Burkina Faso : une Eglise protestante visée par une attaque djihadiste

C’est une terrible nouvelle que nous a appris le Figaro ce lundi 17 février 2020. Une nouvelle attaque djihadiste a visé ce dimanche dernier une église protestante dans le village de Pansi au Nord du Burkina Faso.
Les massacres s’enchainent au Burkina Faso devenu la scène d’un théâtre sanglant où la sécurité s’est échappée des rues et des maisons. Laissant place aux cris et gémissements, à la panique et la psychose, devenus le quotidien des habitants.

Il y a à peine dix jours, un pasteur et des membres de sa famille se faisaient enlevés au domicile du pasteur à Sebba ; une localité voisine, cinq d’entre eux dont le pasteur seront retrouvés morts quelques jours plus tard. Non loin de là, à Pansi, c’est un nouveau pasteur qui vient d’être enlevé et son église attaquée, en plein culte dominical. Le bilan non définitif faisait état encore ce jour d’une dizaine de morts.
La région du Sahel vit dans la peur depuis bientôt quatre ans. Pasteurs, imams, simples habitants sont assassinés et sacrifiés par ces milices aux cœurs obscurcis par la haine. L’ONU compte près de 4000 personnes tuées en 2019, au Burkina Faso, Niger et Mali.

Si hélas, ces jours de tourment, pour tous ceux qui portent le nom de Dieu, nous ont été annoncés par Christ lorsqu’il dit qu’on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir, et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom [Matthieu 24 v.9], dans nos lamentations, sachons toutefois que Dieu est Juste et Bon ! Et quand bien même ces temps doivent arriver, précédant le retour du Fils de Dieu, il reste fidèle à sa Parole, et proclame au méchant son malheur, car il recueillera le produit de ses mains.

Frères et sœurs, soyons fortifiés, car le mal poursuit son ascension vers son paroxysme, les loups perpétuent leurs œuvres macabres et visent les brebis du Seigneur qui portent sa lumière, mais le maître appelle les siens à la foi et la bravoure pour annoncer son message, diffuser sa bonne nouvelle, dénoncer le mal sans crainte ni frayeur. Il dit : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne. Si donc, nonobstant les dangers et les attaques, les empoisonnements et les meurtres, nous persévérons jusqu’à la fin, nous serons sauvés et la couronne de la vie viendra orner notre tête, dans sa paix éternelle [Cf. Matthieu 10 v.16 à 39]. Pendant que le méchant, lui, pour salaire de ses crimes, se lamentera dans l'éternelle géhenne.

Aujourd’hui, nous partageons ensemble la douleur de nos frères, et nous prions que le Christ par son Esprit-Saint leur apporte sa consolation.