l’ouest, Mamoudou Barry, brillant étudiant en Guinée venu parfaire sa spécialité en France en 2012 rapporte Le Monde, puis devenu enseignant et chercheur à l’Université de Rouen, est tué, battu violemment par un maghrébin de 29 ans, pour une affaire dérisoire. L’erreur de cet enseignant, assis dans son véhicule aux côtés de sa femme au moment des faits, était de s’être retrouvé à hauteur de son agresseur qui lui proféra des injures racistes d’une grande violence. « Ce soir, on va vous n***** sale noir!», seraient certainement les plus sobres propos de ce maghrébin. S’ensuit une agression d’une grande violence, et ce, gratuitement à la vue de tous. Ce que déplore entre autres, un ami du couple nommé Khalil. « Il est resté par terre, ce qui est dramatique et ce qui est déplorable, ça c’est passé devant les gens, devant des témoins qui n’ont pas su lever le petit doigt pour intervenir et empêcher que ce genre de drame arrive. » Cet ami fut appelé d’urgence par l’épouse du défunt, alors que le couple se rendait justement chez lui, pour suivre la fameuse finale de la Coupe Africaine des Nations se jouant entre le Sénégal et l’Algérie le vendredi 19 Juillet 2019.

La méchanceté de l’Homme attisée par l’esprit du mal, lui insuffle des exactions malveillantes à l’encontre de son prochain. Dans son inconscience, il se condamne lui-même à un triste sort en transgressant la loi de l’Éternel Dieu, Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. [Galates 5 v.14 Bible].
  Au micro de France 3, Khalil rapporta l’agression que les témoins présents au moment des faits lui relatèrent, l’épouse Barry étant en incapacité de s’exprimer. « Monsieur ce qui s’est passé, votre ami et sa femme étaient dans une voiture, les vitres descendues, il passait doucement et arrivé à hauteur du monsieur d’origine maghrébine, un arabe, ce dernier leur a proféré des injures en disant « vous les sales noirs, on va vous n***** ce soir, et on va vous n***** vos mères! » Est-ce que vous vous rendez-compte de la gravité des propos ? […] On peut s’en douter qu’il faisait bien allusion au match Sénégal - Algérie. Ils m’ont dit que votre frère n’était pas bien ». En effet, certainement habitué à résoudre des discordes dans ses salles de cours, l’enseignant entreprit alors de faire raisonner son agresseur, malgré les cris de son épouse tentant de le dissuader. « Pour tous ceux qui connaissent Mamoudou, on sait qu’il n’est pas violent, qu’il est de nature pacifiste, je n’étais pas là, mais je sais qu’il venait faire raisonner le monsieur, ça s’est sûr et certain. Il est venu, sa femme courait derrière, il a demandé au monsieur « Pourquoi vous nous agressez comme ça, qu’est-ce qu’on vous a fait ?» 
En échange du dialogue, Mamoudou Barry recevra quatre coups au niveau du coup, de la poitrine, et du visage, au quatrième coup il ne pouvait plus supporter et il est tombé sur la tête et la nuque à cognée le goudron. Le professeur s’ouvre le crâne, et reste au sol inerte. Les mains dans les poches, son agresseur renchérit par des injures à l’encontre de son épouse éplorée criant qu’il vient de tuer son mari, «Sale p***! Sale noir! Sale ceci Sale cela… si tu ne fais pas attention, je vais faire de toi comme ce que je viens de faire à ton mari là!» Les gens étaient là, personne n’a dit quelque chose, personne n’a bougé.
Offenser son prochain, lui témoigner de la haine, le tuer pour des raisons dites raciales, est contraire à la volonté de Dieu. L’apôtre Pierre, n'est-ce pas, « ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. » [Actes 10 v.34-35 Bible]

Mamoudou Barry, symbole du racisme dans le monde Arabe ?

Mamoudou Barry, ce jeune homme de 31 ans d’origine guinéenne serait-il devenu le symbole du racisme anti-noir au sein de la communauté arabe ? Un sujet qui semblait être tabou, jusqu’au scandale sans précédent de l’esclavage des migrants, orchestré en Libye, et notamment dans certains pays maghrébins et Émirats Arabes. Cette réalité anti-noir dans les sociétés arabes-musulmanes, sortait déjà peu à peu du silence par les crimes de haine dont furent victimes de nombreux immigrés africains. Les premiers scandales à ce propos éclatèrent suite aux tortures et aux meurtres de femmes africaines employées, soi-disant, dans des foyers libanais, libyens et autres, en tant que femmes de ménage. Leur statut censé être salarial ressemblait davantage à celui d’esclave, sujettes aux crises de folie, d’abus de pouvoir, et à toutes formes de violence de leurs employeurs.
« Les récits scandaleux de vente aux enchères de jeunes Subsahariens en Libye et les témoignages incessants d’agressions violentes et parfois meurtrières contre des Noirs montrent l’étendue des ravages qui affectent toutes les sphères de la vie sociale, que ce soit en Libye, au Maroc, en Algérie ou en Tunisie. Terre de paradoxes, ce dernier pays tente pourtant de faire figure d’exception. Berceau des « printemps arabes », il avait été en outre le premier Etat de la région à abolir, en principe, l’esclavage en 1846. », cite l’article du monde Afrique Racisme anti-noir : « Comment le Maghreb en est-il venu à rejeter son africanité ?

L’esprit du mal !

Le racisme serait-il une arme puissante du malin pour pousser les Hommes à faire « son sale boulot » ? Vraisemblablement oui ! Car le racisme entretient la haine, l’animosité et l’orgueil démesuré d’un peuple se sentant supérieur à un autre. Et qui se donne le plein pouvoir sur la vie d’un individu à cause du mépris qu’il lui porte. Mamoudou Barry, tué à cause de sa couleur de peau, en a fait les frais.
Hospitalisé, Mamoudou Barry décéda le lendemain de son agression, laissant une veuve et une petite fille de deux ans. Le présumé agresseur, un jeune homme d’origine Turque selon les médias, a été interpellé puis libéré de prison pour être conduit en hôpital psychiatrique. Il aurait des antécédents psychiatriques. Ce vendredi 26 juillet 2019, une marche blanche se déroulera en l’honneur du défunt à Rouen. Nous savons à présent chers lecteurs, que cet agresseur et sa victime, sont malheureusement tous deux les victimes de l’esprit du mal. Dès lors, nous vous invitons à prier pour la famille et les proches éplorés. Que Dieu apporte sa solide consolation et sa paix dans les cœurs afin que les âmes touchées par cette action ne tentent de rendre le mal par le mal.
[1 Jean 3 v. 15] Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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