Coronavirus: un nouvel enjeu préoccupant pour l’Afrique

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Santé

Tout est possible à celui qui croit [Marc 9 v.23], par la foi et par une conviction ferme basée sur une force de caractère. Déterminé à vouloir préserver les siens, quasiment convaincu de mourrir, et boulversé par des souvenirs hantés d’une enfance vécue dans la maladie, voici le visage, le témoignage poignant de ce jeune étudiant de 21 ans, ce jeune africain d’origine camerounaise, guéri du coronavirus.
Actuellement, étudiant en Chine et vivant dans la ville de Jingzhou, sa vie universitaire avait pris il y a quelques semaines de cela, un virage inquiétant. Et pour cause, nul n’est sans savoir que depuis fin décembre 2019, se propage en Chine et à travers le monde une nouvelle forme du coronavirus appelée « 2019-nCoV », un virus qui a la capacité de muter rapidement, se manifestant de prime abord comme une banale infection grippale mais s’avérant être mortel, provoquant de graves difficultés respiratoires, ainsi que des lésions pulmonaires.

A ce jour, plus de 2000 décès sont malheureusement à déplorer, un nombre qui ne cesse d’augmenter. C’est ainsi que Kem Senoua, fut également infecté par ce virus.

« Quand je suis allé à l'hôpital pour la première fois, je pensais à ma mort et à la façon dont je pensais qu'elle allait se produire », dit-il à BBC. Voyant le pire, il fut placé en isolement dans un hôpital Chinois local pendant 13 jours. Etroitement surveillé et traité par antibiotiques et médicaments principalement utilisés pour les patients atteints de VIH, Kem Senoua ne pensait qu’au pire, se ressassant des souvenirs douloureux de son enfance au Cameroun, où il avait contracté le malaria. Mais pourtant, une chose était sûre pour lui, il n’était envisageable d’être rapatrié en Afrique pour y être soigné; se souciant sûrement du manque de moyen et par crainte d’une nouvelle épidémie.

C’est après deux semaines de soins et plusieurs examens, que son état s’améliora. Il ne restait plus aucune trace de la maladie. Une nouvelle qui ne put passer sous silence; effectivement Kem Senoua s’avère être un symbole, le premier africain infecté par le coronavirus mortel et le premier à s’en être rétabli. « Je ne veux pas rentrer chez moi avant d'avoir terminé mes études. Je pense qu'il n'est pas nécessaire de rentrer chez moi car tous les frais d'hospitalisation ont été pris en charge par le gouvernement chinois », avait-il déclaré.

Les africains abandonnés par leur pays ? Ou un moyen d’éviter une contagion dans le continent ?

Chers lecteurs, à travers les médias et les réseaux sociaux, nous avons vu, entendu le souci des pays étrangers quant à leurs ressortissants vivant en Chine. A cet effet, une grande mobilisation internationale a eu lieu afin de les rapatrier le plus rapidement possible. Pris en charge rapidement, tout a été mis en place afin de prodiguer les soins nécessaires de dépistages, traitements, à travers des cellules de mise en quarantaine d’une quinzaine de jours ; une durée correspondant à l’incubation et à l’apparition des premiers signes d’infection. A contrario de ce grand mouvement de rapatriement, d’autres videos ont pourtant circulé, majoritairement d’étudiants d’origine africaine appelant à la mobilisation de leurs dirigeants afin de les aider face à leur situation devenant précaire en Chine. Il semblerait que nombre d’entre eux, étudiants et travailleurs soient encore bloqués dans la province de Hubei. « Nous sommes des fils et des filles d'Afrique, mais l'Afrique ne veut pas venir à notre secours quand nous en avons le plus besoin », s’est plaint Tisiliyani Salima auprès de la BBC, une étudiante en médecine à l'université de Tongji également présidente de l'association des étudiants Zambiens de Wuhan.

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Plusieurs hypothèses peuvent être émises, mais une chose est sûre et a été confirmée depuis le vendredi 14 février, l’Egypte serait le premier pays d’Afrique à avoir un cas de coronavirus. Dès lors, les regards se tournent vers l’Afrique, ainsi que l’inquiétude montante face sa capacité à faire face à une nouvelle épidémie. Les gouvernements ainsi que les experts, se rallient pour trouver un moyen de contrer ce virus, le premier pari étant de limiter la propagation du virus dans les pays et protéger davantage ceux ayant des infrastructures sanitaires plus limitées.
Depuis le 31 janvier, 13 pays d’Afrique ont été listés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), à savoir l’Afrique du Sud, l'Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, l’Île Maurice, le Nigeria, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, la Tanzanie et la Zambie; comme nécessitant une plus grande prévention et aide, de part leurs transactions commerciales actives avec la Chine, en se basant principalement sur le volume des voyages provenant de la Chine. Bien que pour l’heure, de nouveaux cas ne soient pas confirmés, il serait tout de même difficile d’en avoir une ferme assurance, en raison de la difficulté de pouvoir détecter les malades. « On ne peut pas assurer aujourd’hui qu’il n’y a pas ce virus dans d’autres pays africains. D’autant que les symptômes peuvent être légers, qu’on peut les confondre avec les symptômes de la grippe ou d’une simple crève. », assure Ghassan Abou Chaar, responsable adjoint des urgences de Médecins sans frontières (MSF).
C’est dans un élan de solidarité et d’esprit d’équipe que les équipes de MSF présents dans certains pays d’Afrique priorisent les prélèvements sanguins pouvant être réalisés sur place, ou envoient ces échantillons dans un autre pays disposant d’un laboratoire afin d’y réaliser les analyses. Les communications sont également instaurées entre l’OMS et les gouvernements de l’Afrique CDC pour mettre à disposition les appareils pour effectuer les tests nécessaires dans les laboratoires. D’autres mesures ont également été prises afin de limiter le risque de propagation; certains aéroports notamment au Caire, ont suspendu les vols vers la Chine, et les structures sanitaires effectuent désormais un tri à l’entrée.

L’enjeu est de mise en Afrique, et les inquiétudes en sont plus que justifiées, car le continent est saturé par les autres épidémies ; Paludisme, choléra, rougeole , Ebola, et le Sida qui font des milliers de victimes chaque année. « En Afrique, on meurt de la rougeole encore aujourd’hui, alors que dans d’autres pays, cette maladie a été éradiquée grâce au vaccin », rappelle Frédéric Tangy. « Si on n’est pas capable de supprimer cette maladie, vous imaginez bien qu’il est difficile de gérer une épidémie comme ce coronavirus ! Une pneumonie qui tue 2,5 % des patients, quand on sait qu’Ebola a un taux de mortalité de 55 %, je ne suis même pas sûr qu’on la remarque étant donné les défis sanitaires. », souligne tristement Ghassan Abou Chaar. Soucieux du sort de l’Afrique, il affirme que ces pays auront besoin d’une aide bien plus colossale pour réussir à maitriser et limiter la transmission du virus.

Chers lecteurs, à l’heure où nous parlons, le sort de l’humanité est en jeu, toutes les nations s’activent ardemment pour trouver un remède sûr et efficace contre ce virus et nous prions ainsi pour que l’Esprit de Dieu intervienne auprès de tous ces scientifiques, ces professionnels médicaux et paramédicaux, pour trouver le remède mais également les protéger face à ce virus de toute contamination, car exposés au plus près le risque zéro n’existe pas. Prions et implorons la grâce divine pour préserver les personnes à risque mais également les personnes dors et déjà contaminés. Que le dernier mot ne revienne qu’à notre créateur dans les cieux, lui qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas, qui est capable de remettre ce qui a été défait, qui est également notre antidote et capable de guérir, rétablir la bonne santé, de trouver le traitement et également d’éradiquer ce virus. N’oublions pas que la prière du juste a une grande efficacité et qu’une foi à la taille d’un grain de sénevé est capable de déplacer des montagnes [Cf. Luc 17 v.6 ; Marc 4 v.31], alors sans crainte par l’Esprit de Dieu que nous avons reçu, faisons monter au trône de Dieu nos prières et il agira [Cf. Romains 8 v.15].

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Rosine Mankangila

Artistes Press

Artiste, Journaliste presentatrice, assistante de tournage, Perchwoman, Entrepreneuse

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