Capturé par Boko Haram, le pasteur Lawan Andimi a été exécuté

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L’on dit que c’est souvent dans les dures épreuves que l’on reconnaît les vrais croyants. Ceux qui sans faillir en rien ne renient leur foi mais dans la patience attendent la consolation de Dieu. Ceux-là qui suivent avec conviction et espérance la promesse du Christ citée dans le livre de l’Apocalypse 2 v.10 : Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.
Plus facile à lire qu’à vivre, n’est-ce pas ? Mais ils sont nombreux dans le monde, les croyants à faire face aux pires tribulations qui soient, aux bourreaux animés de l’esprit du mal qui arpentent et tyrannisent les rues. Les croyants du Christ sont enfermés, faussement accusés, condamnés, torturés et exécutés. Un récent rapport mit d’ailleurs en lumière que l’Eglise était devenue une cible principale pour les terroristes, multipliant les attaques.

Aujourd’hui, c’est avec tristesse que nous apprenons le sort dont a été victime un serviteur de Dieu au Nigéria. Si différents médias rapportent cette histoire tragique, ils soulignent tout de même le témoignage de sa fidélité à Jésus-Christ jusqu’à la mort. Il s’agit du pasteur Lawan Andimi, de l’église Church of the Brethren in Nigeria (EYN) et président de l’Association chrétienne du Nigéria (CAN). Le 3 Janvier dernier, l’homme de Dieu avait été capturé par l’organisation djihadiste Boko Haram, renommée l’Etat Islamique d’Afrique de l’Ouest, lors d’une attaque contre la ville de Michika. Les terroristes exigeaient du pasteur le renoncement à sa foi chrétienne ou une rançon de 2 millions d’euros de sa famille. Une somme astronomique que l’église n’a pu rassembler.

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Ne pleurez pas, ne vous inquiétez pas, mais remerciez Dieu pour tout

Refusant de renier sa foi en Christ, le pasteur lança un appel à l’aide dans une vidéo de six minutes, publiée par le groupe terroriste, tout en réaffirmant sa confiance en Dieu. « Je n’ai jamais été découragé, car toutes les circonstances dans lesquelles on se trouve sont entre les mains de Dieu ». S’adressant à ses collègues de la CAN, à qui il demanda secours pour sa libération, et à sa famille, il déclara que s’il plait à Dieu de le libérer, il sortira, mais si Dieu ne veut pas qu’il soit libéré, que sa femme soit patiente, et qu’ils s’occupent de ses enfants.

Son sort encore incertain il y a quelques jours a malheureusement été scellé, et ce 20 janvier, l’organisation terroriste aurait elle-même annoncé avoir exécuté le pasteur par décapitation, avec 10 autres victimes, majoritairement chrétiennes. Le pasteur laisse derrière lui son épouse, ses sept enfants (ou huit selon d’autres sources) et toute une communauté chrétienne en deuil, mais consolée par cette parole du Christ, face aux tribulations, aux épreuves, à la mort que Celui qui vaincra n’a pas à souffrir la seconde mort [Apocalypse 2 v.11]. Une espérance pour ce serviteur et ses compagnons.
Mais face à la tristesse de perdre un être cher, nous prions que le Seigneur console les familles et apporte son secours, en ces temps sombres, à tous les siens enchainés par les émissaires du diable, à travers le monde.
Nos condoléances à la famille Andimi et aux familles des victimes.

La Rédaction

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