Aux Français, Emmanuel Macron adresse une invitation à un grand débat national

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Politique

La communication entre notre cher président et la population semble difficile, et le mouvement des gilets jaunes qui tend à s’éterniser met à mal sa position. Tant critiquées par le peuple ainsi que par certains politiciens, les décisions de M. Macron ne sont clairement pas approuvées de tous. Ce qui a suscité depuis octobre 2018 la colère et la révolte d’un grand nombre de personnes, qui ne se sont guère calmées devant la réaction du Chef de l’Etat. Ce dimanche soir, le président nous fit part de ses réflexions dans une lettre ouverte, où il invite chaque citoyen à participer à un grand débat national qui portera sur 4 grands sujets.

Les révoltés parlent de mépris de la part du président, qui de son côté, chercherait à mettre fin aux violentes manifestations auxquelles le pays assiste depuis ces derniers mois. Pour cela, il espère en une participation massive pour réfléchir ensemble aux solutions à apporter. « Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir. », exprimait-il.

Il faut dire que notre pays vit actuellement une vraie crise dont le président ne semblerait mesure l’ampleur pour certains, alors que ce dernier maintient sa ferme position sur de nombreux sujets. De quoi donner une raison aux manifestants de faire du tapage. Alors que la diplomatie peine à trouver un terrain d’entente, c’est la violence qui s’empare des révoltés, au point de faire de victimes, chez les policiers comme les manifestants. Le ton de ce différent a pris une tournure que nul n’aurait imaginé. Pourtant nous savons que rien ne se résout par la violence et qu’« Un homme violent excite des querelles, Mais celui qui est lent à la colère apaise les disputes. » [Proverbes 15 v.18 – La Bible]. En effet, le juste cherche la paix et par conséquent fait ce qui est bon dans la justice de Dieu. Nous devons tout de même avouer que le chef de l’Etat s’est montré plutôt calme et d’une grande maîtrise de soi afin de gérer cette situation de crise.

Alors que l’économie est le premier grand sujet et l’un des marqueurs politiques de M. Macron, ses choix et décisions lui ont valu l’étiquette du président des riches. Son système mis en place tendrait à favoriser les plus aisés, d’après la mise en œuvre de la flat tax qui s’applique sur les revenus de nos placements ; l’étude de l’Institut des politiques publiques démontre par ailleurs que d’ici deux ans 1% des plus riches obtiendrait un bénéfice de 6 %. Un dessein plutôt lourd pour les foyers peu aisés, mais qu’à cela ne tienne, M. Macron reste ferme et ne compte pas revenir sur ses choix, et proposerait pour compensation une baisse des dépenses publiques.
« Nous ne pouvons, quoi qu’il en soit, poursuivre les baisses d’impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique », ajoutait-il. Quant au deuxième sujet qui porte sur l’organisation de l’Etat et de ses collectivités, il souhaiterait connaître l’avis de chaque citoyen pour savoir comment organiser l’Etat pour qu’il améliore son action, et dans ce cas revoir le fonctionnement de l’administration. Le troisième sujet tant attendu pour tous les militants écologistes, se repose sur le financement de la transition écologique qui permettra de réduire les dépenses en carburant, en chauffage, et apporter des solutions accessibles pour tous. Enfin pour le dernier sujet, le président met l’accent sur le fait qu’il faut redonner plus de force à la démocratie et la citoyenneté. De ce fait, il souhaite améliorer le système de représentation pour permettre à chaque représentant aux élections locales, nationales ou européennes de se sentir mieux représenté, et également pour au mieux prendre en compte les avis des citoyens.
La question serait de savoir s’il faut reconnaître le vote blanc ou rendre le vote obligatoire. Dans le cadre de ce débat et de ce libre échange, l’interrogation se pose également sur les moyens à mettre en place pour rendre la participation citoyenne plus active et la démocratie plus participative. Quand il rappelle que la France a toujours été une terre d’accueil pour les réfugiés, ou encore ceux à la quête d’un avenir meilleur, il expose en effet le vrai problème qui se pose à l’heure actuelle sur l’immigration, faisant s’évanouir la renommée de l’Hexagone. Il serait alors question de poser des actions ou des méthodes pour améliorer l’intégration. Autre dernier point important dans ce 4ème thème reste la laïcité et comment accorder à tous le respect et la liberté de vivre selon ses convictions.

C’est en effet là une occasion idéale pour l’église de Christ d’élever sa voix et de faire valoir les fondements sur lesquels elle est bâtie, pour apporter à notre société l’équilibre et aider le gouvernement à prendre les décisions juste pour le bien-être de la France. Suivant cette crise qui dure déjà depuis plus d’un mois, que l’Eglise de Jésus-Christ puisse s’acquitter de son devoir de citoyenne de cette nation et répondre à cette invitation pour trouver des solutions selon la justice de Dieu pour mieux gérer cette crise
Quand bien même pour certains cette lettre n’apporterait aucune solution, chère Eglise, « recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle » [Romains 14 v. 19], pour mener à bien cette mission que le Seigneur Jésus-Christ nous a donnés dans cette nation où il nous fait grâce de vivre. Que notre amour et la paix qui nous environnent chaque jour puissent être transmis et communiqués dans cette société auprès de qui nous pouvons apporter la sagesse de Dieu pour être utile et contribuer à faire ce qui est juste, bon et agréable.

Ainsi en reprenant M. Macron, nos idées pourraient contribuer à « bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l’action du Gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international ». Pour répondre donc à ce libre échange, des mairies sont depuis deux semaines spécialement ouvertes pour nous permettre d’exprimer nos propositions, une participation sur Internet peut être faite jusqu’au 15 mars. Car « chacun partage le destin des autres et chacun est appelé à décider du destin de tous ». Chère Eglise, chers lecteurs, faisons part de nos idées.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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