Attaque au couteau à la préfecture de Police de Paris

L’Homme va mal ; l’Homme sans Dieu s’enfonce davantage dans la noirceur, il est la cible parfaite de l’ennemi qui rode pour détruire, qui capture les âmes faibles pour entrainer davantage de victimes dans sa chute.
Car l’Homme sans Dieu ne connaît la lumière et est emporté dans les ténèbres détruisant tout sur son passage jusqu’à sa propre vie et celle des autres. Le Christ nous le dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. [Jean 14 v.6] ; sans lui, l’Homme ne connaît que la voie de la douleur, du désespoir, de la destruction qui mène à la mort.

Hier encore, Paris a été témoin d’une attaque menée par un homme dont l’âme semblait captive d’une profonde noirceur. Vers 16h45, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, qui a dû repousser un déplacement à la dernière minute, a livré plus de détails lors d’un point presse sur le déroulement des faits. Le Figaro nous en dit plus.
Nous savons donc qu’un homme, agent administratif de la préfecture de police de Paris depuis 2003, a attaqué entre 12h30 et 13h, armé d’un couteau de cuisine en céramique, cinq de ses collègues au sein des locaux de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DR-PP). Trois policiers dans deux bureaux voisins au 1er étage du bâtiment puis une employée de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne et une autre de la Direction des ressources humaines (DRH), dans un escalier.
Parmi les victimes, trois fonctionnaires de police et un agent administratif sont décédés, des « fonctionnaires de deux directions de la préfecture de police, la direction du renseignement et la direction de la sécurité de proximité », a précisé en fin d’après-midi, Rémy Heitz, procureur de Paris.
Tandis que l’employée de la DRH a été transportée en urgence absolue à l’hôpital d’instruction des armées Percy, où elle a été opérée jeudi soir, et se trouve dans un état préoccupant, l’assaillant, lui, a été abattu d’une balle dans la tête, dans la cour de la préfecture, par un jeune gardien de la paix.

Cet homme de 45 ans, vivant à Gonesse (Val d’Oise) et né à Fort-de-France en 1974, était atteint d’un handicap de surdité, et s’était, selon les propos d’une source policière au Figaro, converti à l’Islam, il y a 18 mois comme le rapporte Europe 1. Néanmoins, les premières informations n’indiqueraient pas une piste terroriste mais sûrement un règlement de compte. Son épouse, musulmane et également sourde et muette a été placée hier après-midi en garde à vue. Elle aurait confié aux enquêteurs que son mari a eu une crise de démence la nuit du mercredi au jeudi.

Le procureur de Paris a informé avoir « ouvert une enquête, confiée à la Brigade criminelle de la direction régionale de la police judiciaire, des chefs d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, et tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique. »
La classe politique a particulièrement réagi à cette attaque qualifiée d’une « gravité exceptionnelle ». D’Emmanuel Macron à Edouard Philippe, en passant par Christophe Castaner à Anne Hidalgo, Laurent Nunez, secrétaire d’Etat, Nicole Belloubet, la garde des Sceaux, ont adressé leur soutien à « l’ensemble des policiers en France qui tous les jours traquent les criminels », ainsi que leurs pensées aux victimes et à leurs familles.

Le domicile de l’assaillant a été perquisitionné et nous ne connaissons encore le mobile de son geste. Cette attaque au sein des forces de police démontre que le danger peut venir de n’importe où, que nul n’est en sécurité nulle part, même dans un bâtiment rempli de forces de l’ordre. Car le mal peut s’emparer de toute âme qui n’est en Christ, qui ne demeure dans sa voie et n’est remplie de son amour. En effet, si Dieu ne remplit notre âme de sa présence, le maître de ce monde nous assiégera et nous soumettra à son règne macabre, poussant aux pires gestes.
Nos condoléances aux familles des victimes.