Dans l’univers de l’Aide Sociale à l’Enfance, les mineurs en danger

L’émission Zone Interdite nous a dévoilé ce qui se trame derrière ces structures qui accueillent les enfants pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance. Une enquête qui révèle les scandaleuses défaillances de ces organismes qui ont pour mission d’apporter un soutien matériel, éducatif et psychologique aux mineurs en danger ou dont les parents sont dans l’incapacité de s’en occuper.
C’est un parcours particulièrement douloureux pour un bon nombre de ces enfants séparés de leurs parents, abandonnés, abusés ou encore violentés. Pour certains, leur peine vient se décupler lorsque les personnes censées les aider en viennent aussi à les négliger. A qui ou à quoi doit-on ce désintéressement ?

Dans un reportage d’1h41 minutes, le journaliste Jean Charles Doria nous éclaire sur le sujet. Un travail qui lui a valu un an d’investissement et d’investigation, et qui lui a permis de mettre en lumière cette toute autre réalité stupéfiante mais bien présente dans ce milieu social. Pour son enquête, seulement une poignée d’établissements a accepté de lever le rideau pour ainsi démontrer un système que l’on évoque à bout de souffle. En infiltrant donc certains organismes, il constata très vite le problème. On parle d’une réelle carence dans le système d’accueil et de suivi de ces jeunes enfants ; des établissements qui accueillent plus d’enfants que possible, laissant une charge importante aux éducateurs spécialisés. Des enfants délaissés et livrés à eux-mêmes pour la plupart déscolarisés, en proie à la prostitution et la vente de stupéfiants, victimes de maltraitances physiques et psychologiques. Un quotidien plus que pesant pour les enfants comme pour le personnel spécialisé.

Il faut bien l’avouer, élever un enfant n’est pas ce qu’il y a de plus simple et davantage lorsqu’il n’est pas le nôtre, la tâche est particulièrement difficile. Notamment dans la pratique, pour prodiguer à l’enfant un milieu sain et équilibré tout en lui apportant l’affection et l’éducation dont il a besoin pour se construire. Et dès que le milieu social devient hostile pour son bien-être, intervient l’Aide Sociale à l’Enfance qui place les enfants dans des foyers d’urgence pendant une courte période où des travailleurs sociaux vont évaluer leurs besoins et selon leurs observations, décider d’un placement en famille d’accueil ou dans un foyer. La transition peut souvent être difficile selon les cas et en foyer l’accompagnement se fait par un éducateur spécialisé qui a à sa charge un nombre bien défini d’enfants à accompagner. Son rôle est essentiel dans ce suivi et requiert un certain professionnalisme que l’on n’a malheureusement peu observé dans ce reportage qui a également mis en avant l’absence d’expérience de certains travailleurs sociaux. Lorsque des employeurs recrutent par formalité sans tenir compte de la fiabilité de la personne ni de son expérience, le résultat n’est pas toujours bon, et les enfants se retrouvent sans encadrement, ni projet pédagogique, luttant contre des rapports difficiles avec leurs encadrants.

Un problème déjà bien présent !

« Ce qui m’horrifie, c’est que cela n’a pas bougé depuis vingt ans »
Cette problématique demeure déjà depuis de longues années, démontrant un gros dysfonctionnement dans la politique de l’aide sociale, soutenait la députée Perrine Goulet. Malgré des signalements, rien n’a été fait jusque-là et selon la politicienne l’Etat, pour y remédier, devrait reprendre la main ; un remaniement s’impose ! D’autant plus que dans cette triste réalité selon quelques observations, « 70 % des individus passant par l’ASE en sortent sans diplômes. Pis, un sur quatre, selon les derniers chiffres d’Emmaüs, devient SDF ». Et malheureusement ces chiffres illustrent bien la présence d’une grande disparité sociale dans notre société. Toutefois si la plupart d’entre eux peine à se construire une vie stable, d’autres ont cependant eu la grâce de pouvoir sortir de ce système et de vivre une vie meilleure.

On ne peut en effet ignorer ce problème parmi tant d’autres qui inondent notre société et la fragilisent. Et si elle est impuissante face à tout cela, à tous ces drames, L’Eglise de Christ, elle, saurait agir. Car en vérité toutes ces défaillances présentent en partie notre réel problème qui est d’ordre spirituel, face auquel seules la parole de Dieu, la prière, la foi sauraient intervenir et réparer les vies détruites. Des armes efficaces entre les mains de l’Eglise qui est en capacité de les utiliser pour apporter des solutions concrètes. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux céleste. [ Ephésiens 6 v. 12].
Eglise de Christ, il est donc question d’intercéder afin de contrecarrer les plans de l’ennemi qui cherche par tous les moyen à détruire notre société, prier pour que Dieu installe son règne, sa paix au milieu de nous et y apporte la restauration là où le besoin se fait ressentir, chez tous les Hommes.