Confinement de l’Homme : la nature reprend ses droits

news-details
Noyau de vie

Quelque chose circule dans l’air. Depuis le début de cette année, le monde enchaine les fléaux. Un nouvel an rouge a débuté en Australie où durant des semaines des feux ravageurs ont détruit près de 3 millions d’hectares de forêt, près d’un millier de maisons, plus de 480 millions d’animaux, sans compter le lourd bilan humain. Pour les météorologues, il s’agissait d’une importante vague de chaleur. Mais personne ne pouvait comprendre ce qui se tramait vraiment.
Dans la foulée, l’Europe et les Etats-Unis ont été victimes de violentes tempêtes. Si encore une fois les météorologues ont apporté des explications, pour les croyants, l’horloge biblique tendait vers l’heure de la crise.
L’on se relevait à peine de ces premiers fléaux, qu’un plus terrible était déjà en circulation. Le Covid-19.

Du jour au lendemain, tout a basculé. Quand le Covid-19 sévissait dangereusement à Wuhan en Chine, nous regardions de loin, mais en un battement de cils, il emportait nos frères, nos soeurs, nos mères, nos pères, nos enfants, nos amis, nos compatriotes. Et aujourd’hui, les populations mondiales sont durement touchées et confinées chez elles. Les rues sont désertes, les relations sociales quasi inexistantes. Nos habitudes sont chamboulées et notre moral tente d’accuser le coup. L’humanité aujourd’hui connaît un fléau digne d’une guerre. La guerre sanitaire, ont crié les gouvernements et scientifiques.

Alors que nous sommes tous priés de rester chez nous, nous observons pourtant par nos fenêtres des effets quelque peu inattendus de ce confinement. La nature semble avoir repris certains droits, notamment la faune sauvage. Comme on dit ; quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Dans les rues de Paris, des riverains ont aperçu une bande de canards, sur les trottoirs du Pays de Galles, les chèvres gambadent ; des paons à Madrid, des cerfs au Japon, un troupeau de singes en Thaïlande, des sangliers à Barcelone et des loups qui profitent des pistes de ski. En Sardaigne, les dauphins profitant de l’absence des ferries sont revenus nager près des ports, idem à Marseille.

L’absence humaine aurait aussi des effets sur l’environnement. En Asie comme à Paris par exemple, on signale une baisse significative de la pollution et l’air serait redevenu plus respirable. A Venise, l’absence des touristes et bateaux, a permis aux eaux de retrouver leur transparence et leur clarté si bien qu’on y aperçoit des poissons.
Mais ce revirement de situation pourrait avoir un effet boomerang à la fin du confinement avec la reprise en flèche des activités humaines, signalent plusieurs spécialistes, si de nouvelles mesures ne sont pas prises. Disons de nouvelles habitudes de vie, afin de mieux protéger l’environnement et par conséquent la santé humaine, animale et végétale.
Nous vous le disions, ce temps de confinement semble être un temps propice à la réflexion. Par nos fenêtres, la nature nous envoie-t-elle un message ? A croire qu’il faudrait que l’Homme disparaisse pour qu’elle revive ! Avons-nous fait preuve d’une si grande négligence pour que notre absence signe une renaissance de la nature et de l’environnement ?

L’Homme est-il rappelé au respect de la création de Dieu ?

Imaginez-vous chez vous avec votre époux, votre épouse, vos enfants, un bon travail, le frigo rempli, le compte en banque fleurissant, une belle maison, mais tout cela sous un ciel gris en permanence, la verdure ravagée, aucun animal à l’horizon, ni oiseaux qui chantent, ni rayon de soleil, ni lumière du jour, ni les nuages blancs, ni plantes, ni arbres, ni fruits, le sol asséché, les mers polluées. Seriez-vous pleinement heureux ? Disons-le nous, Dieu créa la nature afin de préparer pour l’Homme un environnement paradisiaque où il ne manquerait de rien. Rappelons-nous qu’au commencement : L’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder [Genèse 2 v.15]. Ce n’est pas pour rien qu’il plaça l’Homme qu’il forma lui-même de la terre, dans un jardin. Dieu le créateur instaura une harmonie, une cohésion entre l’Homme et la nature. Tous deux portent l’empreinte de Dieu et ont été créés pour se compléter.

Il est vrai que Dieu donna à l’Homme la domination sur la création mais non dans le but de la tyranniser ou la négliger mais plutôt pour l’entretenir et la fructifier. Si l’Homme, au fil des siècles s’est très bien développé, augmentant sa science et ses innovations, la nature de son côté semble avoir souffert de certaines activités humaines et certains modes de vies. Or si la nature est menacée, l’Homme l’est aussi. Car elle influe sur sa santé. Pour preuve, plusieurs articles scientifiques ont démontré comment le manque de soleil par exemple influençait notre horloge biologique, qui est une zone de notre cerveau très sensible à la lumière, située derrière les yeux, qui a besoin pour être régulée de lumière et de l’alternance jour/nuit. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin  [Genèse 1 v.5]. Voyez-vous, le créateur avait tout prévu.
Quand notre horloge biologique est bien régulée, elle nous permet de bien dormir, d’être de bonne humeur, d’avoir une fréquence cardiaque et une tension normales, d’être performant intellectuellement et de prendre de bonnes décisions. A contrario le mauvais temps nous prend notre énergie, notre motivation, notre bonne humeur, et peut même nous entrainer dans une dépression saisonnière, comme le nomme les scientifiques.
De même, il a été prouvé à quel point la pollution peut être nocive pour la santé, car l’Homme a besoin d’un air pur pour respirer, des produits sains du sol pour se nourrir convenablement, des fruits des arbres, d’eau saine pour s’abreuver, du contact du sol qui renferme d’innombrables richesses. L’Homme a donc besoin de la nature pour vivre et vivre heureux.

Dieu rappelle-t-il l’Homme à ses racines ?

Ne vous y trompez pas, respecter la nature, la terre et toute la création, c’est respecter Dieu et reconnaître qu’il a tout créé pour notre bien-être et notre bonne santé. C’est refaire appel à cette harmonie originelle que le créateur instaura. Car l’Homme sans Dieu, détruit et se destine à la mort de son corps, de son âme et de tout ce qui l’entoure. Pourtant en Dieu, nous avons tout ! Il peut nous ouvrir les yeux sur les richesses qu’il a disposé pour nous.
Et si donc par ce confinement, nous sommes tous interpellés sur nos modes de vie, nos habitudes, nos comportements, nos modes de gestion ? Et si nous sommes tous interpellés sur la vie elle-même ? Car le changement s’impose à nous, dans tous les domaines. Serait-ce le moyen pour Dieu de rappeler l’Homme à lui, de lui rappeler ses racines ? Ne devrions-nous pas donc réfléchir à une vision différente pour un avenir différent ?

Aimez notre page Facebook
author

Audrey Wolber

Artistes Press

Artiste ~ Chantre 🎼🎤Journaliste & Correctrice chez Artistes Press 📇🗞📰 ~ Entrepreneuse 👩🏽‍💻

Partagés récemment

Ajouter un commentaire