Consentement à un acte sexuel : le procureur de la République favorable à l’âge minimum de 13 ans

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Justice

Vous êtes parent et venez tout juste d’apprendre que votre enfant a goûté au fruit défendu, nous parlons bien entendu de sa première expérience sexuelle. Comment réagiriez-vous ? Le prendrez-vous dans vos bras, ému de joie et de bonheur ? Vous lancerez-vous, tout joyeux ensemble, dans une discussion abordant les petits détails croustillants de cette nouvelle aventure ?
Ah oui ! Mais attendez, précisons que dans cette petite simulation votre enfant n’a que 13 ans ! Alors ? Toujours aussi enthousiaste ?!

François Molins le serait sûrement s’il s’agissait de l’un de ses enfants. Car, voyez-vous, le procureur de la République de Paris, en poste depuis 2011, un homme très respecté, considère l’âge de 13 ans comme le seuil du discernement, je cite. Alors même que ce seuil n’ait jamais été atteint par de nombreux adultes. Il peut être commun de rencontrer des jeunes enfants en avance sur leur âge, mais tout de même, devons-nous les pousser si vite vers de tels retranchements ?

Le magistrat fit-il, quant à lui, preuve d’un bon discernement en déclarant être favorable à ce que soit fixé à 13 ans, l’âge minimum du consentement à un acte sexuel ? Mais alors… bonne nouvelle pour les pédophiles et autres pervers qui ne se gêneront plus pour abuser de leurs jeunes victimes sous couvert de la loi. Où va-t-on ? La société confirme encore une fois son oeuvre de destruction à l’encontre de nos jeunes enfants. Leur ouvrant les portes à toutes sortes de perversités, comme la permission de choisir son sexe et maintenant de s’y adonner librement de manière précoce. Si la loi vient à leur donner libre accès à la voie du sexe, qui s'accompagne bien-sûr de ses vices et ses risques, alors que certains s'y plaisent certes en cachette, n'est-ce pas apaiser leur conscience dans leur égarement et les inciter à réitérer autant que possible ? N'est-ce pas également ouvrir cette voie perfide à davantages de jeunes enfants ?
Une épreuve de plus pour tous ces parents qui prennent soin d'apporter une éducation stricte et rigoureuse, pleine de bon sens et de sécurité à leurs enfants.

L'Eternel te frappera de délire, d'aveuglement, d'égarement d’esprit, et tu tâtonneras en plein midi comme l'aveugle dans l’obscurité. [Deutéronome 28 v.28-29 - La Bible]

N’est-ce pas une obscurité alarmante ? Faute de la connaissance de Dieu, sa lumière. Cette connaissance seule qui ramène le discernement et la sagesse, à distinguer le pur de l’impur, le saint du profane, et ce, indépendamment de tout âge. Loin de Dieu, voici ce que nous récoltons…une confusion extrême.

Pourtant, dans son entretien au Parisien, le magistrat a indiqué que le nombre de plaintes pour harcèlements et agressions sexuelles a augmenté de 20 à 30% à Paris. L’on enregistra 154 plaintes rien qu’en Octobre dernier. A présent, en plébiscitant l’âge minimum de 13 ans, protège-t-il les enfants ou les exposent-ils davantage aux risques ?
Il fat dire que le débat fut lancé suite à l’affaire controversée dont tout le monde parla. Des faits qui se sont déroulés en 2017. Un jeune homme de 28 ans aurait entretenu une relation sexuelle avec une mineure de 11 ans. Face à la plainte pour viol de la petite Sarah, le parquet de Pontoise a estimé qu’il s’agissait d’un délit, car la victime ne s’était pas débattue, et avait plutôt retenu « l’atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans ». Un scandale.
Car même si la petite Sarah n’avait semble-t-il pas manifesté d’opposition, en ayant été abordé, elle a tout de même témoigné avoir été tétanisée par la suite des évènements, sous l’emprise de la frayeur, l’obligeant à obtempérer. Et si Sarah avait eu 13 ans ? Le combat de ses parents pour que viol soit reconnu serait plus que caduque.

Face au débat sur l’âge de consentement sexuel, le président de la République, Emmanuel Macron, s’était prononcé, en novembre dernier, pour l’âge de 15 ans, ce, à titre personnel.
Même si pour l’heure, rien n’est encore décidé, car la question sera tranchée par un futur projet de loi, ne nous leurrons pas, la déclaration du Procureur de la république annonce une certaine couleur.

Reconnaissons que l’âge minimum n’empêcherait en rien les viols, les abus, les grossesses prématurées, etc., bien au contraire, comme suscité, il permettrait de couvrir par loi les actes malveillants de nombreux pervers, à l’image de ce jeune accusé de 28 ans, au détriment même des pauvres victimes présumées.
La France croulerait-elle sous la malédiction ? A vous d’en juger…

Mais il devient plus qu’urgent et vital de prier pour nos enfants, car Eglise de Jésus-Christ, ce sujet nous concerne. Alors munissons-nous de nos armes redoutables que sont la prière, la parole de Dieu, la foi, la justice, la vérité et agissons pour l’avenir de nos enfants dans cette nation.
L’apôtre Paul l’a si bien dit ; prions pour nos autorités, les lois et réglementations fixées, car notre bien-être en dépend.

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Audrey Wolber

Artistes Press

Artiste ~ Chantre 🎼🎤Journaliste & Correctrice chez Artistes Press 📇🗞📰 ~ Entrepreneuse 👩🏽‍💻

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