Boko Haram: Une fille de Dapchi toujours captive car elle refuse de renier sa foi en Christ

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Société

Triste rebondissement dans l’affaire des jeunes écolières de Dapchi enlevées par Boko Haram. Après la libération de quasi toute la totalité des élèves, excepté celles malheureusement décédées; une, manque toujours à l’appel. Il s’agirait de Leah Sharibu, une adolescente de 15 ans, de confession chrétienne. Son sort inquiète au plus au point les autorités et retient le souffle de Dapchi. Les causes sont des plus alarmantes; l’adolescente fut retenue par ses ravisseurs au moment d’entrer dans le camion qui ramena ses camarades ce 21 mars 2018; parce qu’elle refusa de se convertir à l’Islam. Il s’agirait si l’on en croit les circonstances, d’un passe-droit qu’auraient exigé les terroristes aux jeunes otages, pour les relâcher.

Ses amies ont dit qu’elles ont essayé de la convaincre mais elle a dit qu’elle ne se convertirait pas à l’Islam. Boko Haram a déclaré que puisqu’elle ne se convertirait pas à l’Islam, elle devrait rester. C’est ainsi qu’elles l’ont laissée. Elle est seule.

À ce jour, le président actuel Muhammadu Buhari, élu en 2015 par les Nigérians, grâce à une de ses promesses électorales, celle de démolir Boko Haram; ne semble hélas pas à la hauteur des espérances du peuple. Il faut dire que l’enlèvement des deux cents lycéennes à Chibok par Boko Haram en 2015, fut un des plus grands traumatismes que le pays ait connu. Un traumatisme hélas toujours aussi fort car une centaine de jeunes filles demeurent soient disparues ou encore captives. Ce drame souleva une indignation planétaire sans précédent, qui secoua la politique du président en place en cette époque, Goodluck Jonathan. Muhammadu Buhari est donc aux aguets car planent sur sa politique, des rumeurs de nonchalance et négligence qui ont une nouvelle fois permit à Boko Haram de frapper.

Et tout comme le précédent avant lui, la peur de perdre sa place à la tête du pays se fait sentir. En effet, ce dernier aurait fait venir par avion les écolières de Dapchi libérées, pour s’entretenir avec elles et bien entendu faire une photo de propagande, pour la publicité de sa victoire mémorable durant son mandat. Toutefois, une ombre assombrit ses exploits, comme nous l’avons soulevé dans le précédent article à ce sujet, ce dernier est soupçonné d’avoir déversé une rançon à ces ravisseurs, bien qu’il ait affirmé avoir eu recours à la négociation. Des mensonges présumés que souleva Amnesty International, jugeant les conditions de la libération des captives de Dapchi très douteuses.

Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises ! [Apocalypse 3 v.21-22 La Bible]

La ville de Dapchi et tout le pays garde son souffle, les croyants sont en prière. Dans l’espoir de revoir la demoiselle, saine, sauve et libérée. Seule une main du Père étendue sur sa vie peut lui épargner le pire. Toutefois, nous ne pouvons ignorer qu’un chrétien déterminé à suivre le Christ, s’engage au péril de sa vie. Oui chers lecteurs, le bonheur et la grâce accompagneront celui qui croit, mais la persécution est tout aussi élevée ; et le Seigneur l’eut averti dans sa parole. Car tout comme le Christ a été haï, ses fidèles le seront irrévocablement. Et les exactions contre les chrétiens sont nombreuses, nous en sommes les témoins.
Si ce n’est une population de plus en plus radicalisée qui verse le sang des chrétiens en grand nombre, tel qu’au Nigéria par exemple, ce sont des milices islamiques qui perpétuent leurs exécutions.

« Selon les chiffres de l’Index Mondial 2018 de Persécution des Chrétiens de l’ONG Porte Ouvertes, le Nigéria est, une nouvelle fois, le pays où le plus de chrétiens sont tués en raison de leur foi (2 000 morts en 2017) », rapporte ReinformationTv.
La faction de l’état-islamique, Boko Haram, qui signifie «  l’éducation occidentale est un péché », pense donc rendre un culte à Dieu. Elle tente d’instaurer le calife et tuer les mécréants. Pour ce faire, la milice religieuse extrémiste a pour but de combattre les chrétiens ; « Les adorateurs de la croix » selon leurs dires, les églises et le système scolaire dit occidental qu’elle juge être un système de péché. Il est donc tout naturel que la milice s’en prenne aux écoles, qui plus est, de jeunes filles. À en croire leur doctrine, les filles ne doivent être éduquées pour adopter un mode de vie des plus arriérées, selon leur image de la femme traditionnelle islamique. Au pire, son enseignement se limitera à apprendre le livre coranique, par cœur.

Pour conclure chers lecteurs, nous connaissons le triste sort que réservent ces bourreaux dépourvus d’humanité à leurs ennemis ou résistants. Celui de la torture physique, psychologique ou d’une exécution pure et simple. De ce fait, les motivations de cette adolescente engendrent tant de questions. Leah trouva plus difficile de prononcer quelques mots de conversion comme certaines de ses camarades, que de renier sa foi, à un si jeune âge. Sommes-nous face à l’attitude d’une adolescente inconsciente des risques qu’elle encourt ? Est-ce une forme de rébellion pour contester l’autorité de ces hommes qui imposent leurs codes, privent des innocents de leur vie ? Ou alors, est-elle l’outil que Dieu se choisit pour un plan bien précis, que lui seul exécute, dans la méconnaissance totale des Hommes ? Les questions sont nombreuses, toutefois, fruit de la folie ou pas, le courage de Leah Sharibu force l’admiration.
Une admiration que partage notamment son père, qui s’exprima peu après la libération des camarades d’école de sa fille, à Benin Web Tv.

En ce moment, je ne suis pas à Dapchi. Je suis dans mon poste de service. J’ai appelé les parents qui sont à Dapchi. J’ai été informé que ma fille n’a pas été libérée. Tous ont été libérés mais ils ont dit que certains étaient morts là-bas, mais ma fille est en vie. Ils ont dit qu’elle était chrétienne, c’est pourquoi ils ne pouvaient pas la libérer. Ils ont dit qu’elle ne peut pas être libérée avant d’être musulmane. Et ma fille a dit qu’elle ne serait jamais musulmane. J’ai parlé avec environ cinq à six d’entre eux dont les filles ont été libérées. Ils sont actuellement avec leurs filles à Dapchi. Ils ont été lâchés par les gens de Boko Haram dans la ville de Dapchi ce matin. Je suis heureux parce que ma fille n’a pas dénoncé sa foi. Ils ont refusé de la libérer parce qu’elle a refusé de se convertir à l’Islam.

Serons-nous prêts à tenir ferme face aux serviteurs de l’Antéchrist qui nous demanderont de faire un choix entre nos vies ou le Christ ? Chers lecteurs, notre âme s’attriste certainement pour le cas de Leah Sharibu. Une pensée pour sa situation que captivera notre cosmos, sera des plus encourageants. Pour les chrétiens et intercesseurs, c’est une autre affaire. « La prière des justes à une grande efficacité », ainsi nous faisons appel à vos prières pour qu’une issue favorable se mette en place. En effet, tout croyant est en connaissance de la fureur que l’ennemi déploie depuis l’ère de l’Ancien Testament, la fondation du monde, allant jusqu’à s’acharner sur des vils nourrissons pour s’opposer à la réalisation des plans de Dieu. Ou, pour simplement détruire… la création de Dieu, en implantons dans les cœurs des Hommes, la haine de l’autre.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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